CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1643 

 

 

n°1643
 
" Diva "

 

 

(1981)-(Fr)(1h57)  -      Drame, Romance  

 

Réal. :     Jean-Jacques Beineix  

 

 

Acteurs:  W.W.Fernandez,  F.Andrei, J.Fabbri  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

C'est avec une photographie et des images superbe que le film se présente. Ajoutez à ça une intrigue policière ainsi qu'une histoire d'amour entre un petit postier et une grande diva. Vous obtenez un film estampillé année 80, très réussi.

Un film tellement mode des années 80 mais devenu culte car restant hors du temps, comme l'opéra.

Et enfin Jean-Jacques Beineix sortit de l'ombre pour être propulsé en un film au firmament du cinéma français !! Et pour cause, Diva s'appuie non seulement sur un scénario solide, et ce , malgré quelques invraisemblances, se nourrit de la prestation hors norme de ses acteurs, mais gagne surtout en puissance par les fulgurances cinématographiques de son réalisateur. Beineix donne du relief à l'image à la beauté de ses images et à la qualité de son montage. Un grand film français.

" Diva " ou comment un facteur s'éprend d'une cantatrice... Le facteur, messager des amours, des naissances, des deuils, ce lien si proche dans la vie de chacun devient ici en quelque sorte le messager des Dieux, via une rencontre aussi étrange qu'émouvante. La voix de la sublime Diva le perdra d'abord, mais elle le sauvera ensuite, grâce à l'intervention inattendue d'un énigmatique personnage qui vit au dessus du monde, perché en haut d'un phare. " Diva " reste le seul et unique film intéressant de Jean-Jacques Beineix. Il s'en dégage une atmosphère hors du temps. C'est un moment suspendu au fil d'une voix divine qui refuse obstinément de se laisser enregistrer... Curieux, épuré et joliment filmé, ce moment là a gardé toute sa poésie..

 J'ai toujours su que le jour où je regarderai enfin Diva de Beinex, j'allais adorer. Casting irréprochable, scénario intentionnellement alambiqué, des images magnifiques, des scènes et des poursuites haletantes et un final que tout musicien devrait voir. Magique

Film culte qui doit sa renommée au seul public car les producteurs l'avait très mal programmé à l'époque. Le casting est presque parfait. J'ai surtout aimé l'énigmatique Richard Bohringer, la pétillante Thuy An Luu (dommage qu'elle ne joue plus) et Dominique Pinon en petit malfrat. Les images et la musique sont sublimes. et l'ambiance onirique à souhait malgré quelques faiblesses du scénario.

Une bonne trame et surtout d'excellentes idées, très originales avec des petites touches d'humour à la française allant de la carte du combattant à l'accordéoniste, JJ Beineix maîtrise de bout en bout sa réalisation et nous livre une intrigue généreuse en personnages travaillés et à la bande originale absolument divine !

Jean-Jacques Beineix signe avec Diva son premier film, et quel film! Il mêle romance, film musical,action, policier avec une intrigue qui utilise un quiproquo et des retournements de situation assez inattendus. La mise en scène et la réalisation sont travaillées et jouent avec les lumières, notamment le bleu, ce qui donne un aspect envoûtant au film. Par ailleurs, la course-poursuite dans le métro et la scène finale sont très bien filmées et tiennent le spectateur en haleine! J'ai beaucoup aimé

 

Il est vrai que ce film ne m'a pas totalement convaincu. Autant la mise en scène de Beineix est particulièrement original, autant le scénario est incroyablement compliqué, ce qui fait perdre de l'intérêt et de l'intensité à ce film. Reste tout de même quelques très bonnes scènes et une solide interprétation, dominée par Richard Bohringer. Par contre, Thuy An Luu, l'une des actrices principales du film ,est absolument lamentable de médiocrité et il n'est pas étonnant qu'elle n'ait pas percé. Cela dit, Diva reste un film très estimable.

 

Il y a deux types d'esthètismes eighties : celui qui te fait baver d'envie tellement que c'est hyper-bien fait et très puissant du genre "Pink Floyd : The Wall", et puis il y a celui style mauvaise pub pour un parfum de luxe. "Diva" hélàs entre dans la deuxième catégorie. Il entre tellement bien dans cette deuxième catégorie (attention je vais sortir une très grosse insulte donc fermer les yeux et bouchez-vous les oreilles !!!) qu'il est digne de celui d'un Luc Besson avant l'heure. Tout cela bien agrémenté d'idées nazes comme les méchants qui portent des lunettes de soleil (rien de tel pour passer inaperçu !!!) ou Dominique Pinon qui joue le rôle du Schtroumpf grognon. Et quand cette forme prend le dessus sur le fond, ben le résultat n'est pas terrible. 

C'est bizarre mais je sentais avant de le voir que Diva me déplairait pourtant il n'y avait pas de raison pour que je n'accroche pas ; Diva film culte je crois pour certains et grand succès de Beinex en partie scénarisé par Van Hamme (scénariste de BD créateur entre autre de Largo winch) n'est pas sans rappeler Subway de Besson (vu il y a très longtemps mais qui m'avait plu) ; c'est le type même de film représentatif d'un style que l'on voyait dans les années 80 (mais ce n'est pas un reproche). Je me suis surtout ennuyé en regardant même s'il y a de bonnes idées et un scénario pas mauvais, perso je ne me suis pas attaché à ce jeune facteur rapidement j'ai éprouvé un désintérêt pour son sort de plus ce n'est pas toujours bien joué.

Et voici la rencontre improbable entre l'opéra et le film policier des années 80. Disons le tout de suite, les qualificatifs sont pléthores : terne, inattachant et surtout improbable. Il est vrai qu'on ne croit pas un seul instant à cette amourette entre Jules, le facteur et cette cantatrice appartenant au gratin de la société. De même, l'autre facette du film, à savoir le polar, est des plus déplorable, avec ces gangsters ridicules et cette chasse à l'homme, qui, au vu du manque total de charisme des acteurs (mention spéciale à Frédéric Andrei dans le genre tronche de liquide vaisselle on a pas fait mieux depuis) et à la mise en scène médiocre et clichée de Beineix, vire par moment au comique involontaire, même si c'est quand surtout le pathétique qui l'emporte au vu de cette production française. Comme la partie polar n'est pas prenante et que l'histoire d'amour est très platonique, l'ennui fait son oeuvre et l'oubli le reste ! Un film qui ne donne pas envie d'aller plus loin dans la filmographie de M'sieur Beineix, je cite le film : "abyssus abyssum invocat". Ô cinéma français, paix à ton âme.

Un scénario tortueux à souhait et bien sûr pas crédible pour un sou. Vas-y que je te foute une cassette dans le sac d'un postier qui, amouraché d'une chanteuse d'opéra, fait un enregistrement illégal, tout cela suscitant l'appétit de vilains méchants qui finissent par se télescoper. Et je ne parle même pas de la tronche des dits méchants, notamment la paire Pignon-Darmon plus proche de Laurel et Hardy que de Bonnie et Clyde. Et c'est super chiant par-dessus le marché. Seule note positive, l'ambiance musicale bien évidemment délicieuse, mais noyée dans un déluge d'ennui.

Il y a des films que l'on ne devrait pas revoir et garder leur souvenir intact, spécialement ceux qui vous ont marqué pendant l’adolescence. J'avais 16 ans à la sortie du film, il a été pour beaucoup un film majeur, 37 ans plus tard qu'en reste il ? Et bien pas grand chose, il a terriblement vieilli, comme toute l’œuvre de Beineix d'ailleurs, 37,2 Le matin n'a pas survécu non plus dans le panthéon des grands films immortels. L’originalité de l'époque a fait place à une histoire mal ficelée, mal narrée et maladroite. Je revois et ressens, malgré tout avec plaisir l'ambiance du Paris des début des années 80. Mais nous sommes définitivement au XXIème siècle et ce temps est définitivement révolu.

 

 

 

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