CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1636 

 

 

n°1636
 
" Sac de noeuds "

 

 

(1985)-(Fr)-(1h30)  -      Comédie tragi-comique   

 

Réal. :     Josiane  Balasko    

 

 

Acteurs: I.Huppert, J.Balasko, D.Lavanant, J.Carmet...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Excepté la BO et les voitures, le premier film réalisé par Josiane Balasko a très bien vieilli. Le scénario, coécrit avec Jacques Audiard, est très consistant ; il nous livre une histoire à la fois émouvante et drôle, riche en péripéties et bien rythmée. Sur des dialogues corsés, cette comédie policière tragi-comique nous offre une très belle affiche : outre les belles participations de Dominique Lavanant en infirmière névrotique, de Jean Carmet en pharmacien serviable et de Coluche en sexe businessman, Isabelle Huppert et Josiane Balasko font un duo de choc et une superbe performance d'actrices.

Certains le dise "vulgaire" ou même "choquant" mais personnellement j'adore ! C'est un film bien plus profond qu'il en a l'air. A regarder car il y a une Josiane Balasko très jeune mais déjà très talentueuse... Surtout à revoir au fil des années.

 

Un film certes drôle mais quelque fois peu crédible, sa puissance tient à une satire de la France réussie mais quelque fois caricaturale.

Une femme battue, une autre suicidaire, un détenu en cavale...les trois vont prendre la route pour fuir Paris et se mettre dans un beau "sac de noeuds". C'est le tout premier long-mètrage de Josiane Balasko derrière la caméra avec une comédie des 80's décapante qui ne lésiné pas sur la vulgarité! Ici, le comique laisse le plus souvent la place à des situations glauques, voire pathétiques avec une excellente Isabelle Huppert en blonde platine des H.L.M! On y voit même le regretté Farid Chopel, second plan qui fit les beaux jours chez Amar et Blier! Quand au final, il ne s'annonce guère plus glorieux malgré une petite note d'espoir! Mais ne serait-ce pas Jacques Audiard qui signa (avec Balasko) le scénario du film ?

Une comédie assez inégale de Josianne Balasko; entre une première partie destroy avec un humour très noir et désespéré assez réussi, la partie avec Jean Carmet ( à coup sur la plus réussie du film) et d autres un peu plus lourdes ou traînant en longueur... on fera le tri et on ne gardera que le bon pour se dire qu on a passé un moment sympa.

Début de la carrière de Balasko en tant que réalisatrice et lancement d'un nouveau style! Déjà, elle nous prouve qu'elle est douée pour imaginer des situations extrêmes et pour créer des rapports aussi inattendus qu'absurdes. Tous les ingrédients du style Balasko sont présent mais en prémices, elle n'atteindra le sommet de son art que quelques années plus tard en nous livrant les prodigieux « Ma vie est un enfer » et « Gazon Maudit ». « Sac de nœuds » est néanmoins une réussite: la plupart du temps, le glauque surpasse la comédie, même si certaines scènes et certains dialogues sont très drôles. L'histoire aurait sans aucun doute attiré le grand Bertrand Blier qui en aurait fait un film à sa sauce: certainement beaucoup plus provocant encore! Balasko, épaulée par Jacques Audiard, va pourtant très loin pour ses premiers pas derrière la caméra. Les prestations sont d'une grande qualité: le duo Huppert-Balasko fonctionne à merveille et les seconds rôles sont assurés par des acteurs que l'on prend plaisir à retrouver: Jean Carmet, Dominique Lavanant, Coluche, etc...

Sac de nœuds est un film assez moyen de Josiane Balasko. La mise en scène reste très simple, le scénario n’a rien d’exceptionnel et le film est moyennement intéressant. Mais les acteurs comme Isabelle Huppert, Josiane Balasko ou encore Farid Chopel réussissent à sauver partiellement le film.

Pas dans la merde les gonzesses... Primesautier et vulgaire ce sac de noeuds n'a, de prime abord, rien pour plaire si ce n'est le fait que c'est là le premier film de Josiane Balasko en tant que réalisatrice (elle s'est quand même fait aidée par Jacques Audiard) alors me direz-vous où en est l'intérêt ? Le duo féminin (Isabelle Huppert – Josiane en personne) fonctionne à merveille grâce à l'antynomie des caractères de chacune. L'une, Rose-Marie qui vient une fois de plus de se faire castagner par son flic de mari – il est dans la police mais ça ne l'empêche pas de rentrer bourré à la maison -, serait plutôt du genre minijuppe rouge à lèvre et talon aiguille. L'autre, Anita est au bord du suicide et revient des courses avec une bouteille de gaz. Le tube dans la bouche branché sur la dite bouteille est à hurler de rire. Autour de ces deux femmes que tout oppose va se tisser une réelle amitié forcément puisqu'elle vient de butter le mari de la première. Coluche y fait son commerce, ça palpe du bifeton, paillardise des yeux et le tout donne un road movie un peu serial killer fort sympathique !

 

Comédie typique des années 80 que la présence roborative des deux actrices n’arrive pas à sauver de l’ennui qui gagne progressivement à la vue de ce road movie suburbain. Seules quelques scènes arrivent à nous sortir de notre torpeur comme ce moment de grâce avec Jean Carmet en pharmacien de campagne que rien n’étonne. A part ça, que dire d’autre sinon qu’Isabelle Huppert sur sa lancée de « la femme de mon pote » joue à ravir les blondes péroxydées et qu’elle était super sexy à ce moment de sa carrière.

Il y a quelque chose d'extraordinaire dans ce film, c'est la présence magique d'Isabelle Huppert… Mais je crois bien que c'est tout (les apparitions de Coluche et d'Howard Vernon étant sans grand intérêt).

Enième comédie 80’ de Josiane Balasko, ce Sac de nœuds ne fera assurément pas parti des meilleurs. Hormis le charme certain d’une Isabelle Huppert, superficielle mais si douce, un Farid Chopel séduisant et une Josiane Balasko à hurler de rire en pauvre vieille fille abandonnée et au physique très ingrat, ce road trip déjanté se laisse bien trop emporter dans l’incohérence et le brouillard scénaristique total. Le début accroche mais la seconde partie finit par lasser par trop de démesure et d’exubérance. Un manque d’inspiration et d’implication dans le scénario nous plongent malheureusement assez vite dans l’ennui pour un film qui s’oublie aussitôt le générique de fin arrivé. Dommage… surtout lorsqu’on connaît le talent certain de Josiane Balasko derrière la caméra, notamment dans le registre comique des années 80.

 

 

 

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