CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1630 

 

 

n°1630
 
" Prince des Ténèbres "

 

 

(1988)-(Am)(1h37)  -      Epouvante, Surnaturel  

 

Réal. :     John  Carpenter  

 

 

Acteurs:  D.Pleasence, J.Parker, V.Wong ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Trop méconnu, ce film reste à mes yeux un des plus puissants joyaux du cinéma de l'horreur, une pièce clé dans la filmographie de Carpenter à même de rivaliser avec l'indétrônable The Thing, qui contrairement à ce dernier m'a terrorisé de manière insoutenable. En fait, Prince des ténèbres est le second volet de la trilogie de l'apocalypse de Carpenter initié avec The Thing justement, et clôturé par In the Mouth of Darkness. Les mécanisme du premier épisode sont donc repris, surtout au niveau formel : travail très recherché sur le découpage de l'action, montée dramatique des enjeux après lancement d'un mystère très intriguant, juxtaposition de plusieurs situations simultanée incluant la présence de menaces de nature différente mais reliées à une seule source maléfique. On est cependant loin de l'auto citation, les thèmes abordés respirent la nouveauté, l'histoire n'a rien à voir, le cadre change radicalement, bref Carpenter ne recycle pas, il améliore les rouages élémentaires de son précédent sommet d'épouvante. Pour un résultat d'une efficacité légendaire. Prince of Darkness commence doucement, préparant longuement une ascension à la peur la plus imparable qui soit. 

Au départ, j'ai eu du mal avec ce film, puis, à force de le revoir, je me suis laissé apprivoiser. Et maintenant, je n'ai pas peur de le dire, "Prince des Ténèbres" est un des meilleurs films de Carpenter. Renversant et terrifiant, où comment Carpenter parvient à nous effrayer avec une élgise en abandon, une fiole de liquide vert, et une bande de clochards menés par (excusez du peu) monsieur Alice Cooper...

L'ambiance et l'atmosphère globale du Prince des ténèbres sont donc particulièrement singulières, et la musique de Carpenter n'est une fois de plus pas étrangère à ce sentiment d'oppression qui nous habite. Autre point remarquable du film : la science et la religion se côtoient et avancent ensemble dans ce combat contre le Mal...sans pour autant tirer de conclusions définitives sur la supériorité de l'une sur l'autre. Ajoutons une montée en puissance permanente jusqu'à un final terrifiant, et l'on obtient un film à ne pas rater, auquel toutefois on pourra reprocher un certain manque de rythme et un scénario un peu trop premier degré.Par contre Le reflet du miroir, celui de l’écran (de télévision ou de cinéma), sont donc habilement épaulée par ces allusions scientifiques. La réalité du fantastique du film s’en retrouve magistralement grandie.INCONTOURNABLE.

Excellent film d'épouvante, Prince des Ténèbres est sans conteste une des grandes réussites de John Carpenter. Etouffant et très angoissant, on est captivé par ce film d'horreur très maîtrisé et au scénario intelligent. De plus on a plaisir de voir Donald Pleasence jouait d'un film de qualité.

Film tourné avec bien peu de moyen financiers, puisqu’il n’a couté que deux millions de dollars, "le Prince des Ténèbres" est pourtant l’un des films les plus flippants des années 80. Il s’agit aussi clairement d’un des films les plus maîtrisés de John Carpenter, mais aussi et surtout l’un des plus sombres. La mise en scène de cet excellent huis-clos est de très grande qualité, la tension y est omniprésente et le scénario est vraiment bien écrit. A noter aussi les performances très convaincantes du casting qui arrive, par moment, à bien nous terrifier.

Carpenter est un maitre du cinéma, il l’utilise jusqu’à en abuser ce qui m’empêche ici de mettre une cinquième étoile. Son scénario est superbe et le déroulé cinématographique le suit scrupuleusement à la bonne vitesse…Le rythme lent du récit compensant avec bonheur le manque de budget. C’est d’ailleurs formidable de constater ce que Carpenter peut faire avec si peu de moyens financiers, cela se voit seulement si on y réfléchit. Derrière tous ces personnages plus ou moins effrayants se cache une philosophie intéressante sur les différentes religions qui nous sont plus ou moins imposées durant notre jeunesse. C’est une très bonne chose que d’y repenser avec un tel film où le mal apparaît en métaphores visuelles, le bien restant caché. Ne subsistent que la force de survie et la peur de la mort. La fin est magnifique avec un sacrifice final de toute beauté. Des films d’horreur comme celui ci qui font tant réfléchir, on en redemande.

 

Pas du tout familier avec l’horrifique, j’ai regardé ce film grâce à l’audace d’un ami cinéphile qui me l’a bien vendu. Les codes du suspens sont là, j’ai été tenu en haleine en ayant hâte de savoir les origines et le final. Mais hormis tout cela, l’aspect chasse à l’homme évidente m’a quelque peu exacerbé. Si à cela on ajoute les trames évidentes de l’épouvante. Mais qu’importe, le film fait office de véritable précurseur et est malgré tout doté d’un scénario bien travaillé (même si la religion catholique demeure un exercice simple).

Bon film. On passe un agréable moment. La bande son et l'intrigue sont très efficaces et la mise en scène est très bonne. Les acteurs s'en sortent bien. Un bon petit film réalisé par un grand réalisateur du genre. Malheureusement il a quand même un peu mal vieilli, mais ça se laisse regarder facilement, et il a tout de même conservé son efficacité. J'ai particulièrement aimé le caméo d'Alice Cooper, et j'ai moins aimé la fin, qui aurait mérité d'être un peu plus travaillée, mais dans l'ensemble, c'est pas mal.

Malgré un budget faible, Carpenter parvient à nous livrer un film d'horreur honorable ou un groupe de religieux et scientifiques affronte le "Prince of Darkness". La mise en scène, proposant quelques bonnes trouvailles visuelles, est oppressante à souhait et la BO efficace, cependant le jeu d'acteur est très hétérogène, et la narration parfois floue. L'idée de base, à savoir rationaliser des forces occultes par la science et surtout la physique quantique, est très intéressante. Il est un peu dommage que la réalisateur ne soit pas allé plus loin dans son propos. En somme, un ensemble inégal, satisfaisant comme film d'horreur mais qui aurait pu faire mieux.

 

Les maths m'assomment, je ne crois ni en dieu ( avec minuscule ) , ni en diable, je n'ai pas eu peur, je me suis profondément ennuyée, j'ai tenu une heure. Je crois que je n'aime pas ce que fait Carpenter, car, qu'ai-je aimé de lui ? Pas Halloween, en tout cas, ni " the thing ", ni " fog ", je n'ai même plus le courage de regarder un autre film de ce réalisateur, je n'aime rien de ce qu'il fait, pas mon truc, il m'endort. Comme somnifère, peut-être ?

Etrange personnage que ce John Carpenter, capable du pire (Invasion Los Angeles, Ghosts of Mars, Los Angeles 2013) comme du meilleur (Halloween, The thing, L'antre de la folie) ; Avec Prince of darkness, Carpenter transpose bien maladroitement l'ambiance du huis-clos de Assaut (parabole moderne et urbaine de Alamo) dans un contexte fantastique. Le titre ronflant du film ayant tot fait de faire également ronfler les spectateurs, dommage.

 

 

 

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