CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  162 

 

 

 

n°162
 
" Tout sur ma mère "

 

 

(1999 )-(Es,Fr)-( 1h41 )  -     Drame

 

Réal. :     Pedro Almodovar 

 

Acteurs  :  C.Roth, M.Paredes, P.Cruz .... 

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Emportés comme un manège par un tourbillon d'images et d'émotions, on rit, on pleure, on s'enthousiasme, on a envie de crier pouce et finalement on en redemande.

Tout sur ma mère est un film essentiel, un torrent d'amour fou qui coule sous nos yeux pleins de larmes, un chœur de la vie qui passe, se traîne, merde, meurt, fulgure et se transmet, une chorale où nous sommes tous invités à devenir des choristes.

Almodóvar revisite à la fois son cinéma et son passé, sans que pointe une nostalgie complaisante, avec simplement un regard sincère sur les choses qui ont été, que l'on ne regrette pas, mais que l'on aime encore.

Pedro Almodovar, avec Tout sur ma mère, nous a offerts, pour l'instant, le moment le plus jubilatoire du festival. Son dernier et certainement meilleur opus d'une filmographie pourtant riche est un mélo flamboyant digne d'un Douglas Sirk.

Almodovar nous offre peut-être là son film le plus parfait, en réunissant à peu près toujours les même ingrédients épicés, la même galerie d'énergumènes excité(e)s mais cette fois, il les dispatche autrement sur la carte de la tendresse humaine.

On a connu Almodovar joyeux et provocateur. Là il est confus et mélancolique. Comme si les voies qu'il a jadis ouvertes tournaient un peu sur place, en portes tambours affolées. C'est juste, c'est beau, mais c'est fatigant.

Pedro brode nostalgiquement son napperon sémiotique, non sans émettre un sirupeux plaidoyer pro d'homo. La greffe  ne prend pas. Et Pedro nous met là "au bord de la crise de nerfs".

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Incontestablement l'une des oeuvres les plus aboutis d'Almodovar. On apprécie la manière du réalisateur espagnol d'osciller entre le drame presque intimiste et la comédie légère et touchante, remarquablement rendue par des dialogues plus savoureux les uns que les autres, et des actrices plus émouvantes les unes que les autres.

Almodóvar brise les barrières qui séparent les personnages dits "marginaux" et d'autres qui seraient "normaux", pour tous les mettre sur un pied d'égalité. A partir de cette volonté, le film véhicule des valeurs tels que le respect, la solidarité ou encore la convivialité, mises en évidence par une réalisation dynamique et proche de ses personnages. Car si Almodóvar sait regarder la réalité du film avec une certaine gravité (le sida, l’absence d'un père, la mort d'un enfant), il sait aussi mettre de l'humour dans des scènes qui a priori ne prêtent pas à rire pour, d'une part, éviter tout misérabilisme, et d'autre part, pour faciliter l'identification du spectateur aux personnages. Et même si on note quelques défauts, notamment dans la façon de montrer les ellipses ou dans l'utilisation de la voix-off, le film est dans l'ensemble très beau, doté d'une sensibilité et d'une intelligence remarquables.

"Tout sur ma mère" demeure un film sombre dont l'histoire est fortement tourmentée. Le sujet du film que certains pourront trouver choquant, traite ici avec beaucoup de tact et de délicatesse un mal voire une blessure profonde: la perte d'un enfant. "Tout sur ma mère" se présente comme une plongée dans le monde déjanté d'une mère partant à la recherche du père de son défunt fils. Qu'elle n'est pas sa surprise lorsqu'elle voit ce que le père est devenu... un transsexuel. Le film étant un hymne à la tolérance et au pardon.

Un excellent mélo, donc avec parfois des grosses ficelles inhérentes au genre mais bon, pas grave puisque l'ensemble est de haute tenue. On retrouve des personnages très almodovaresques : femmes à la vie brisée très fortes et plein d'allant. Beaucoup d'émotion et de dynamisme, yeux humides à la vision et actrices absolument formidables.

 

C'est pas mal c'est aussi osé au niveau du scénario qui explore pas mal de choses (MST, identité sexuelle) mais je m'attendais à mieux l'histoire est sympa mais il manque un petit quelque chose et surtout plus d'émotion je suis pas insensible mais je trouve qu'il en manque.

Un film de femmes comme très souvent chez cet auteur où les destins se croisent et se décroisent avec ses obsessions habituelles (ici la prostitution et la transsexualité). C'est aussi un très bel hymne à la tolérance. Ce film a un petit côté légèrement pleurnichard qui peut agacer. A remarquer la distribution d'acteur (d'actrices) exceptionnelle dans laquelle il convient de détacher la prestation époustouflante de l'actrice transsexuelle Antonia San Juan.

Pas mal, mais rien d'exceptionnel. De très bon-ne-s actrices/eurs mélé-e-s à de moins bon-ne-s. Le scénario n'est pas si puissant que ça. Je suis pas une grande fan d'Almodovar c'est souvent moyen.

Un excellent Almodovar. Le portrait de ces quatres femmes est bien décortiqué. Tout y passe : sexe, drogue, alcool, travelos, sida... Mais que c'est triste bordel!

 

Deuxième essai sur Almodovar et deuxième déception. Visiblement je ne suis vraiment pas fan du cinéma espagnol ou, en tout cas, du style d'Almodovar. Pour ce film comme pour Volver, je trouve les acteurs (et notamment les actrices) extrêmement mal dirigées. Je ne sais pas si c'est juste moi ou pas - visiblement oui -, mais dans ces 2 films je trouve les expressions et les réactions des personnages horriblement incohérentes, absolument pas crédibles voire ridicules. Inutile de dire que j'ai souffert pour le regarder.

Pour moi, c'est un film ni beau, ni intéressant, ni bien écrit. Sous couvert de thèmes un peu inhabituels. Mais ça ne suffit pas à faire un bon film.

Ça fait un moment que je recherche le titre de ce film et quel plaisir de pouvoir l'allumer comme il se doit. Je l'ai vu en espagnol en cours d'espagnol, il y a de cela 6 ans et mon dieu quel navet, non mais quel navet. Rarement je me suis autant ennuyer, en regardant un film. Ce film est prétentieux, parfois ridicule mais surtout MOU mais MOU, non mais vraiment MOU. Bref un navton prétentieux. Comme certain pays d'Europe aime à dire, que ce sont des films "intellectuels", alors que non, c'est juste pourri.

 

 

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