CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1604 

 

 

n°1604
 
" Deux "

 

 

(2020)-(Fr,Be)(1h36)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     Filippo Meneghetti  

 

 

Acteurs:  B.Sukowa, M.Chevallier, J.Varanfrain ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Un film à la beauté foudroyante.

Premier long-métrage d'un jeune Italien installé en France, « Deux » sidère par la force et l'émotion que dégage son récit.

Ce premier film évoque avec délicatesse l’amour entre deux femmes âgées, alors que le handicap de l’une et son entourage les éloignent.

Pour son premier film, Filippo Meneghetti explore l’amour entre deux femmes retraitées. Un sujet difficile qu’il traite de manière audacieuse et simple.

Un mélodrame tout en délicatesse sur une histoire d’amour entre deux femmes, leur relation à la famille et à la maladie. Portée par ses actrices, un scénario travaillé et une mise en scène inspirée, cette œuvre saura à coup sûr toucher son public.

Les héroïnes de Deux ont l’âge avancé des amours saphiques interdits. L’actrice allemande Barbara Sukowa et la grande actrice de théâtre du Français Martine Chevallier forment un couple évident. Léa Drucker, dans le rôle de la fille, bouleverse.

Filippo Meneghetti s'amuse des mécaniques spatiales et relationnelles pour faire muter son film de la romance lesbienne au drame quasi fantastique est séduisante. Il fallait deux grandes actrices pour faire sauter le verrou d'une mise en scène parfois maladroite et programmatique.

Un premier long-métrage sincère qui évoque avec beaucoup de tendresse et de pudeur, la difficulté de vivre son homosexualité quand on a derrière soi une vie familiale des plus conformes, et celle de continuer à s’aimer malgré les affres du vieillissement.

Le film paraît d’un autre âge, faussement sophistiqué.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Vu lors d'une invitation pour une avant-première: c'est le genre de film où il faut vraiment se prendre par la main pour aller le voir, sans interprètes très connus, hormis Léa Drucker qui joue la fille de l'une des deux protagonistes, et qui est toujours aussi impliquée dans ses personnages, avec une interprétation qui n'est pas sans rappeler Jusqu'à la garde où elle a reçu le César de la meilleure actrice l'année passée. Film très touchant et pudique sur l'amour entre deux femmes d'un certain âge ou je dirai plutôt d'un âge certain, sujet certes souvent évoqué, mais pas au niveau de cette génération, et c'est ce qui fait la qualité et l'intérêt de ce beau long-métrage. Donc si le coeur vous en dit, n'hésitez pas à passer un moment avec ces deux femmes, vous ne le regretterez pas.

Nina et Mado, en apparence simples septuagénaires voisines de palier, s’aiment en secret depuis 20 ans : Nina voudrait vivre cet amour au grand jour, mais Mado n’ose pas le révéler à ses enfants. Ce film a une tonalité complexe à définir : un mélange d’angoisse (qui confine au thriller parfois) et de désarroi, sur fond d’amour et d’espoir. Ce n’est pas qu’un film sur l’homosexualité de femmes du troisième âge : c’est aussi un film sur la liberté de vivre comme on l’entend. Car quand on y pense, Mado aura été prisonnière toute sa vie des conventions sociales, que ce soit en restant mariée à un homme qu’elle n’aimait pas ou en ne vivant pas pleinement sa dernière tranche de vie. J’ai aimé voir de vraies femmes mûres filmées de près : leurs yeux, leur peau, leurs rides, leurs cheveux blancs, leurs kilos, leurs baisers, leurs caresses … Elles sont belles et elles sont loin des stéréotypes féminins dont le cinéma nous abreuve depuis toujours. 

Un des meilleurs films de ce début d'année. Quel bonheur de voir une si belle histoire d'amour, avec des personnages féminins si peu représentés au cinéma. L'interprétation est touchante, solaire, et l'on sent l'alchimie entre ces deux grandes dames du jeu. Barbara Sukowa et Martine Chevallier sont filmées avec vérité, poésie, tendresse, et une lumière rarement vue. Elles sont toujours sublimées par la caméra, que le réalisateur a su faire discrète et vraie. (Doit-on rappeler qu'il s'agit là d'un premier long?! On a hâte de voir la suite...!) L'intrigue est bien tissée, entre de beaux moments de tendresse, de douleur aussi, et quelques traits d’humour. Deux, c'est un film sur la vie telle qu'elle est : pleine de vies cachées, de secrets, d'amour, de drames et d'élan. Ne ratez pas ce film singulier, qui vient nous rappeler qu'il n'est jamais trop tard pour aimer, jamais trop tard pour vivre, ni trouver qui l'on est.

Voilà le très beau premier film d'un jeune réalisateur italien installé en France. Tout en silence et en regard, une très belle histoire d'amour entre deux femmes d'âge mur décrite avec force sensibilité, tact, finesse et émotion. Martine Chevalier et Barbara Sukowa sont formidables, le couple fonctionne parfaitement. Léa Drucker est toujours aussi juste. Un très beau film sur l'amour, et la difficulté d'aimer, maitrisé et fort (tant sur le plan du scénario que de la mise en scène), tout aussi âpre que pas facile d'accès. Plein de nostalgie et de mélancolie mais aussi plein d'espoir, Deux est une très belle surprise.

Elles sont DEUX mais il aurait pu s'agir de TROIS, tant l'amour est présent et s'entrecroise. L'amour que deux femmes se portent , l'amour filial et maternel. C'est un film sur les non-dits, les tabous et l'autocensure. C'est pudique et bouleversant. La photo est magnifique. On en ressort sans certitude si ce n'est que la norme ne compte pas, ne doit pas compter.

 

Ce drame intimiste et pudique, liant deux femmes par le sentiment le plus puissant pouvant exister sur cette Terre, tente une plongée courageuse dans les profondeurs d'un coeur amoureux quelles que soient les circonstances. Nina et Madeleine s'aiment depuis des années, mais personne n'est encore vraiment au courant, et surtout pas la famille de cette dernière. Malheureusement, un événement terrible va bouleverser leurs vies et mettre à l'épreuve cet amour ardent et sincère. La mise en scène est minutieuse et précise, les comédiens touchent par leur justesse (Barbara Sukowa, Léa Drucker, Martine Chevallier). Tous les ingrédients d'un excellent film étaient pourtant réunis, mais je n'ai finalement pas été si bouleversé, la faute à une intensité et une trame assez monotones dans l'ensemble. Un hymne à l'amour profond mais manquant de saveur et de charme véritable.

DEUX m'a procuré des sentiments mitigés. Le jeu des actrices principales est excellent, mis en lumière par la photo, les gros plans où l'on lit les expressions des visages. L'histoire est forte, et l'amour domine tout au long de cette histoire. Cependant,, un aspect m'a beaucoup moins plu: l'atmosphère angoissante autour du personnage de Nina. On ne sait si le film va sombrer dans le thriller. Le personnage aimant devient envahissant (toujours sur le palier ou à espionner le va-et-vient chez la voisine) et dérangeant alors qu'elle ne cherche qu'à aider son amante. Cette atmosphère est un peu trop angoissante et ne cadre pas tellement avec le message du film.

 

Un téléfilm pétrifiant d'ennui comme une visite dans un service de gériatrie. Des comédiennes qui assurent malgré une réalisation fade, impersonnelle, molle, télévisuelle. Peu convaincant et cher payé la place de cinéma pour ce téléfilm qu'on risque de voir très vite sur Arte.

Quel ennui ... la réalisation est d une platitude extrême, avec quelques affèteries de mauvais goût. Le scénario ne tient pas, c'est surligné. Le realisateur semble avoir plus d amour pour une poele qui cuit trop fort des legumes sur une plaque electrique que pour ses personnages. Notamment les secondaires qui sont chargés de betises pour bien accentuer les "injustices". Seule Barbara Sukowa vaut le coup d oeil. Dommage car l histoire de ce couple méritait mieux!

On avait vu des films qui parlaient de l'homosexualité, ce qui déjà en soit énerve, vu le battage médiatique fait, mais ici c'est du re-vu et re-revu une centaine de fois dans le cinéma français sur ce thème là. Même à coté de ça Portrait de la jeune fille en feu parait meilleur. Ce film est affligeant, une vraie plaie. Un film qui ne sert pas du tout la femme et la France, il aurait mieux valu proposer Le Soleil Reviendra de Cheyenne Carron que cet immonde torchon.

 

 

 

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