CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1603 

 

 

n°1603
 
" Arlington Road "

 

 

(1999)-(Am)(1h57)  -       Thriller  

 

Réal. :     Mark  Pallington   

 

 

Acteurs:  J.Bridges, T.Robbins, J.Cusack ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Le monde est détraqué. Arlignton Road est là pour nous le confirmer. Avec, dans le rôle du gentil, un Jeff Bridges bouleversant en paranoïaque qui voit le mal partout et, dans celui du méchant, un Tim Robbins machiavélique.

Voici un réalisateur qui prétend allier la tradition et l'invention. Le souci du public et son ambition personnelle. On espère qu'il pourra récidiver

A la vision d'Arlington Road, on sent indéniablement les contraintes de rentabilité hollywoodienne qui enferment le film dans un canevas traditionnel alors qu'il jouissait d'une équipe exceptionnelle. Un bon moment, sans plus.

Plutôt bien filmé, avec de belles scènes de poursuite, (le film) pâtit cependant d'un démarrage lent avant de nous imposer, dans sa dernière partie, une action un peu lourde.

Dommage que le cinéaste passe complètement à côté de son sujet, sans doute trop fier de l'audace et de la noirceur de sa conclusion, plutôt surprenante

Le face-à-face entre Robbins et Bridges est décevant, leurs personnages s'appauvrissant à mesure que le film avance.

Si Arlington road appartient au genre du thriller, il n'en présente malheureusement pas les qualités : le rythme poussif s'étire sur deux longues heures, les dialogues pseudo psychologiques sont trop nombreux et toujours aussi naïfs.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Que faire quand on soupçonne ses voisins d'être terroristes et que personne ne vous prend au sérieux? C'est à cette angoissante question que doit répondre un professeur d'université confronté à un terrible cas de conscience! Cet homme est-il devenu paranoïaque ou a-t'il mis le doigt sur une conspiration meurtrière? L'intrigue, magistralement ècrite par Ehren Kruger qui tire son inspiration de l'attentat d'Oklahoma City de 1995, maintient le doute jusqu'aux dernières minutes d'un thriller époustouflant qui trouve le point d'équilibre entre psychologie et action! Jeff Bridges, qui fait une prestation mémorable, apporte la dose de déraison nècessaire à son personnage de détective improvisé tandis que le duo machiavélique Tim Robbins-Joan Cusack se révèle impeccable en couple trop parfait pour être honnête!

Original, immersif, angoissant, le surprenant Arlington Road de Mark Pellington étonne par sa réalisation inspirée. Doté d'un scénario brillant aux ramifications inattendues, signé Ehren Kruger (The Ring 1 & 2, La Porte des Secrets, Transformers 2 & 3...) et d'un casting haut de gamme (Jeff Bridges, Tim Robbins...) le métrage s'affirme au final comme un magistral thriller paranoïaque.

On se doute assez vite que les voisins de Jeff Bridges ne sont pas aussi clean qu'ils ne voudraient le faire croire. Ce couple, formidablement interprété par Tim Robbins et Joan Cusack, rappelle les "méchants" que filmait Alfred Hitchcock jadis. Un rien trop gentil pour être honnête, un rien trop souriant pour ne pas être très inquiétant. Autres réminiscences hitchcockiennes : la scène ou Jeff Bridges, en dépit de l'opposition d'une fillette au regard dur, s'introduit dans la maison des voisins afin de savoir si, oui ou non, ils sont les dangereux criminels qu'ils soupçonne. Le point fort : une fin surprenante.

L'exemple même du thriller paranoïaque de l'avant-11 septembre, "Arlington Road" est un film qui arrive très bien à instaurer une atmosphère très particulière dès les premières images qui s'avère prenante. Mark Pellington arrive à mener l'ensemble avec beaucoup de souffle et impose une mise en scène très élaborée qui ne ménage pas le spectateur en rebondissements et parvient sans mal à créer l'angoisse. Et si le final, qui devrait laisser coi beaucoup de spectateurs, ne m'a pas paru aussi surprenant, alors qui l'est incontestablement, c'est uniquement parce que j'en ai vu un similaire dans un thriller politique des années 70. L'interprétation est à la hauteur du reste, en particulier Jeff Bridges et Tim Robbins très impressionnants. Un très bon thriller.

Je ne m'attendais à rien de spécial avec ce petit thriller paranoïaque et bien dites-moi, c'est pas mal du tout, efficace, flippant, trouble et indistinct jusqu'au bout de sorte qu'on reste sur le cul quand le dénouement se point enfin, amoral au possible, "anti-conventionnel" si lin se réfère à ce genre souvent brossé dans le sens du poil… Pour cette lente montée en puissance d'une paranoïa plus vraie que nature, pour ce final dantesque, Arlington Road se mérite ! Une critique de l'époque résumait ainsi : "Le monde est détraqué. Arlignton Road est là pour nous le confirmer. Avec, dans le rôle du gentil, un Jeff Bridges bouleversant en paranoïaque qui voit le mal partout et, dans celui du méchant, un Tim Robbins machiavélique". Fortiche la série B. Avec un grand B.

 

Le film commence assez étrangement : un jeune garçon, le bras ensanglanté, titube dans la rue où il réside. Michael Faraday (Jeff Bridges), qui rentre chez lui, s’arrête juste à temps pour ne pas l’écraser avec sa voiture, et voyant l’enfant blessé, il l’emmène illico presto à l’hospital. Après que le gamin ait été soigné, il apprend que cet enfant est en fait le fils de voisins ayant emménagé récemment chez lui. Il trouve cela étrange le fait qu’il n’ait jamais parlé avec eux. Ces voisins sont assez discrets, voire même bizarres. Faraday, qui a perdu sa femme à cause d’un groupe terroriste, décide alors de mener son enquête. J’ai trouvé la première moitié de ce film longue et trop lente. C’est bien de raconter l’histoire, mais certaines longueurs auraient pu être évitées, car elles nous font perdre le fil de l’histoire. Cette première partie est aussi assez décousue. On ne voit pas réellement le but de ce film. Par contre, la deuxième partie est tout simplement terrible ! J’ai rarement été aussi scotché à la fin d’un film. Le suspense est de la partie, et la fin est tout simplement extraordinaire !

Un film placé un peu à l'écart de la production hollywoodienne hebdomadaire. Sans doute encore marqué du sceau des premiers attentats qui ont secoué l'Amérique au cœur des années 90, dont le plus retentissant fut celui perpétré au moment des JO d'Atlanta. A mi chemin entre le thriller et le film politique, cet Arlington Road ne parvient pas toutefois à véritablement décoller. Trop d'invraisemblance, trop d'incohérence minent un scénario pourtant bien ficelé en collant au plus près d'une famille américaine modèle. Dommage car l'interprétation de Jeff Bridges, encore une fois impeccable, méritait un meilleur sort.

Un bon petit thriller paranoiaque aux rebondissements incessants,une véritable lutte psychologique entre jeff bridges et le terroriste incarné par tim robbins,la mise en scène fait que parfois c'est un peu longuet et ennuyeux et l'idéologie est expliqué de manière assez maladroite.La fin est assez frustrante et le"héros"(jeff bridges) est un personnage assez antipathique,alors est ce fait de manière volontaire?je ne sais pas.

 

Je n’ai pas aimé. D’abord cette plaie américaine de ne pas savoir démarrer correctement une histoire : la première heure est vraiment soporifique. Ensuite les nombreuses invraisemblances, dont la pire est ce copain agent du FBI qui ne lève pas le petit doigt alors que ce prof de terrorisme attire son attention sur ce voisin pas net. Enfin, la morale franchement contestable de cette histoire, avec la victoire du méchant et la fin du gentil : cela serait acceptable s’il ne s’agissait pas de terrorisme,

S'attaquer aux milices d'extrêmes droites américaines est plutôt méritoire, mais, à la vision du film, un malaise demeure quant aux réelles motivations des auteurs. Vu la lourdeur de la mécanique (le récit n'est pas à une invraisemblance près, la caractérisation des personnages est proche de la caricature) on a d'avantage l'impression qu'il s'agit ici d'un simple prétexte pour créer l'effroi. Tout cela demeure donc bien superficiel dans l'étude de caractère (et les deux comédiens principaux ne font pas dans la dentelles) et assez indigeste en tant que mécanique à suspens - le retournement final est certes "gonflé", mais surtout complètement improbable. Le pire étant finalement la soi-disant position morale que le film défend, prétextant le discours politique (dénonciation facile) alors qu'il ne s'agit d'une "ficelle" de plus dans la boîte à outil du faiseur de thriller lambda.

 

 

 

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