CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1594 

 

 

n°1594
 
" Les Chariots de Feu "

 

 

(1981)-(Am,An)(2h05)  -      Drame historique  

 

Réal. :     Hugh  Hudson  

 

 

Acteurs:  N.Havers, I.Holm, J.Gielgud ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Chariots of fire est tellement plus que sa bande son culte, c'est un monument de cinéma. La trame sportive sert de fond à une exploitation de la religion dans les milieux ultra-conservateurs britanniques des années 20. Mais pas dans les aspects politiques ou sectaires du terme, qui sont simplement observés et restitués, non, dans la façon dans les gens vivent la religion, la ressentent, la respectent. Cette humanité est dans chaque plan du film. Elle entraîne des dialogues splendides, Enfin, il y a ces images de foule, d'une maîtrise inouïe . Je ne me lasse pas de revoir ce film parfait, où le sport et l'histoire se chevauchent avec humanité. Un pur chef d'œuvre. 

Classique du cinéma à la bande originale de légende, « Les Chariots de feu » de Hugh Hudson est une réussite quasi-totale sur tous les points. Biopic des athlètes britanniques Abrahams et Liddell, le film retrace une époque où leurs destins s'entrecroisèrent aux environs des J.O de Paris de 1924. Malgré quelques écarts vis-à-vis de la réalité, l'histoire se suit avec beaucoup d'intérêt et les personnages sont très charismatiques et attachants, chacun à leur manière. Si le film en lui-même reste étonnement méconnu du grand public, il n'en est pas de même pour sa bande originale. La musique du film signée Vangelis, faisant partie des plus célèbre de l'histoire du cinéma, nous offre des scènes d'une splendeur rare qui parviennent à transmettre tristesse et joie conjointement. 

Un film sur la course, et plus précisément sur deux coureurs aux personnalités diamétralement opposées. Le film traite également du dépassement de soi et de l'amitié. Les acteurs, bien que peu connus, sont excellents. Les personnage ont de la profondeur, et même si on peut regretter quelques longueurs, celles-ci aident à comprendre les personnage. Enfin le final est magnifique et que dire de la musique, qui encore aujourd'hui reste très célèbre. Un film qui pour moi mérite son oscar du meilleur film.

 

Une simple compétition de course à pied avec un léger fond sur le dépassement de soi et l'atteinte de ses objectifs, voilà ce que propose "Les chariots de feu". On suit l'évolution et l'ambition de deux athlètes cherchant à se dépasser pour des raisons propres à chacun sous une réalisation molle et en manque d'entrain. Il n'y aura rien de véritablement étonnant dans "Les chariots de feu", si ce n'est cette double histoire réunie autour d'un même combat. On s'attendait à mieux de ce long-métrage considéré comme classique...

Les Chariots de feu : Un film sur le sport et plus particulièrement l’athlétisme. C’est aussi un film de valeur : sur l’amitié, le dépassement de soi, les convictions mais aussi la peur et le manque de confiance face a la victoire. Car, j’ai remarqué que dans ce film, il y a certes des phases d’entrainements, de courses et de sports mais il y en a pas tant que ça par rapport a la durée du film, et en plus, elles sont très courts car c’est de la rapidité le sport pratiqué dans le film. Donc, cela pourrait jouer sur le rythme du film car c’est très bavard et c’est surtout de la démonstration et de l’entraînement. Il faut dire qu’en deuxième partie du film, c’est un peu lent, de plus, on suit deux personnes en même temps, donc c’est un peu fouille. Mais, le grand avantage et le risque prit par le film, ce n’est pas que un film porté sur le sport, mais sur l’entre deux, la réflexion, la peur de perdre… C’est plus psychologique et humain comme film et c’est là quand même que le film devint intéressant. 

En 1919, en Angleterre, Harold Abrahmas démarre sa première année d'études. C'est là qu'il réalise pour la première fois l'exploit de parcourir le périmètre du collège en un temps record. Courir est pour lui un besoin, au delà de la passion. Il décide donc de concourir pour les Olympiades de 1924... Malheureusement, le film ouvre des thématiques maladroitement confuses, dans un scénario qui ne dit en fin de compte pas grand-chose. On pourra retenir une très bonne réalisation de Hugh Hudson. Bref, on suivra donc sans déplaisir l'évolution des athlètes, mais de là à frémir à leurs exploits...

 

L'un de ces films totalement éclipsés par leur propre bande originale. Le constat est bien évidement flatteur pour Vangelis mais beaucoup moins pour Hugh Hudson. L'idée scénaristique était pourtant plaisante. Proposer les destins croisés de deux athlètes permettait a priori d'accentuer l'intérêt du récit. En outre, l'événement historique servant de background, à savoir les JO français de 1924, ne pouvait que passionner le public chauvin que nous sommes. Enfin, la thématique religieuse, assez rarement associée avec celle du sport, s'avérait passionnante. En dépit de ces conditions favorables, Hugh Hudson ne parvient à faire guère mieux qu'un téléfilm. La première demi-heure est particulièrement brouillonne. On passe d'un personnage à l'autre. On revient quelques mois en arrière avant d'être de nouveau basculé dans le présent. Bref, c'est pénible à suivre.

Chariots of Fire, considéré par beaucoup comme un classique du cinéma, est surtout un film largement surcoté qui, on ne sait comment, a réussi à gagner 4 Oscars dont les convoités meilleur film et meilleur scénario. Les 30 premières minutes sont particulièrement pénibles car très mal structurées: Hugh Hudson s'emmêle les pinceaux dans les portraits des personnages et les époques, enchainant tantôt scènes du présent pour revenir dans le passé puis à nouveau dans le présent. La suite n'est pas mieux et l'intrigue ne fait qu'évoluer dans une totale linéarité y compris aux JO censés être l’apothéose mais qui ne sont en fin de compte qu'un soufflé qui retombe. 

Nominés et récompensés plusieurs fois, aujourd'hui élevés au rang de film culte, je dois bien avouer que ces « Chariots de feu » m'ont bien plus ennuyé qu'intéressé. De nature, je ne suis pas un adepte du film historique et pour que ça me branche, faut que ça soit quasi parfait ou suffisamment enthousiasmant. Là, j'ai pas eu mon compte, très clairement. Ça aurait pu être bien, même très bien, mais en fait non, c'est juste barbant à souhait. Impossible de compter le nombres de scènes s'étirant en longueur et où ça piaille pour grand chose. Et manque de pot, faut en plus que les personnages soient des péteux arrogants et pédants. Finalement, ce film pro-britannique et parfois limite prosélyte ne doit son salut qu'à ses séquences sportives (et encore, elles manquent d'intensité à cause de ralentis pas forcément utilisés de la manière la plus judicieuse qui soit) et à la superbe musique de Vangélis. Trop maigre pour me convaincre.

Quel ennui. J'ai attendu 20 ans pour visionner ce "chef d'oeuvre" dont les caractéristiques notables sont: - scénario et dialogues insipides (un peu de sucre dans beaucoup d'eau, des situations prévisibles voire téléphonées, des grands discours plats) - réalisation convenue et maladroite (aucune audace, plans de coupe et raccords insupportables) - acteurs caricaturaux et platreux - jolis costumes Bref, 2 heures de jolis costumes sans surprises sur fonds de ralenti... quel ennui !

 

 

 

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