CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1544 

 

 

n°1544
 
" L'étau "

 

 

(1969)-(Am)(2h07)  -      Thriller d'espionnage  

 

Réal. :     Alfred  Hitchcock   

 

 

Acteurs:  F.Stafford, D.Robin, J.Vernon, P.Noiret ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film d'espionnage "bondien", les gadgets en moins et la vision hitchcockienne du couple en plus. Tromperie, duperie et rebondissements à foison sont au programme sans le moindre temps mort. Dynamique et passionnant.

Considéré comme un des moins bons Hitchcock, "L'Etau" (titre français bof-bof ; titre original, "Topaz", nettement plus intéressant, car énigmatique) reqste cependant un très grand film d'espionnage de guerre froide. Sur fond de crise des missiles de Cuba (le film se passe en 1962), un divertissement très bien foutu, bien écrit (même si le scénario est, effectivement, vachement tortueux, il accumule les pistes), mais pas très bien interprété pour l'ensemble de la distribution Frederick Stafford est vraiment plat comme une sole, je trouve. Mais voir Piccoli et Noiret converser en anglais (non doublés pendant le tournage !) reste assez intéressant, et le film, dans son ensemble, est un de mes préférés de Hitchy. Pas son meilleur, c'est clair, mais assurément pas le ratage qu'on pense. Il faut juste faire abstraction du simple nom de Hitchcock pour bien aprpécier ce thriller d'espionnage à la photographie datée et glaçante.

L'exemple même d'un pays aux mains de fonctionnaires froids & vicieux prêts à tous les coups pour obtenir plus de pouvoir, faiseurs numéro 1 de problèmes. D’autre part l’intrigue virvoltante de ce polar d’espionnage et fable sur les pays de l’est ou les secondes mains et les traîtres échouent au milieu d'innocents heros est une perle du genre.

Je dois sûrement surnoter ce film mais je l'aime beaucoup pour le passage à Cuba et l'histoire amoureuse du héros.Hitch se régale d'ailleurs et qui ne se régalerait pas à filmer en gros plans Dany Robin,et surtout Karin Dor la superbe héroïne des films de Harald Reinl? C'était au temps ou l'on pouvait contempler les gros bisous et les larmes qui coulent.Ils existent toujours, mais c'est la suite qui est montrée.Ne pouvant raconter le scènario ,simpliste mais parfait ,sur la guerre froide.

 

Un film assez inégal mais plaisant. Des scènes absolument sidérantes (le magasin de porcelaine, les rencontres du fleuriste) mais aussi des scènes longuettes (le repas à Paris). Si le scénario n'est pas mauvais, le film pêche surtout par un manque de charisme des acteurs. Une autre défaillance réside dans le fait qu'il n'y ait pas d'acteur principal, pas de héros mais une multitude de personnages. Cependant, le film s'avère relativement bon, mais est éclipsé par la remarquable filmographie d'Hitchcock.

On aurait tort de sous-estimer les films d'espionnage d'Alfred Hitchcock ("Correspondant 17", "4 de l'espionnage", "Les 39 marches" sont des petits bijoux. L'étau est arrivé en France au pire moment, le rideau déchiré avait déjà eu du mal à passer (alors que c'est un très bon film) mais là on est en pleine guerre du Viêt-Nam, les Etats-Unis n'ont pas la cote et Cuba est idéalisé. "On ne saurait montrer Cuba sous un mauvais jour". Or c'est exactement ce que fait Hitchcock. Mais toutes ces considérations nous éloignent du film certes desservi par un acteur mollasson mais renfermant des morceaux d'anthologie et une narration certes classique mais dans laquelle la patte du maître est bel et bien là.

Le film a été descendu en flamme pour de multiples raisons, la première étant qu'il était en ces temps-là mal venu de critiquer Cuba, longtemps considéré comme un joli pied de nez à l'impérialisme américain. Il serait peut-être temps de dépasser ça, même si le manichéisme du film peut agacer. Frederick Stafford constitue clairement une erreur de casting et a autant de charisme qu'un vendeur de double vitrage. Et puis il y a cette fin, sans panache, bâclé… On aurait aussi aimé quelque chose de moins linéaire, des choses qui nous surprennent. Mais à part ça, nous avons là un film d'espionnage qui tient parfaitement la route avec quelques scènes fabuleuses et un suspense efficace. Karen Dior est superbe, et si Michel Piccoli est quasi transparent, Philippe Noiret nous fait une numéro de composition tout à fait étonnant. D'accord, c'est un petit Hitchcock mais il vaut bien mieux que sa mauvaise réputation.

Bien trop longue et compliquée, cette histoire d'espionnage déçoit rapidement car Hitchcock ne parvient pas à conserver suffisamment notre intérêt pour son oeuvre. Un film correct, donc, mais largement inférieur à ce que le maître du suspense nous a habitués...

 

Si dans l'absolu "L'Etau" n'a rien de honteux et se regarde sans déplaisir, il s'avère néanmoins une grosse déception surtout vu le nom du réalisateur. Le maitre nous fait suivre des agents Américains qui font évader un haut fonctionnaire Russes et sa famille pour en tirer des informations et leurs périples vont les emmener entre États-Unis, Cuba et France. Pourtant l'idée est intéréssante, c'est très teinté guerre froide, mais Hitchcock avait réussi à nous captiver avec "Le rideau déchiré", mais là ça ne marche pas complètement, et hormis la parti à Cuba qui est superbement faite, le reste est parfois étiré inutilement et surtout ne passionne guère. C'est dommage, j'ai vu énormément de films de Hitchcock et c'est difficile de croire que c'est l'auteur de "Rebecca", "Les Enchainés", "Psycho" ou encore des films comme "Une femme disparait" qui ait fait ce film. A éviter pour ne pas être déçu par Hitchcock.

Un début réussi au Danemark et une excellente BO de Maurice Jarre, voici les deux seules choses que j'ai trouvé de bien dans ce film très médiocre. L'intrigue n'est pas du tout convaincante, le film est globalement ennuyeux, les personnages incarnés par des acteurs fades n'ont pas la moindre consistance et le final est bâclé. Voici ce que j'ai envie de dire sur ce film qui est pour moi le plus mauvais d'Alfred Hitchcock, et sur la base que j'ai vu pratiquement 40 films du réalisateur. Difficile de croire que c'est au même réalisateur qu'on doit des chefs d'oeuvre comme "La Mort aux trousses" ou "Les Enchainés", déplorable.

C’est une rare fosse note dans la partition d’Hitchcock, mais c’est quand même une fausse note. Le récit noué de fils blancs, pas très précis, certainement confus, court-circuite un suspense semblable à une ampoule défaillante qui clignote. Le casting prestigieux, quant à lui, ressemble à de beaux oiseaux immobiles qui n’ont rien à becqueter dans une cage en acier.

Tourné entre " Le Rideau Déchiré " et " Frenzy ", ce 55ème long métrage d'Alfred Hitchcock est clairement l'un des moins réussi du réalisateur. Cette histoire d'espionnage possède un premier quart d'heure assez intéressant, par contre le reste de l'oeuvre se suit avec beaucoup d'ennui, et à part sur certaines séqeunces, on arrive jamais à retrouver le style qui à fait la renommer du metteur en scène. En plus, l'ensemble de la distribution n'est vraiment pas à la hauteur, notamment en ce qui concerne Frederick Stafford qui manque cruellement de charisme par rapport au personnage de André Devereaux, et qui est à mon sens une grossière erreur au niveau du casting. En fait, les seuls atouts de ce film sont à mettre à l'actif d'une part de Maurice Jarre qui signe un partition musicale vraiment agréable à écouter, et d'autre part de Jack Hildyard qui nous offre une photographie assez soignée dans son ensemble. Il s'agit donc au final d'une oeuvre clairement décevante de la part d'un tel metteur en scène et que l'on à du mal à visionner jusqu'à la fin.

 

 

 

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