CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1542 

 

 

n°1542
 
" Inferno "

 

 

(1980)-(It)(1h50)  -      Fantastique,  Epouvante  

 

Réal. :     Dario  Argento  

 

 

Acteurs:  S.Pitoëff, D.Nicolodi, L.Mc Closkey ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Deuxième volet de la saga " Les Trois Mères " ( le premier étant le mythique " Suspiria " et le troisième sera l'exécrable " La Terza Madre " ) , ce long métrage de Dario Argento restera sans doute comme l'un de ses plus réussis. L'histoire est vraiment prenante, certaines séquences s'avère marquantes - notamment celle se déroulant dans l'amphitéatre où apparait la sorcière avec son chat - et surtout la magnifique photographie - grâce à l'utilisation de filtres rouges et bleus - de Romano Albani fait que l'on prend vraiment plaisir à visionner cette oeuvre particulièrement baroque de Dario Argento.

Dans sa veine Giallesque je reste fan de Tenebre ou de Profondo Rosso, mais il faut bien reconnaître qu'Inferno est à part dans l'oeuvre d'Argento, un poême macabre qui aurait pu exister sous la plume d'Edgar Allan Poe. Peut-être même le film le plus effrayant de tous les temps, carrément !  Pour dire le fonds de ma pensée, si Inferno avait été un film de David Lynch ou de Stanley Kubrick, il serait aujourd'hui considéré comme une référence du "cinéma mental" et ferait comme Shining ou Mulholland Drive l'objet d'un culte sans fin à travers le monde. Décidément, étrange est le destin de l'oeuvre de Dario Argento à tout jamais sous-estimé !

 

Je préfère définitivement Dario Argento dans sa période fantastique / épouvante. Avec Inferno, on retrouve le style déjà expérimenté dans Suspira. Des lumière et des décors aussi somptueux qu'irréels qui donnent au film des allures cauchemardesques, le tout agrémenté d'une musique psyché très typée années 80. Pas grand chose de neuf, donc. Mais le style "Argento" est tellement atypique qu'il ne peut pas nous laisser indifférents. Soit on aime, soit on déteste. Pour ma part, je kiffe ma race !

Après le succès de "Suspiria", Dario Argento semble vouloir limiter la prise de risque, et se lance dans "Inferno", qui traite du même thème (la sorcellerie). Cette fois l'action se déroule principalement à New York, autour d'un immeuble ensorcelé dont plusieurs occupants seront tués. La première déception est le fait que "Inferno" ne cherche pas à innover. Outre la similitude du sujet, on y retrouve une esthétique proche de celle de "Suspiria", avec des décors et des lumières baroques, jouant essentiellement sur le rouge et le bleu. L'ambiance est ainsi réussie mais peu originale. En revanche, on notera une BO assez recherchée. Le second problème du film est l'intrigue peu passionnante, se résumant à une série de meurtres avec un fil conducteur fébrile, et un scénario diffus. C'est dommage car les séquences de meurtre, bien que moins brutales et moins efficaces que dans d'autres film d'Argento, demeurent assez angoissantes. Au final, "Inferno" est un film d'horreur appréciable, mais moins marquant que "Suspiria".

Encore une fois, de très belles images, un goût pour les couleurs qui nous font aimer le film. Après il y a le côté kitsch et la musique nettement moins intéressante dans ce deuxième volet. Et le scénario qui ne tient pas du tout la route. A voir tout de même, c'est un univers intéressant.

Argento a des visions vraiment très fortes et un sens de l'image certain, par contre quand le scénario ne suit pas, rien à faire, on décroche, c'est vraiment dommage.

Dario Argento a le chic pour nous raconter des histoires hallucinantes et hallucinatoires... Dans cet "Inferno", il multiplie les décors baroques, les plans bizarres et les lumières plus que colorées, mais nous perd dans une sombre histoire de "Mater", servie par des acteurs au jeu plus qu'approximatif, utilisant à l'excès une musique omniprésente qui dessert souvent l'ambiance et des effets spéciaux (surtout sur la fin) qui frisent le ridicule... Mais bon, le film a son charme et se laisse voir malgré tout.

Le film a vielli, c'est évident , mais il y'a encore des fulgurances visuelles qui n'appartiennent qu'à Dario Argento. Seule la musique de Keith Emerson exaspère par son côté pompier.

Inferno est le deuxième volet de la trilogie des trois mères, après le magnifique Suspira et avant le désastreux Mother of Tears. Je dirai qu’en termes de qualité, il se situe également entre les deux : pas un chef d’œuvre mais pas une bouse non plus. Dario Argento a visiblement fait l’économie d’un scénario pour se focaliser sur la mise en scène. Sur ce point, il faut reconnaitre qu’on en a pour son argent. On assiste à une série de meurtres plus inventifs et sadiques les uns que les autres, filmés avec brio dans une bâtisse somptueuse et inquiétante sur fond d’alchimie. En revanche, la direction d’acteur (qui n’a jamais vraiment été le fort de l’ami Dario) est particulièrement mauvaise et la fin m’a parue un peu ridicule. Comme un léger sentiment d’inachevé…

 

Deuxième métrage de la trilogie des Mères après Suspiria, Inferno n'a de classe que son affiche et sa musique. Ces deux qualités en moins, c'est pratiquement un navet auquel l'on fait face. Ennui, ennui, ennui, c'est ce que déclenche Dario Argento avec ce film, en ajoutant bon nombre de scènes totalement invraisemblables, des personnages plus bêtes les uns que les autres et une finalité ridicule. Ça en devient vite navrant et désespérant tant le gâchis est énorme.

Un rythme peu soutenu, alors qu'au contraire la musique est très entrainante ! Un paradoxe qui se tient egalement dans le fait que le réalisateur soit très réputé, mais qu'au final ce film soit pas très abordable, ou du moins, peu compréhensible ! Le scenario est très faible, et les effets speciaux, sont pas beau, limite risible (l'attaque des chats, celle des rats, ou le squelette de fin), mais certaines scènes auraient pû faire vraiment peur, si les acteurs avaient simplifié leurs jeux (l'homme qui se débat trois heures contre des rats, ou la femme dans le bassin contre le cadavre). Enfin, une habitude qui semblait tenace dans les années 80 et notamment en Italie, celle de maltraiter les animaux.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA