(2006)-(Am)(1h59)  -      Drame historique, Biopic  

 

Réal. :     Stephen  Frears   

 

 

Acteurs:  H.Mirren, J.Cromwell, A.Jennings ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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C'est plus qu'habile, c'est admirable. Le jury de Venise ne s'est pas trompé en distinguant Peter Morgan au titre du scénario comme il ne pouvait que couronner Helen Mirren en Elisabeth.

une comédie du pouvoir plus humaniste que critique, saupoudrée d'un humour à froid très british et emmenée par des acteurs tout simplement formidables.

" The Queen " est un film vivant. C'est aussi un film drôle, mais qui évite le piège de la caricature, nourri d'une foule de détails d'une précision confondante, porté par une réalisation et un montage auxquels leur virtuosité donne l'apparence de la simplicité et de l'évidence.

Portrait inattendu et proprement jubilatoire de la Reine  Un humour british savoureusement pincé et cinglant qui se mélange à une réflexion amère sur la solitude

Une troupe de comédiens irréprochables retrace cette irruption de la modernité dans l'univers obsolète de Buckingham Palace. Dans "The Queen", compassée, dépassée, la reine ne s'amuse pas. Nous, oui.

Une histoire d'une rare justesse et d'une formidable crédibilité. Jamais caricatural, souvent caustique et drôle, parfois émouvant  The Queen est tout simplement royal.

 Pétrie de préjugés mais honnête et digne, Elisabeth II y apparaît comme une femme d'une intense intégrité. The Queen, sous ses airs de jouer avec le feu iconoclaste, tresse ainsi une super-couronne, sinon à la monarchie, du moins à sa représentante.

Le plus déplaisant dans ce cinéma c'est la façon de se défaire subitement de son apparence de comédie narquoise, au profit d'une solennité atroce dans les moments de pathos

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Afin de nous conter, dans le détail, les événements survenus après le décès de Diana, le grand réalisateur britannique nous propose un audacieux et savant mélange d'archives télévisuelles ainsi que de scènes de fiction interprétées par des acteurs plutôt ressemblants aux protagonistes réels. Avec raison car la mayonnaise prend magnifiquement. Aussi et surtout grâce à l'énorme talent d'Helen Mirren, littéralement habitée par le personnage de la Reine. Remarquable...

Un film édifiant sur l’événement qui a le plus marqué la Grande-Bretagne depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La mort de Diana a eu l'effet d'un coup de tonnerre sur le Royaume et sur la Couronne. En effet, la Reine a été ébranlée par cet événement et celui-ci a forcé la Monarchie à évoluer sur certains sujets. Et tout cet aspect est très bien montré à l'écran. Montrer cette partie du règne d'Elizabeth II, au moment où elle a le plus de doutes et qu'elle pense à abdiquer, est intéressant et très pertinent. Montrer le rôle de Tony Blair était aussi important et captivant pour le spectateur. Le mélange des scènes du film et des images d'archives fonctionne très bien. Rien à dire sur le casting XXL avec Helen Mirren, James Cromwell, Michael Sheen et j'en passe... Globalement on en apprend beaucoup sur un des événements majeurs de ce XXème siècle et on ne s'ennuie pas.

BAFTA du Meilleur Film. Une biographie intéressante réalisé par Stephen Frears et écrit par Peter Morgan (Golden Globe du Meilleur Scénario) qui se concentre sur les jeux de pouvoirs, les rapports avec les médias et le public. L'histoire revient sur les relations entre la Reine Élisabeth II et son Premier ministre, Tony Blair, montrant leurs rapports de force dans les jours qui suivirent la mort de Diana, la Princesse de Galles qui cause une vague d’émotion populaire. Helen Mirren (Oscar de la Meilleure Actrice) est remarquable dans le rôle de la Reine Élisabeth II et Michael Sheen est excellent dans le rôle dans le rôle de Tony Blair. Avec de bons seconds rôles : James Cromwell, Helen McCrory, Alex Jennings, Roger Allam et Sylvia Syms.

De la même manière que dans Frost/Nixon, le scénariste Peter Morgan nous offre un duel tendu et fascinant entre deux figures que tout oppose a priori. Et pourtant... Frears démonte de manière fascinante les liens ambigus qui lient la monarchie, le peuple et les élus du peuple. La conclusion implacable où les rois ne sont que les marionnettes du peuple est quelque peu nuancée par l'excellent personnage de Tony Blair. On regrettera juste peut-être cette volonté de mimétisme aux personnages réels qui exacerbe le côté "performance d'acteur". Dans le même registre, Frank Langella en Nixon qui ne cherchait pas le mimétisme (physique du moins) était bien plus convaincant.

Au travers d'une lutte de classes entre l'aristocratie de la famille royale britannique et la masse populaire représentée par Tony Blair, un film intéressant sur les conséquences du décès de Lady Diana. Si Michael Sheen est plutôt bon dans son interprétation du premier ministre anglais, Helen Mirren, elle, colle parfaitement au personnage de la reine Elisabeth II. Agréable, un rythme assez lent mais un film suffisamment étoffé pour susciter l'intérêt jusqu'au bout.

Quelque peu déçu de ce film où les notes et les critiques faisaient entrevoir un bon film. Déçu par le manque de rythme et finalement, par le manque d'intérêt et de suspense lié à cette affaire, suite à la mort de Lady Diana. En plus, je trouve que le regard donné à la famille royale (famille comme tout le monde qui va a la pêche, à la chasse, fait des barbecues) est un peu trop simpliste, alors que ce doit être un peu le contraire je pense. Bref, c'était pas des plus passionnants, et puis concernant l'interprétation de Helen Mirren, il est très bien, sans être toutefois extraordinaire. Pour moi, la bonne surprise vient de Michael Sheen, très convaincant en Tony Blair.

Le film relate la réaction de la famille royale, principalement la reine, sur la mort de son ex belle fille, Lady Diana. Malheureusement, on n'échappe ni au folklore, ni aux convenances britanniques qui alourdissent fortement le film. Nous avons également quelques réactions du peuple britannique sur l'attitude politique et de la famille royale et son utilité au sein du pays. Il vaut plus ou moins le coup d’œil pour les images d'archives de la Lady mais dans l'ensemble, je trouve cette fiction trop romancée dans les propos du couple royal et du premier ministre.

Stephen Frears évoque la semaine qui a suivi la mort de la princesse Diana, du point de vue de Tony Blair et de la famille royale, restée muette. Sur la forme, "The Queen" est indéniablement maîtrisé : les plans de la campagne anglaise sont esthétiques, les dialogues bien écrits, et Helen Mirren est impeccable dans le rôle d'Elizabeth II, face à un Michael Sheen fougueux en premier ministre. Mais le film manque un peu de fond. Il creuse certes ses personnages, et propose une réflexion sur la modernité d'institutions monarchiques très traditionnelles, mais on a l'impression qu'il n'y a pas réellement d'enjeux. En somme, un drame bien mené, pas inintéressant mais manquant d'impact.

Je ne trouve vraiment rien d'intéressant à ce film d'un ennui mortel, au visuel proche d'une production TV de la BBC. Rien de savoureux, de politiquement incorrect, ni de surprenant dans cette historiette dont le seul "intérêt" est de montrer la reine d'Angleterre et son mari comme des personnes engoncées dans leur éducation royale. Si, j'oubliais, j'ai appris que la reine aime conduire un vieux 4x4, que son mari fait des barbecues, et que Tony Blair met des maillots de foot à la maison. Merci Stephen Frears pour cette belle leçon d'histoire.

Ma foi oui, Helen Mirren incarne bien le personnage... mais après ? Voilà encore un biopic bien fade qui se cache derrière le désir – légitime – d’éclairer leur méconnaissance des personnes et des faits et à qui on sert une soupe vite fait de résumé d’actualité et de simples mimétismes réussis dans la forme mais sans réelle audace dans le fond. Dommage donc qu’encore une fois un tel sujet soit traité avec autant de couardise...

Je viens de voir THE QUEEN en dvd et quelle déception !!!!! Pourquoi ne pas avoir tout simplement nommé le film " L'Affaire Lady Di" car c'est ce que nous offre Stephen Frears durant 1h40 avec une bonne moitié constituée d'images d'archives et d'actualités de l'époque. Quelle est l'utilité de nous gaver d'images vues et revues et où se trouve le portrait de la reine d'Angleterre dans ce "docu-fiction" fade, mal réalisé et surtout très ennuyeux ! Seule l'interprétation d'Helen Mirren échappe au naufrage ! Au passage, où sont-ils allés chercher ce clone pathétique de Tony Blair ???

De très beaux cadrages, d'une très grande qualité, de très bons acteurs... Et quels acteurs ! De véritables sosies ! Ainsi le roi est joué par le fermier de Babe, le cochon qui parle (si c'est pas ironique !)... Malheureusement le scénario est lent, sans rebondissements, et pour ceux à qui la mort de Lady Dy a laissé indifférent, cela devient franchement agaçant. C'est aussi passionnant que si on diffusait un reportage de qualité sur Jacques Chirac au Pérou... En bref, c'est ennuyeux comme un très mauvais cours d'histoire sur l'Angleterre...