(2020)-(Fr)(1h27)  -       Comédie     

 

Réal. :     Albert  Dupontel    

 

 

Acteurs:  V.Efira, A.Dupontel, N.Marié ...

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

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Intelligent, engagé, drôle, absurde, doté d’une mise en scène riche et d’effets spéciaux fantastiques et surtout bouleversants, ce film atteint la perfection cinématographique.

'Adieu les cons" est une fable haletante du début jusqu'à sa fin audacieuse, où le burlesque et le lyrisme s'harmonisent. Si l'ineptie est devenue la norme, être à la marge en faisant preuve d'humanité et de solidarité permet de vivre, enfin ! 

Dupontel joue à fond la corde de l’émotion (parfois à l’excès, petit bémol). Mais il garde intacte son appétence pour le rythme effréné et la trouvaille visuelle. Et quel plaisir de passer en revue toute sa famille artistique 

Entre burlesque et tragédie, le septième long métrage d’Albert Dupontel est l’un de ses meilleurs, et frappe juste : en plein cœur

La rencontre entre un suicidaire, une femme condamnée par la maladie et un employé aveugle dans « Adieu les cons » se révèle une merveille de drôlerie et de poésie.

Film le plus émouvant de son auteur, où le punk cartoon se marie étonnamment bien avec des émotions aiguës, dont la justesse impressionne, "Adieu les cons" ne laisse pas indemne.

On pense aux univers de Jacques Tati, de Wes Anderson ou de Terry Gilliam, autant de réalisateurs qui prennent des libertés avec le réel pour, finalement, mieux en parler à leur façon.

Jolie comédie grinçante, le film ne convainc cependant pas totalement.

Efira jette autour d’elle des regards paniqués. Il n’est pas sûr que ce soit seulement à cause du rôle. Tous ces gens sur l’écran s’amusent beaucoup plus que ceux dans la salle.

Le film, qui fait brailler les flics comme des gardes­ chiourmes, agir les informaticiens comme des pantins, trébucher l’aveugle, n’amuse pas. Et se fait oublier dès sa fin con­sommée.

Le cinéma boursouflé de Dupontel est décidément bien antipathique.

Adieu les cons, qui tend finalement vers la douceur, n’est pas un mauvais film, mais un film con… formiste..

  bonnes            moyennes           mauvaises 

Albert Dupontel est inspiré et croque la vie de personnes assez banales perdues dans la folie du monde. Une quantité de guests savoureux les accompagne. Le trait est volontairement forci mais c'est pour mieux appuyer sur les petites dérives du quotidien...

Avec un titre passe partout et qui se renvoie la balle selon les humeurs, Dupontel intrigue forcément. Il double ainsi la mise d’une personnalité bien tranchée : le comédien et le cinéaste s’en tiennent une fois encore au gras des situations. Pas ou peu de détail pour dézinguer principalement l’ordre établi et les ramifications d’un monde nouveau. La police en prend pour son grade, avant que la dématérialisation de notre société dirigée à distance sur des claviers et des écrans, achève le combat sociétal Afin de venir en aide à une femme grièvement malade, qui se débat pour retrouver l’enfant abandonné à sa naissance, alors qu’elle n’avait que 15 ans. Ce postulat dramatique, Dupontel l’élève au rang d’une humanité fantaisiste qui résiste aux poncifs des discours prémâchés. La rage qu’il y met c’est rien que de l’amour.

Grosse claque que Adieu Les Cons. Dupontel signe un film très ancré dans son style cinématographique, qui joue habilement entre les ressorts comiques et les ressorts émotionnels. C'est drôle, touchant, et extrêmement bien rythmé.

Un film merveilleux, sublime, vous aimez l'affiche ? vous aimerez le film. Un beau film, plein de tendresse, de tristesse, d'humour un peu, à petite dose mais bien dosé. Les acteurs parfaits, Virginie Efira d'une terrible justesse, un cadrage au millimètre une lumière sublime. Je l'ai déjà dit sublime ? C'est normal le film l'est.

Un mélange subtil d'humour et d'émotion. Sous des dehors un peu trépidants, une tendresse et une chaleur qui nous touchent.

Grand fan de l'acteur/réalisateur, ce film n'est pas loin d'atteindre des sommets. On reconnait tout de suite la "patte" Dupontel dans cette oeuvre où il aborde une multitude de thèmes. C'est à la fois drôle et extrêmement touchant, la société actuelle n'est pas épargnée (comme souvent avec les personnages du réalisateur oppressés par le système). Virginie Efira est très juste ainsi que Nicolas Marié, très souvent hilarant dans son rôle de non-voyant. Ce trio ose tout et l'on passe aisément du rire aux larmes ; pas une seconde d'ennui et de l'humour caustique dans cette comédie intelligente qui dénote dans la morne concurrence du cinéma français. On est proche du chef-d'oeuvre. 

Merci M. DUPONTEL pour ce moment de drôlerie parfois burlesque , d'émotion sans pathos, de sensibilité sans sensiblerie, et toujours d'une grande humanité. Cortiqués, rationnels, cartésiens de tous poils ouvrez votre coeur et laissez tranquille votre cortex car ce film se fiche des vraisemblances pour nous asséner quelques vérités toutes simples . Dupontel a cette façon bien à lui de vous faire passer du rire aux larmes avec des scènes qui confinent à la poésie et touchent nos âmes . Celle de l'ascenseur est magnifique et d'une pudeur qui confine à l'élégance et à la grâce. Merci encore pour ces 1h27 d'apesanteur et si le rideau se baisse brutalement c'est pour (mieux?)nous faire atterrir dans le vrai monde, le nôtre et nous faire toucher du doigt ce qu'il pourrait être car en ce moment ça rigole pas souvent.

À la fois déjanté, hors du commun et plein de bonnes idées, ce nouveau film d'Albert Dupontel arrive à monter en intensité et à créer l'émotion malgré des situations totalement improbables. Un vrai moment de cinéma porté par un casting 4 étoiles !

Dupontel fait partie de ceux qui ont une réelle originalité. Si le comique fonctionne plutôt bien dans ce film, le scénario manque un peu trop ou de crédibilité, ou de fantaisie pour avoir une vraie consistance. On reste sur sa faim en se disant que ce film méritait de paraître un peu moins bâclé.

Le dernier film de (et avec) Dupontel partage les critiques. S’il retrouve par moments la grâce et les envolées lyriques de « 9 mois fermes », s’il a su s’entourer des meilleurs techniciens (décors, cadrages, effets spéciaux notamment), on pourra lui reprocher une inspiration et un scénario bien en deçà de « Au revoir là-haut » par exemple. Surfant sur les sentiments universels, flirtant avec la démagogie des idées reçues - la police, le monde du travail - et la facilité des clichés - les timides, l’amour qui triomphe ! -, le film navigue par embardées entre vraie poésie et fausse naïveté, voire enfoncement de portes ouvertes. On retiendra le talent de tous les acteurs (mention spéciale à Jackie Berroyer) choisis avec soin et qui jouent les rôles les plus improbables avec le sérieux de jeunes débutants du Conservatoire.

Quand on aime Dupontel et Effira c'est hyper décevant, poussif, jeu épais, caractères sans pronfondeurs, quasiment jamais drôle. Une tarte aux bons sentiments ne fait pas un bon film. Cet Adieu les cons plait car qui n'a pas eu cette pensée, le con c'est toujours l'autre, mais en définitive il ne flatte que qques bas instincts ce qui pourrait largement se pardonner s'il le faisait avec talent et humour. Ce n'est pas le cas.

Une très belle satire des cons qui nous entourent mais les gags sont d'une lourdeur ouh la la !!! sauf si on aime l'humour de Dupontel. c'est un bon film pour la télé un dimanche soir.

Vu en AVP lors de la soirée des Passionnés de Juillet. Un petit Dupontel à mon goût. Scénario fainéant, blagues vues et revues et poussives. Toujours les mêmes thématiques d'amour improbable sous une histoire loufoque.

Adieu les cons. Bonjour le navet. Pauvreté du scénario et des dialogues. Mièvrerie. Pas drôle. Un film à oublier même lorsqu'on est fan de Dupontel.

A force de nous faire des films originaux, décalés, sensibles, drôles, difficile pour Dupontel de réitérer à chaque fois le coup de maître. Je me suis ennuyé avec cet "adieu les cons" et son insupportable Virginie Efira jouant plus mal que jamais. C'est lourd, peu inspiré, des blagues sur la Police répétitives et lassantes, le personnage de l'aveugle vite pénible. Que dire du scénario indigent avec de grosses facilités ainsi qu'une mise en scène ratée. Peu de réactions dans la salle où je pense n'étais pas le seul à lutter pour garder les yeux ouverts. Décevant....

La sauce ne prend pas car le film ne joue pas avec des poncifs mais au contraire met les deux pieds dans le plat. Rien à voir avec la folie absurde des films de Blier ou de Beineix. Un film aux allures de téléfilm, comme tant de films français qui nous font nous demander comment nous avons pu en arriver là. Le film se regarde, mais le malaise va croissant et la fin est carrément pénible de niaiserie.

Pourtant ça commence bien, avec des dialogues et des situations au poil. Le film est assez foutraque et les personnages ne sont pas crédibles, ce n'est pas le problème. Dupontel n'est hélas pas un très bon acteur et devrait s'inspirer de Mocky qui arrivait à faire participer d'excellents acteurs à ses films. Les dernières scènes sont de la guimauve insupportable et interminables.

Bof ! Film gentillet, bien interprété mais un scénario et une réalisation plus que banals. Selon l'expression "il n'y a pas de quoi fouetter un chat". Quand aura-t-on un film qui vaudra vraiment le déplacement ?

Très difficile de partager les bonnes critiques sur ce film qui est loin d'être un chef d'oeuvre. Film très difficile à suivre, ennuyeux, on attend avec peine la fin de la séance en l'absence toute émotion. A éviter.