CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1510 

 

 

n°1510
 
" Fin de siècle "

 

 

(2020)-(Arg)(1h24)  -      Drame romantique  

 

Réal. :     Lucio  Castro   

 

 

Acteurs:  J.Barberini, R.Pujol, M.Maestro ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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C’est là, la force de "Fin de siècle", sa capacité à nous emmener avec un seul et magnifique couple à travers diverses histoires, où la sexualité et le rapport à l’autre sont constamment menacés par le temps qui passe, ou exacerbés via l’éphémérité.

Lucio Castro réalise là un premier film lumineux, faussement simple, qui joue de manière audacieuse avec trois temporalités.

Sous les lointains auspices d'Hong Sang-soo et d’Alain Resnais, Fin de siècle ouvre une porte à ce que deux acteurs peuvent projeter dans le récit entre deux moments de présent pur (ici, l’acte sexuel): une vie entière.

Au programme de ce premier film de Lucio Castro, la rencontre de deux êtres - et de tous les fantasmes qui peuvent en découler - au sein d’un récit envoûtant et mystérieux, qui fait le pari d’une tournure inhabituelle pour mieux séduire le spectateur.

Un joli film, contemplatif, chaleureux, humain, une ballade baladeuse au charme fragile.

Hypnotique et sensuel, Fin de siècle aborde avec subtilité tout un éventail de thèmes – de la séparation à l’homoparentalité – sans jamais perdre de vue son sujet principal : le désir, inaltérable et inconscient, qui unit ces deux « inconnus » en dépit du temps qui passe.

Une fable contemporaine sur la solitude et la perte des sens, dans une ville Barcelone, sensuelle et mystérieuse. Pour autant, si le propos est séduisant, le récit ne fonctionne pas.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Reflet d'une partie de la communauté gay, "Fin de siècle" est un film touchant car il montre le parcours de deux hommes et ce qu'il aurait pu devenir si la peur de l'homosexualité n'avait pas surgit. Entre retour dans le passé et fantasme, le film reste simple pour s'intéresser aux personnages et à leurs retrouvailles. Les acteurs sont excellents, les images sont belles et la bande son est superbe. A voir.

 À travers ce puzzle narratif mêlant passé et futur hypothétique, le réalisateur explore avec force des sujets à portée universelle : les mystères de la relation amoureuse, les défis du couple à long terme, les fantômes de la mémoire, la douleur d’une perte potentielle, l'attrait de la liberté personnelle, l’excitation des rencontres éphémères, ou encore l’homoparentalité… Outre la finesse de l’écriture, la beauté formelle et le foisonnement thématique, j'ai aussi beaucoup apprécié la qualité d’interprétation des deux comédiens Juan Barberini (le brun) et Ramón Pujol (le blond). En jouant une séduction et une complicité évidentes, ils participent pleinement de la réussite de cette œuvre au charme fou, savant mélange de profondeur, suspense et divertissement !

Dans la lignée de Week-end d’Andrew Leigh, FIN DE SIÈCLE traite de la magie de la rencontre amoureuse, mais pas seulement, car cette fable romanesque réserve son lot de surprises. Construit en trois parties, le film se démarque en effet de toutes les romances gay déjà réalisés en se transformant et en se déployant sans cesse, au point que plus l’intrigue avance, moins on parvient à se repérer entre passé et présent, réel et imaginaire. En laissant ouvert le champ des possibles et impossibles, Lucio Castro traite des relations sentimentales comme un voyage grandiose qui s’affranchit de l’ordre du temps… une véritable épopée dans laquelle la mémoire, le désir et la réalité peuvent se scinder en chronologies ludiques et mélancoliques.

Troublant labyrinthe romantique, #FindeSiècle de #LucioCastro manipule habilement le désir, la réalité et les souvenirs pour brouiller les cartes entre destinée et fantasme. Un premier film étonnant et bouleversant.

A Barcelone, le portrait impressionniste d'un couple d'hommes d'abord simples amants, qui se rencontrent et s'aperçoivent qu'ils se connaissaient déjà avant d'être traversé de questionnements sur ce que pourrait être leur avenir La narration peu banale et la mise en scène inspirée en font une expérience unique , à la fois sensuelle et ludique. Le film idéal à voir en cette fin d'été ne serait-ce que pour (re)découvrir cette ville sublime, ses plages, ses musées, ses beaux garçons ténébreux...

 

Comment serait notre vie si nous avions pris des décisions différentes à la suite de rencontres fugaces qui semblent futiles, mais qui auraient pu avoir un impact important sur notre existence. En vacances à Barcelone, Ocho croise Javi avec qui il couche au cours d'un après-midi. Les deux se retrouvent plus tard et discutent de tout notamment du fait que Ocho a l'impression d'avoir déjà vu Javi. Et si c'était vrai ? "Fin de siglo" est un film s'étalent sur une période de vingt ans qui parle de la vie, des relations, des rencontres et de l'engagement. En s'étalent sur le temps, le réalisateur montre aussi l'évolution de la culture gay avec notamment la possibilité de pouvoir adopter. Si le récit permet de voir l'histoire sous plusieurs angles différents, ça reste qu'une simple histoire d'amour qui n'a rien de spéciale. Le film n'est pas mauvais, mais malgré la particularité du scénario, le film est très moyen. 

Lucio Castro est un réalisateur argentin de 45 ans, installé à New-York depuis 20 ans et où, depuis, il crée des vêtements pour hommes et tourne des court-métrages. Ayant accompagné le dernier d’entre eux, "Trust issues", lorsque, en 2018, il a été présenté au Festival de Cannes, Lucio Castro a poursuivi son séjour en Europe en tournant à Barcelone on premier long métrage, "Fin de siècle". Pour ce premier long métrage, Lucio Castro n’a pas choisi la facilité : une construction inventive mais qui exige une attention soutenue de la part du spectateur, le choix d’aborder un nombre important de thèmes universels dans le cadre d’une relation homosexuelle, prenant ainsi le risque que son film apparaisse comme n’étant destiné qu’à la seule communauté LGBT. Essayons d’éclairer le public : tout comme les thèmes qu’il aborde, ce film romantique et nostalgique est universel !

 En brouillant les temporalités et en réduisant le métrage à trois personnages (une femme est brièvement présente), le cinéaste argentin Lucio Castro prend le risque d'entretenir la confusion auprès des spectateurs les plus cartésiens. Il est à vrai dire difficile de se laisser entraîner par le romantisme de ce film flottant entre réalité, souvenirs et fantasmes, avec son minimalisme narratif. Les scènes de sexe, assez crues, semblent paradoxales dans un environnement plutôt doux et contemplatif même si des sujets essentiels émergent, sans être fondamentalement développés comme le SIDA et la parentalité. C'est plutôt le rhème du couple, qu'il soit gay ou non, dans sa résistance au temps, qui semble majeur, traité d'une manière sophistiquée mais peut-être bien trop précieuse et alambiquée pour qu'on ne suspecte pas le film de Lucio Castro de viser d'abord les audiences des festivals et l'assentiment de la critique avant d'espérer atteindre le grand public.

Le film commence comme une romance gay dans le style des productions Optimale, avec les conventions du genre, mais dans un style contemplatif élégant. Le récit bifurque ensuite vers une pente onirique, avec un éclatement de la dimension temporelle, donnant au métrage une structure audacieuse mais dans laquelle l'émotion est absente.

 

Rien de bien passionnant dans ce film, où hélas un certain manque de savoir faire semble sauter aux yeux dès le début et qui ne fait que se confirmer au fur et à mesure. C'est souvent assez inintéressant et franchement sans grand intérêt. Dommage, car les personnages étaient plutôt bien campés.

C’est un film volontairement déstructuré qui alterne : présent, passé, puis présent, et fiction ou fantasme… Ce labyrinthe fini par perdre le spectateur qui ne sait plus dans quelle temporalité il est, ni s’il s’agit d’un rêve du narrateur. Le jeu des acteurs est bon, cependant, on ne ressent pas de réels sentiments amoureux entre les protagonistes qui semblent plus vouloir prendre du plaisir sexuel ensemble que d’être animés par un désir plus profond. Le sexe nous est montré comme un objet de consommation et non pas comme une communion des âmes, il reste un sentiment de vacuité dans cette histoire décousue et sans véritable chaleur humaine.

La beauté des acteurs ne suffit pas ! On s'ennuie ferme, le scénario est plat, voire inexistant. on se perd entre passé et présent. Les acteurs censés être 20 ans plus jeunes sont les mêmes ! bref, un film sans intérêt !

 

 

 

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