CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1496 

 

 

n°1496
 
" Room "

 

 

(2016)-(Am,Can,Irl)(1h58)  -      Drame, Thriller  

 

Réal. :     Lenny Abrahamson   

 

 

Acteurs:  B.Larson, J.Tremblay, J.Allen ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Des récompenses amplement méritées tant la prestation de la comédienne est déchirante. Ce drame puissant articule son propos autour de la captivité, de la maternité, de la reconstruction et de la résilience.

La statuette dorée de Brie Larson est franchement méritée.

Brie Larson offre une performance remarquable en maman retenue prisonnière avec son petit garçon dans ce thriller brillant...

"Room" réactualise la veine des films d'apprentissage à l'américaine, en la teintant d’existentialisme. Un film touché par la grâce.

La mise en scène, très impressionniste, embarque le film sur des chemins périlleux mais le voyage est réussi.

"Room" se divise en deux parties inégales. La première moitié du film est confinée entre les quatre murs d’une pièce exiguë et met en scène le quotidien d’une mère et son fils. Puis le film perd une grande partie de sa force en sortant de la Room, même s’il offre au passage une superbe séquence d’évasion.

D'emblée, ce huis clos nous tient dans un réel état de stress... jusqu'à l'évasion. Puis le drame se fait plus psychologique, moins étouffant et moins puissant.

Cette adaptation du best-seller d’Emma Donoghue, également auteur du scénario, propose une variation bien plus douce du sous-genre « Natascha Kampusch movie ». Mais le film verse dans le tire-larmes à coups de scènes mélodramatiques convenues qui font oublier les promesses du début.

Fable platonicienne cernée par les ténèbres, Room ne manque pas d’audace mais ne transcende jamais sa condition de produit taillé au cordeau pour les festivals internationaux.

Oscillant entre le conte de fées et le thriller et échouant sur les deux tableaux, fable sur la survie et la rédemption, baignant dans la fadeur des bons sentiments, le film faillit à nous déstabiliser comme avait su le faire Rolf de Heer dans son "Bad Boy Bubby"

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film dramatique canado-irlandais qui puise sa force dans sa justesse et son intensité. La gravité du sujet est intelligemment contrebalancée par la narration légère et originale du petit Jack, à l’imaginaire unique et débordant. Malgré une histoire glauque, sordide et dérangeante, c'est une réalisation qui parvient à être profondément poétique et emplie d’émotion, d’amour et de soif de liberté. Un joli tour de force ! Bouleversant !

Centré sur le regard d'un enfant de cinq ans, un superbe film avec comme thèmes principaux la captivité et les difficultés psychologiques de la réinsertion dans le monde extérieur. Abordé sur une tonalité très juste et très sobre, un long-métrage au rythme assez lent mais qui réserve quelques scènes vraiment poignantes, émotionnellement grandioses. Brie Larson, que j'avais découverte dans "States of Grace", confirme encore davantage son potentiel et le jeune Jacob Tremblay, dans le rôle de Jack, est vraiment impressionnant pour son âge. Une belle claque, bouleversant.

Magnifique, incroyable, bouleversant, intriguant, déchirant... Je ne sais pas quel est le mot le plus juste pour qualifier un tel film. Les deux acteurs (et les autres) sont formidables, un duo qui véhicule plein d'émotions. Je viens de sortir et je veux déjà le revoir, ne serait ce que pour admirer la réalisation impeccable, la photographie sublime et la musique.

Une grande et belle émotion se dégage de cette histoire de séquestration......On est touché par le duo victime, la femme et son enfant, par la subtilité de la mise en scène et les dialogues sensibles notamment durant l'époque de la séquestration, puisque le film est en deux époques.....On avait eu un film français sur le même sujet il y a trois ou quatre ans......C'est un sujet sensible et qui pose beaucoup de questions sur la psychologie des personnages, leur solitude et leur avenir une fois libérés......le film lui est direct et a une conclusion élégante......Gus van Sant aurait pu faire ce genre de film......On passe deux heures particulièrement émouvantes, c'est ce qu'il faut retenir d'abord.....Je conseille....

Un film absolument poignant et magnifique. Les raisons qui tiennent cette mère et son fils séquestrés pendant des années dans ces quelques mètres carrés; l'univers qu'ils se sont créés; la force de la relation mère-fils qui va les sauver tous les deux, avant et après leur enfermement... tout cela nous remplit d'une émotion gigantesque. En dehors comme en-dedans de ces murs, mère et fils explorent ensemble toutes leurs capacités d'enchantement et de découragement au contact l'un de l'autre. Brie Larson et Jacob Tremblay sont prodigieux. Au-delà de la puissance émotionnelle qu'il transmet, c'est un film qui m'a semblé terriblement juste dans tous ses aspects et ne manque pas de rappeler quelques histoires réelles. Un film dont on se souviendra longtemps après avoir quitté la salle.

 

Ce drame de Lenny Abrahamson nous conte une histoire émouvante ; une histoire extrêmement triste au rythme très lent. La première moitié du film se déroulant en huis clos est assez pesante. Heureusement, l'imagination du garçonnet, puis son apprentissage du monde extérieur, nous sauve de la noirceur et de la désolation la plus totale. Jacob Tremblay est débordant de sincérité dans le rôle de Jack le garçon de 10 ans. Br

Ce n'est pas le grand film auquel je m'attendais et une fois la première heure passée, la meilleure partie du film il faut l'avouer, le film perd de son intérêt, le rythme ralentit et on s'ennuie un peu par moments. J'ai été également déçu parce que le film ne répond pas à toutes les questions qu'il pose, beaucoup d'éléments restent inachevés !!

Ce film se divise clairement en deux parties. La première où Joy (Brie Larson) vit recluse avec son enfant joué par Jacob Tremblay dans une chambre aménagée par le ravisseur. La relation mère/fils est au sommet de son intensité dans ce huis clos. La deuxième partie, elle, consiste après l'évasion à se reconstruire dans un monde que Jack découvre. Brie larson est certes très juste dans son rôle mais l'intrigue est très peu soutenue même si on se laisse prendre en affection par cet enfant au physique androgyne. Inspiré de l'affaire Elizabeth Fitzl, ce drame mérite d'être vu (il a valu à Brie Larson un Oscar) mais n'est pas l'ovni cinématographique annoncé.

 

Quelle plaie ! Sur une histoire connue, la séquestration d'une jeune femme accompagnée de son fils de 5 ou 6 ans, le réalisateur étire ses scènes comme un chewing-gum mâché trop longtemps. Il ne se passe pas grand chose. Au départ, je pensais à un récit post apocalyptique, dans lequel une femme et son enfant sont contraints de rester dans un appartement minuscule pendant que l'homme va au dehors affronter le chaos d'un monde éventré et radioactif. Mais non, il s'agit simplement d'une histoire inspirée de Natasha Kampusch. Après une demi-heure de scènes ennuyeuses, on finit par comprendre que tout sera sur le même ton, et même les renversements de l'histoire ne procurent plus la moindre émotion.

L'idée aurait pu être bonne. C'était pas mal emmanché. Mais rapidement, ça ne colle plus. La petite cabane à 2 balles de laquelle on ne peut pas s'évader ... non merci. Ensuite, un petit coup de thrill lors de l'évasion du gamin (très bon acteur par ailleurs) mais la pression redescend très très vite et l'on tombe alors dans une interminable suite pathétique, psychotique, ennuyeuse, agaçante et mielleuse. Mais bon, on y a mis des récompenses et des oscars à tour de bras ... et puis des violons. Alors le peuple sera ravi et dévorera ce qu'on lui donne à manger.

 

 

 

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