CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1487 

 

 

n°1487
 
" Le passager de la pluie "

 

 

(1970)-(Fr,It)(1h45)  -       Thriller policier   

 

Réal. :     René Clément    

 

 

Acteurs:  M.Jobert, C.Bronson, A.Cordy ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Le casting le plus incohérent que le cinéma ait jamais eu à offrir! Qui plus est, le scénario est si alambiqué qu'une chatte n'y retrouverait pas ses petits. Mais, que voulez-vous, un grand réalisateur, ça sait transcender ce genre de chose et faire d'un handicap, un avantage. Clément mise tout sur une ambiance étrange, quasi-fantastique (nourrie par les invraisemblances du scénario) et le contraste entre ses personnages (Annie Cordy est épatante). Ce film garde encore maintenant un délicieux parfum de mystère. Un film à reévaluer.

C'est un flm que je revois régulièrement tellement je le trouve original,intelligent,fascinant même et ou Bronson trouve son plus beau rôle.Il est vrai que c'est René Clement qui dirige et même l'inévitable Jill Ireland n'a pas son mot à dire.Le scénario est somptueux ,extrèmement soigné.Tout se tient parfaitement et les dialogues inhabituels,courts et forts y prennent toute leur place.Du début à la fin,je suis pas à pas cette étonnante histoire qui dégage un petit coté fantastique (l'inconnu du départ venant bien de la pluie comme le dit la maman de Juliette.Cette maman parlant peu et ne mentant jamais ,du moins devant nous puisque elle mentira pour la porte cassée)et même un peu irréel (il n'y a personne dans le car) tant Love-Love se complait dans l'obstination et ce qu'elle désire vrai.Film sur les mensonges bien entendu mais aussi sur les apparences,les ressentis personnels,les frustrations du passé et plus également d'une étrange fçon sur la banalité de la vie quotidienne...Tout est présent pour en faire le film numéro 1 de son réalisateur mais il est sans doute un peu trop complexe pour avoir été bien compris par la majorité du public de 1970.L'avenir saura le remettre en valeur auprès de tous les cinéphiles à venir.

 

 

Le lancement de l'intrigue est bon. A l'arrivée de Charles Bronson, le ton change légèrement et le duo formé avec Marlène Jobert est intéressant. Le duo est très improbable mais j'ai beaucoup apprécié la jeunesse et surtout la simplicité à demie naïve de l'actrice. Son face à face avec Bronson est très bien interprété. Sa défense naturelle est parfaitement crédible et on nage entre comédie et sérieux. Un peu long, tout de même.

Est-ce la météo adverse qui m’inspire, ou ces mots ont-ils un pouvoir d’évocation particulier ? Ce titre-là est magique, il promet tout et ne dit rien, il est parfait.Le passager de la pluie, c’est un film de René Clément sorti en 1970, avec Marlène Jobert, trop mignonne, et Charles Bronson, trop viril. Lui, c’est un dur à cuire et elle, elle a besoin d’être protégée. Pourtant, ce n’est pas pour jouer les gardes du corps qu’il s’est introduit dans sa vie, mais pour lui poser des questions (et lui extorquer des réponses) au sujet d’une bien vilaine affaire…

Violée par un inconnu qu'elle a ensuite tué, une femme voit débarquer dans sa vie un mystérieux Américain très curieux... Une très belle surprise que ce long métrage de René Clément. L'histoire est assez passionnante à suivre notamment et surtout dans sa première partie, grâce à une mise en scène assez intrigante et qui propose quelques séquences bien marquantes. Mais si le film s'avère aussi palpitant à visionner, c'est grâce aussi au jeu du chat et de la souris auquel se donnent les deux interprètes principaux que sont Marlène Jobert et Charles Bronson, qui sont tout les deux totalement impliqués dans leurs personnages. A noter aussi les présences sympathique de Annie Cordy ( étonnante dans le rôle de la mère de Marlène Jobert ) mais aussi de Jill Ireland. Il s'agit donc d'un thriller franco-italien qui est assez prenant dans son style et qui mérite largement le coup d'oeil.

Rapidement René Clément a su installer un climat intriguant ce qui fait de Le Passager de la pluie un film prenant dès le début, durant trois quart-d'heure Le Passager de la pluie est un bon thriller et le duo Jobert/Bronson fonctionne très bien ; on peut regretter que durant la 2nde heure le film s'égare un peu mais l'ensemble de Le Passager de la pluie est réussi et se laisse regarder jusqu'au bout sans déplaisir.

Que ce fût dur... C'est spécial, je m'y attendais pas. Deux heures éprouvantes qui m'a donner l'effet de deux somnifères. La cause ? c'est son histoire qui s'embourbe quelque peu au fil de sa durée et j'ai eu quasiment aucuns moments qui mon absorbé. Sinon pour ce qui est du casting, Bronson tient la classe dedans, et Marlène Jobert toute mignonne, puis tous deux à fond dans leurs personnages. Pour les cinéphiles aimant ce film, je peux comprendre, il à son charme et bien original pour un thriller qui part à son envie dans un drama. Jill Ireland jamais vu aussi belle. J'ai aimé le passage ou Bronson s'adresse à Marlène et lui dit je cite "Si vous recommencer je vous fesse. Vous quoi ?! Je vous mets sur mes genoux, je vous déculotte et je vous donne une bonne fessée" (tu m'étonnes), toute craquante.

 

 

Une sorte de thriller plan-plan qui ne provoque ni frissons ni intérêts.De plus,sur une trame éculée(un inspecteur de police harcèle une femme pour qu'elle avoue un meurtre)préfère les dialogues insipides et les longueurs insignifiantes.Le jeu du chat et de la souris de Charles Bronson et Marlène Jobert n'est pas crédible une seconde à l'image de leur interprétation.Lui,récite son texte en Français phonétiquement,se contente de gonfler les biscottos et de lançer son regard langourant.Elle,passe son temps à minauder et à geindre.Comment croire qu'elle ait pu tuer son agresseur de sang-froid?"Le Passager de la pluie"(1969) est finalement sans mystère,ni rebondissements.

Si ce n’est l’orgueil de faire venir jouer Charles Bronson sur la côte d’azur, il est difficile de comprendre ce que René Clément à chercher à obtenir en mettant en scène cette triste histoire de chantage. Nous imposer ainsi deux heures d’un face à face sans enjeu intéressant filmé à un rythme soporifique, ne nous menant que vers une conclusion maladroitement alambiquée passant par de futiles passages mélodramatiques, était déjà un pari risqué, mais quand, en plus, les acteurs ne semblent pas motivés, le projet est voué à l'échec… 

Ça ne marche pas car les acteurs sont mauvais. Extraordinaire femme-enfant Marlène Jobert pouvait être très émouvante lorsqu'elle était tenue et qu'on ne la laissait pas faire ses petits "poui !" à la Marilyn de seconde zone (rétrécie de surcroît). Dans Nous ne Vieillirons pas ensemble (72) ou Pialat la surveille comme de l'huile sur le feu, Marlène Jobert nous a fait tous pleurer. Bronson, avec son masque indien et les muscles qu'on voit sous ses vêtements, n'a même pas besoin de bouger pour être l'incarnation de l'homme-le-vrai (pourquoi pas ?). Quand il est impassible il est devenu un mythe avec Sergio Leone. Mais là, il parle beaucoup, il s'explique, il tente de convaincre, il sourit (l'horreur totale : Bronson sourit !), il fait les yeux doux : bref il essaye de faire exactement de l'anti-bronson et ça, le vrai Bronson ne sait pas faire. Résultat, le face-à-face pyschologique est totalement raté.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA