CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1475 

 

 

n°1475
 
" Un beau soleil intérieur "

 

 

(2017)-(Fr,Be)(1h35)  -      Drame intime  

 

Réal. :     Claire  Denis   

 

 

Acteurs:  J.Binoche, X.Beauvois, N.Duvauchelle ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Jamais peut-être dans un film de Claire Denis on n’avait entendu autant de mots. Écrit en binôme avec Christine Angot, Un beau soleil intérieur est probablement son film le plus volubile, le plus drôle aussi.

Dans sa superbe et toute première comédie romantique, Claire Denis place Juliette Binoche au cœur d’un étourdissant ballet de prétendants.

La première belle idée du film est de saisir ce drame (c’en est un: le fond de l’histoire est tragique) prioritairement dans ses ressorts burlesques.

Claire Denis sonde avec une énergie fiévreuse les milieux interlopes et les marges, oxygène par la même occasion la comédie dramatique française, souvent prisonnière d’un schéma convenu.

Pour incarner Isabelle, Juliette Binoche semble y avoir mis tout son coeur : de l'exaltation à l'abattement, elle crève l'écran dans tous les registres, serrée de très près par la caméra de Claire Denis qui ose tout.

Tout sauf moralisatrice, Claire Denis actualise avec lucidité la carte de Tendre. Sa première comédie peut donner le fou rire, mais aussi un léger vertige.

Juliette Binoche cherche le grand amour dans un film que l’aura d’un Gérard Depardieu tardif ne sauve pas de l’ennui.

Une comédie, dit-on ! Supposément drôle et fantaisiste, mais verbeuse, outrageante de banalité.

En gros, Binoche couche avec tout le monde et ne trouve pas le bonheur. Voilà qui est ballot. Claire Denis remplit du vide avec des riens.

Casting haut de gamme pour... Pas grand chose.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Juliette Binoche, Juliette Binoche, Juliette Binoche.......un véritable Stradivarius qui donne chair (dans toute l'acception du terme), resplendissante aussi bien dans le mal-être (souvent) que dans la plénitude (rarement), à un personnage qui cherche l'amour ou plutôt quelqu'un pour combler sa solitude. Claire Denis ne nous avait guère habituée à ce style de film très volubile, aux dialogues ciselés pourtant écrits par Christine Angot que je ne prise guère. Mais sa chronique de moeurs dépressive surprend par sa drôlerie, son côté très aérien et sa façon très charnelle de filmer ses personnages aussi sensuelle que dans "Beau travail". Un film qui paraîtra très intello mais qui s'avère être un coin de ciel gris bleu dans la filmographie de la réalisatrice.

Et si, et si Claire Denis en 2017, avait réalisé la meilleure comédie française de l'année. La question se pose sincèrement, peut habituer à l'univers comique Claire Denis, illumine une Juliette Binoche incroyablement drôle et belle. Tout cela est savoureux, bien aidé par l'excellent scénario de Christine Angot. Sans oublier le bouquet final durant environ dix minutes d'un Gérard Depardieu irrésistible. Comment ne pas être open à la plus belle et douce comédie française de l'année. Laissé entrer le soleil et Juliette Binoche auprès de vous avant que l'hiver ne pointe son nez.

 

Le cinéma de Claire Denis peut être agaçant. L'association de son écriture si particulière à la plume de Christine Angot rend le scénario de Un beau soleil intérieur un peu bancal, et produit des dialogues souvent horripilants. Répétitions et ellipses, manque de naturel, sentiment généré d'entre soi et d'élitisme, les mots que Angot met dans les bouches des personnages sont rarement beaux, mêmes s'ils sont parfois frappants. Ce qui sauve finalement le film ce sont les performances d'acteurs. Juliette Binoche est exceptionnelle de virtuosité, Xavier Beauvois parfait en goujat lubrique, Gérard Depardieu très convaincant en voyant inspiré, Nicolas Duvauchelle glaçant en torturé distant. 

Claire Denis qui n'a jamais réalisé de film grandiose, voire mémorable, bénéficie de la bienveillance du petit milieu cinématographique parisien qui lui permet de rassembler une belle brochette d'acteurs et de bénéficier, malgré les énormes défauts de cet opus, d'un encensement quasi-général des "professionnels de la profession". On serait mort d'ennui à l'écoute des dialogues de ce film (Au secours, Christine Angot était à la manœuvre !) ou en visionnant ces scènes répétitives de galère s'il n'y avait la lumineuse présence de Juliette Binoche (qui serait géniale même dans une pub de yaourt). Les acteurs semblent laissés à eux-mêmes, déroulant des improvisations (enfin, j'espère !) dignes du café du commerce. On devine la détresse de cette belle quinqua un peu perdue au début du crépuscule de sa vie amoureuse, mais il me semble qu'on peut faire plus simple.

Si son cinéma n’est pas toujours à la portée de tous, Claire Denis offre à la resplendissante Juliette Binoche l’un de ses plus beaux rôles. Isabelle est donc une quinquagénaire en quête du grand amour, terrifiée par le temps qui passe et les nombreuses difficultés avec les hommes qu’elle rencontre. Souvent issus du milieu artistique tout comme elle, Isabelle ne parvient pas à construire quoi que ce soit tant elle est paumée et le microcosme de son entourage ne l’y aide pas. Bénéficiant d’un casting masculin impressionnant, cette œuvre, qui s’avère davantage un drame intime qu’une comédie sentimentale, rappelle à quel point les castes existent dans notre société et comme il est difficile de briser des règles bien établies.

 

Film court mais ennuyeux. Les dialogues sont insipides et celui de la fin entre Juliette Binoche et Gérard Depardieu est interminable.. Un enchainement de je t'aime, moi non plus à n'en plus finir. Franchement pas terrible!!!

Probablement le pire film qu'il m'ait été donné de voir depuis bien longtemps et j'en dévore environ 130 en moyenne par an avec mon pass. Des personnages qu'on ne rencontrera jamais (et d'ailleurs qu'on ne souhaite pas rencontrer) sauf si vous êtes dans une bulle bobo snobo parisienne. Tous plus inconsistants les uns que les autres. Le personnage le plus lisible etant celui du banquier ignoble. Aucune identification possible aux différents protagonistes. Aucun attachement pour l'héroïne. Ça parle pour ne rien dire; les dialogues sont d'une rare ineptie, ça gesticule à tout-va, ça pleurniche. ça fait penser aux exercices de style dans les cours de théâtre: " bon maintenant tu es en colère, maintenant tu es heureuse.... la surprise, joue-moi la surprise!". A fuir! 

 

Ennui maximal en raison de dialogues insipides voire navrants dont je cherche encore l'intérêt et le sens. Aucun des personnages ne semble avoir, un temps soit peu, prise sur sa propre morne existence. Film court qui semble long. Scène finale interminable entre JB et GD; on est presque tenté de partir.

Juliette Binoche est le seul atout de ce film ennuyeux , lent , long...aux dialogues niais et sans réalisme. Des clichés à la pelle...on est loin, très loin loin delà vie d'une quadra célibataire qui cherche l'amour ! Pitoyable !

Parisianisme et snobisme, sont les attributs de cette chose. les états d'âme d'une bourgeoise en mal du vrai amour. le ridicule ne tue plus depuis longtemps , mais là on atteint des sommets. je t'aime, je t'aime plus, je te re-aime, etc, des non scènes, des non dialogues. et pour finir le monologue insipide et ridicule de Gérard Depardieu . C'est du grand déballage de stupidité mais ça y croit ferme. bref une belle inutilité.

Non seulement l'histoire ne présente aucun intérêt, démêlés sentimentalo-sexuels d'une paumée qui cherche le grand amour en couchant avec des hommes mariés entre autres, mais c'est verbeux, les dialogues sont creux à mourir et les situations parisianistes à un tel niveau de clichés que c'est est horripilant. Une belle daube.

Quel ennui ! Bien sûr, Juliette Binoche est comme à son habitude très juste, et totalement au service de son personnage. Le reste de la distribution aussi, très impressionnante au passage. Mais que retenir de cette histoire dont on ne retient que les problèmes existentiels de riches intellectuels bobos parisiens, qui habitent dans d’immenses lofts, ne travaillent jamais, vont sans arrêt au restaurant ou dans des bars branchés pour y déverser, par des flots interminables de paroles, leur indécision, leur immaturité, leur mal de vivre, ou leur comportement de salaud absolu, selon le personnage. Même une simple promenade devient terriblement ennuyeuse, ces gens-là vont à la campagne comme ils vont au musée, commentent tout, interprètent tout, comprennent et donnent du sens à tout... Quant aux dialogues ! ... Pour faire "vrai", les personnages hésitent, ne finissent pas une phrase, se répètent sans cesse... C'est sans doute un style de narration, dans lequel le spectateur que j'étais a fini d’ailleurs par se fondre pour tomber à mon tour dans le doute et l'hésitation : que choisir, dormir ou sortir de la salle ? A vous de voir...

 

 

 

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