CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1449 

 

 

n°1449
 
" Runaway Train "

 

 

(1985)-(Am,Isr)(1h51)  -      Aventure dramatique, Action   

 

Réal. :     Andreï Konchalovsky   

 

 

Acteurs:  J.Voight, R. de Momay, E.Roberts ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un Akira Kurosawa puissant dans son écriture, un Andrei Konchalovsky fracassant dans sa réalisation, un Jon Voight hors normes dans son interprétation, des décors naturels au-delà de l'imagination, un train fou à figure de Tetsuo plus flippant que vos pires cauchemars... Du très très très grand cinéma.

 Jon Voight livre ici une époustuflante composition. A travers son rôle de taulard pas si malade que ça, il livre une profonde reflexion sur l'homme et le caractère humain. Pour sortir de certaines situation, l'homme doit laisser de côté ses sentiments et ses peurs et aller au bout de ses actes, quitte à y laisser des plumes. Tel est le propos du film, représenté ici par le personnage de Jon Voight. Lorsqu'il veut quelque chose, il fait tout pour l'obtenir et tout ce qui ne fond pas comme lui ne sont que des lâches. Au fond la morale du film est la plus simple du monde : Quand on veut, on peut. Sinon, Runaway Train est une longue poursuite à travers de magnifiques paysages d'Alaska, et où l'action ne laisse jamais place à l'ennui.

Un film inclassable mêlant de l'acion et du drame, avec des dialogues a la hauteur des acteurs qui jouent dans ce film. Le sublimissime acteur John Voight. Des décors naturel, sauvage et froid (magnifique). Le train prend corps avec vous, il est a la fois fascinant et effrayant. Ce film entre dans la cour des grands.

Un tandem de prisonniers s'échappe d'une prison au fin de de l'Alaska glaciale, pour embarquer dans un train sans conducteur. Ils devront tenter de stopper le train tout en échappant à leurs poursuivants. "Runaway train" propose un scénario original, en mélangeant film de prison et film catastrophe. Son ambiance poisseuse vaut également le détour, avec des personnages barrés : un directeur de prison psychotique, un évadé bestial incarné par un John Voight très en forme, et son comparse naïf et simplet interprété de manière convaincante par Eric Roberts. Le film prend d'ailleurs le temps de d'approfondir le tandem principal, et dévoile la part d'animalité d'hommes prêts à tout pour ne pas retourner en prison. En prime, la réalisation offre quelques beaux moments, et des péripéties prenantes. Un bon divertissement.

La face à face final dans la locomotive est à l'image du film: bestial et profond. Bestial par sa violence et profond par sa course dans l'abîme et le chemin qui mène à la noirceur de l'âme. En cela, le film est davantage qu'une course poursuite dans le vide, c'est une question d'honneur et de dignité. Voigt est tout simplement magistral.... Quelle performance. Et cette vision du train dans la pénombre enneigée est comme l'apocalypse: la mort est la seule délivrance.

Film peu connu et qui n'a pas fait grand bruit à sa sortie. Pourtant c'est probablement l'un des plus sous-estimés de sa génération. Interprétation magistrale de Jon Voight - d'ailleurs nominé pour sa performance hors-classe - et d'Eric Roberts, scènes du "train fou" à vous couper le souffle, poussées d'adrénaline garantie. Si la marque d'un bon film est de vous faire passer par toutes les émotions, vous serez servis. Et que dire de la fin? Jon Voight faisant face au blizzard seul, les bras en croix, sur le toit du train à destination de l'au-dela, avec sur fond la B.O du film, inoubliable. Difficile de faire mieux que ca. Attention: Chef-d'oeuvre!

 

Assez bon scenario mais la qualité des images ,très années 80, laisse à désirer. Le directeur de la prison est trop caricatural. C'est quand même un film d'action correct, bien joué par un John Voigt convaincant, mais auquel il manque aussi un peu de musique.

Une mise en scène classique des années 80, une tension psychologique prégnante, de très beaux décors naturels. Jon Voight excellent dans son rôle nerveux de dur-à-cuire, le reste de l'interprétation est très inégal. Quelques très bonnes séquences.

Etrange film que « Runaway Train ». Parfois assez banal mais toujours efficace, l'oeuvre étonne par quelques envolées lyriques assez incroyables, loin de l' « action movie » classique qu'il est la plupart du temps. Elles ont beau ne pas intervenir très régulièrement, celles-ci donnent au film une tournure parfois personnelle, comme si le réalisateur n'avait eu le droit d'exprimer son talent uniquement lors de quelques scènes et dû se plier aux codes hollywoodiens pour le reste. Le résultat est logiquement inégal, mais peut compter sur la superbe prestation de Jon Voight, à côté duquel le numéro sympathique mais attendu d'Eric Roberts fait un peu pâle figure, tout comme une Rebecca de Mornay que l'on a connu plus à son avantage... 

L’affaire du train fou qui dévale à toute vitesse à travers les plaines enneigées de l’Alaska est ici sujette à un film d’actions boursouflées. Konchalovsky rajoute détails et péripéties, si bien qu’une fois les deux premières alertes passées (on le fait dérailler ce train ?…) tous les autres dangers paraissent superflus. C’est bien dommage car à l’origine le scénario de Kurosawa méritait un traitement plus concis. Personnellement, vingt minutes avant le coup de sifflet final, j’ai décroché les wagons. 

En mêlant un réalisateur russe, des acteurs américains, des producteurs israéliens et un génie du cinéma japonais (Kurosawa) en guise de scénariste, on ne pouvait qu’obtenir un film insolite. Mêlant efficacement les codes des films de course-poursuite, des huis-clos et des films catastrophes, le résultat est une œuvre violemment testostéronée. De la même manière que la beauté des décors est aussi ahurissante que le rythme effréné du récit, la manière dont est filmé ce train inarrêtable est au moins aussi effrayant que le jeu empli de bestialité de Jon Voight. Cette folle chevauchée mécanique ira s’achever sur une surprenante conclusion d’un lyrisme éblouissant.

 

J’ai eu beaucoup de mal à terminer ce film dans lequel je ne suis jamais vraiment rentré. Je ne sais pas vraiment pour quelle raison. Le manque de rythme (on suit deux évadés cloîtrés dans un train pendant plus d’une heure), les prestations assez faibles et parfois ridicules des acteurs ou l’ancienneté du film sachant que je n’aime pas beaucoup les vieux films.

C’est très moyen du fait d'un scénario inexistant, bloqué jusqu'a la fin sur le train fou. Avec un gros bug dans ledit scénario: vu qu'a la fin Jon Voigt décroche la première de la seconde loco avec une main, permettant aux 3 suivantes de s’arrêter, on se demande pourquoi les personnages ne l’ont pas fait dès le début entre la deuxième et troisième locos, se sauvant ainsi facilement en restant sur les deux dernières locos qui se seraient arrêtées !!!! Le film a par ailleurs un côté Christique très Américain symbolisé par Jon Voigt filant vers la mort en position de crucifié sur le toit de la loco. Bref, ces images enneigées magnifiques et sous exploitées, méritaient mieux que cette fable simpliste !

 

 

 

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