CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche 144  

 

 

 

n°144
 
" Ilo Ilo "

 

 

(2013)-(Singap)-( 1h39 )  -    Drame 

 

Réal. :    Anthony Chen 

 

Acteurs  :  YY.Yeo, T.Chen, A.Bayani. ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Ilo, Ilo est une vraie bouffée d’air pur. Le cinéaste prend son temps pour filmer le mépris de classe et la découverte de l’autre, serre le cœur sur des détails –l’odeur des cheveux, la mélancolie exprimée par une chanson populaire. Le regretté Edward Yang a peut-être trouvé là son successeur.

Sur fond de crise économique et de rapports sociaux difficiles, un vif et attachant portrait d’enfant, petit dur assoiffé d’attention et d’affection.

Film certes pessimiste, tout en emboîtements étouffants, "Ilo Ilo" dépasse la simple dénonciation des pesanteurs économiques d'un pays lancé dans la course à la concurrence. Malgré des registres très dissemblables, ici tout est d'abord poursuite d'harmonie.

"Ilo Ilo" compose un subtil quatuor, dont les notes, simples mais justes, forment une mélodie d'une grande douceur, appuyant rien de moins qu'une belle humanité.

Ce beau film d’un jeune cinéaste de 29 ans frappe par sa sensibilité et sa dureté mêlées.

Discrète mais audacieuse, la mise en scène d'Anthony Chen conjugue une grande finesse dans la peinture des sentiments avec un goût pour l'outrance qui tire le film vers la comédie, engendrant une vaste et subtile palette de tonalités.

Un premier film charmant, sensible et parfois même inspiré, mais en aucun cas un chef-d'œuvre.

Ce premier film bien policé n’innove pas beaucoup sur la forme ni sur la narration. Il est néanmoins parfaitement équilibré entre émotion et constat social. L’équivalent d’un très bon téléfilm.

Lauréat de la Caméra d’or à Cannes, le Singapourien Anthony Chen puise dans ses souvenirs d’enfance, à la fin des années 90, pour raconter sur un ton naturaliste les rapports complexes entre une famille de la classe moyenne et une nounou étrangère.

La Caméra d’or de Cannes 2013 est un bon film, mais un film comme on en voit cent autres par an. Un film qu’on risque d’oublier sitôt vu même s’il ne manque pas d’intérêt.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je vais rarement voir des films asiatiques au cinéma mais j'avais un bon feeling pour celui là qui vient de Singapour. On découvre déjà une culture très différente de la notre mais où les préoccupations restent les mêmes. L'histoire de cette immigrée philippine et de ce garçon singapourien est très touchante. Les acteurs sont d'ailleurs excellents. Une belle première oeuvre pour Anthony Chen.

Chen réussit sa première réalisation, qu’il a aussi écrit, en s’inspirant de sa jeunesse, ce qui confère au film une sincérité touchante et émouvante (...) Dans la difficulté d’un pays en crise, d’une famille en manque de confiance, d’une nounou en perte de repères, le film nous offre tout de même des moments de douceurs et d’humanité. Nous ne sommes pas dans le pathos, le drame est latent, le sourire est aussi présent. Cela ressemble à la vie où tous les types de sentiments animent les gens au quotidien. Les acteurs sont remplis de sincérité et nous offre une belle tranche de vie, simple et tendre.

Ilo ilo est un très joli film, une histoire toute simple merveilleusement interprétée et touchante. À voir absolument.

"Ilo Ilo" a les qualités qui font le charme de ces petits films intimistes: une retenue tout en subtilité exemplaire, et des acteurs émouvants qui portent un film sublime.

 

Ilo Ilo du singapourien Anthony Chen méritait-il sa Caméra d'Or à Cannes ? Voire. C'est un bon film, sensible et délicat, dont la principale qualité est la subtilité dans la description des clivages sociaux, mais qu'il est difficile d'estampiller chef d'oeuvre pour autant. .Le film est un peu atone mais cela évite au moins le côté convenu de ce que l'on était en droit de redouter dans cette relation qui s'établit entre un gosse turbulent et sa nounou, immigrée philippine. Dysfonctionnement de la cellule familiale, racisme latent, asservissement social, système éducatif coercitif : ce ne sont pas les thèmes qui manquent dans ce premier long-métrage attachant qui manque juste un peu de relief pour séduire davantage.

La caméra d'or d'Anthony Chen dresse le portrait d'une tendre complicité entre un jeune garçon difficile et une nounou des philippines dans un Singapour de la classe moyenne saisit par la crise. Une bien sage chronique, un bel et délicat équilibre qui manque tout de même de surprise.

Portrait d'une famille de Singapour.... Le petit est une tête à claque, mais il s'attache à sa nounou...... Voila en gros pour le synopsis...... Je pense qu'il manque une certaine tension dans les dialogues et chez les personnages, peut être même dans le scénario.... Après cela se regarde avec douceur, mais peut être pas avec tendresse.....C'est un peu dommage..... Très peu d'extérieurs aussi, et l'on navigue dans la maison, avec les angoisses du père et de la mère, les soucis d'argent..... le cadrage et les plans parfaitement maitrisés.... Par certains côtés, on est plus proche d'un cinéma japonais que d'un cinéma chinois.... Une scène sort du lot (celle dans le cimetière, esthétique et émouvante)...... Le film est assez discret mais se laisse regarder, il manque un peu de passion....Je pense quand même le revoir avec plaisir quand il sera diffusé sur petit écran...... A vous de voir......

Un moment figé dans le temps. A Singapour lors de la crise financière de 1997, nous suivons une famille qui décide de recruter une nurse philippine pour s'occuper de leur fils turbulent, la mère étant enceinte jusqu'au cou. Au fur et à mesure que la famille s'enfonce dans la faillite, le rapprochement entre jiale et sa nounou devient touchant. Mais la limite est de savoir quel est le but d'ILO-ILO ? Pourquoi a-t-il reçu un prix ? Le tout reste plaisant !

 

Je n'ai pas compris pourquoi ce film très banal a remporté un prix. Des films asiatiques j'en connais, j'en ai vu des tas et j'aime ce cinéma sauf que là c'est d'un plat ! Il n'y a rien dans ce film, ni émotions, ni histoire, ça se traîne pitoyablement. Il n'y a que des survols d'histoires possibles mais rien de profond, le cinéaste a surfé sur quelque chose qui aurait pu aboutir mais à ne vouloir s'impliquer dans rien de précis ce film manque cruellement de relief et je regrette même d'avoir été jusqu'au bout.

 

 

 

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