Je vais rarement voir des films
asiatiques au cinéma mais j'avais un bon feeling pour celui là qui
vient de Singapour. On découvre déjà une culture très différente de
la notre mais où les préoccupations restent les mêmes. L'histoire de
cette immigrée philippine et de ce garçon singapourien est très
touchante. Les acteurs sont d'ailleurs excellents. Une belle
première oeuvre pour Anthony Chen.
Chen réussit sa première réalisation,
qu’il a aussi écrit, en s’inspirant de sa jeunesse, ce qui confère
au film une sincérité touchante et émouvante (...) Dans la
difficulté d’un pays en crise, d’une famille en manque de confiance,
d’une nounou en perte de repères, le film nous offre tout de même
des moments de douceurs et d’humanité. Nous ne sommes pas dans le
pathos, le drame est latent, le sourire est aussi présent. Cela
ressemble à la vie où tous les types de sentiments animent les gens
au quotidien. Les acteurs sont remplis de sincérité et nous offre
une belle tranche de vie, simple et tendre.
Ilo ilo est un très joli film, une
histoire toute simple merveilleusement interprétée et touchante. À
voir absolument.
"Ilo Ilo" a les qualités qui font le
charme de ces petits films intimistes: une retenue tout en subtilité
exemplaire, et des acteurs émouvants qui portent un film sublime.
Ilo Ilo du singapourien Anthony Chen méritait-il sa Caméra
d'Or à Cannes ? Voire. C'est un bon film, sensible et délicat, dont
la principale qualité est la subtilité dans la description des
clivages sociaux, mais qu'il est difficile d'estampiller chef
d'oeuvre pour autant. .Le film est un peu atone mais cela
évite au moins le côté convenu de ce que l'on était en droit de
redouter dans cette relation qui s'établit entre un gosse turbulent
et sa nounou, immigrée philippine. Dysfonctionnement de la cellule
familiale, racisme latent, asservissement social, système éducatif
coercitif : ce ne sont pas les thèmes qui manquent dans ce premier
long-métrage attachant qui manque juste un peu de relief pour
séduire davantage.
La caméra d'or d'Anthony Chen dresse le portrait d'une tendre
complicité entre un jeune garçon difficile et une nounou des
philippines dans un Singapour de la classe moyenne saisit par la
crise. Une bien sage chronique, un bel et délicat équilibre qui
manque tout de même de surprise.
Portrait d'une famille de Singapour.... Le petit est une tête
à claque, mais il s'attache à sa nounou...... Voila en gros pour le
synopsis...... Je pense qu'il manque une certaine tension dans les
dialogues et chez les personnages, peut être même dans le
scénario.... Après cela se regarde avec douceur, mais peut être pas
avec tendresse.....C'est un peu dommage..... Très peu d'extérieurs
aussi, et l'on navigue dans la maison, avec les angoisses du père et
de la mère, les soucis d'argent..... le cadrage et les plans
parfaitement maitrisés.... Par certains côtés, on est plus proche
d'un cinéma japonais que d'un cinéma chinois.... Une scène sort du
lot (celle dans le cimetière, esthétique et émouvante)...... Le film
est assez discret mais se laisse regarder, il manque un peu de
passion....Je pense quand même le revoir avec plaisir quand il sera
diffusé sur petit écran...... A vous de voir......
Un moment figé dans le temps. A Singapour lors de la crise
financière de 1997, nous suivons une famille qui décide de recruter
une nurse philippine pour s'occuper de leur fils turbulent, la mère
étant enceinte jusqu'au cou. Au fur et à mesure que la famille
s'enfonce dans la faillite, le rapprochement entre jiale et sa
nounou devient touchant. Mais la limite est de savoir quel est le
but d'ILO-ILO ? Pourquoi a-t-il reçu un prix ? Le tout reste
plaisant !
Je n'ai pas compris pourquoi ce film
très banal a remporté un prix. Des films asiatiques j'en connais,
j'en ai vu des tas et j'aime ce cinéma sauf que là c'est d'un plat !
Il n'y a rien dans ce film, ni émotions, ni histoire, ça se traîne
pitoyablement. Il n'y a que des survols d'histoires possibles mais
rien de profond, le cinéaste a surfé sur quelque chose qui aurait pu
aboutir mais à ne vouloir s'impliquer dans rien de précis ce film
manque cruellement de relief et je regrette même d'avoir été
jusqu'au bout.
|