CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche 143  

 

 

 

n°143
 
" L'homme qui en savait trop "

 

 

(1956)-(Am)-( 2h00 )  -    Thriller 

 

Réal. :    Alfred Hitchcock 

 

Acteurs  :  J.Stewart, D.Day, D.Gelin ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un bon film d’espionnage qui nous entraîne de Marrakech à Londres au travers d'une intrigue solide. Le casting emmené par James Stewart est très convaincant, on note d’ailleurs la présence de notre Frenchie Daniel Gélin, qui s’en sort brillamment. Les scènes mémorables sont nombreuses, la séquence du Royal Albert Hall, notamment, constitue un moment d'anthologie. Un film intense dans lequel Hitchcock nous offre encore une belle leçon de cinéma !

Chef d’œuvre ! Tout est parfaitement maîtrisé, rien n'est gratuit, rien n'est laissé au hasard. Les acteurs sont superbement maîtrisé, Stewart est parfait, Doris Day étonnante. Ça démarre tout de suite et les actions s'enchaînent sans discontinuer avec leur cortège de surprise, de retournement de situations et bien sûr de suspense. On notera le rôle majeur de la musique avec l'orchestre de Bernard Herman s'interprétant lui même, et la chanson "Que sera sera (qui devint un tube). Une petite curiosité : On pouvait à l'époque se moquer des femmes voilées en se demandant comme le fait Hitchcock au début du film si "elles s'alimentent par intraveineuses" sans risquer une fatwa ! O tempora o mores !

Si l’original (1934) se déroulait en Suisse, cette nouvelle œuvre se déroule (en partie) en Afrique du Nord, plus précisément à Marrakech. On y découvre un Maroc différent de celui d’aujourd’hui, cinquante ans en arrière, on constate que ce pays a gardé tout son charme. Seul frenchy présent dans le film : Daniel Gélin, qui remplace son prédécesseur, un certain Pierre Fresnay. Comme toujours, on retrouve la même sensation de mystère, d’énigme et de suspens comme sait nous le rendre Alfred Hitchcock en dirigeant un tandem parfais et remarquable tout au long du film : James Stewart & Doris Day (qui, grâce à son interprétation a permis au film de remporter un Oscar de la Meilleur Chanson).

Un Hitchcock de très bonne facture. On a ce qu'il faut de suspense, de tension et d'humour, encore une fois Hitchcock impressionne avec sa maîtrise et donne naissance à quelques scènes mythiques. James Stewart et Doris Day, assez éloignée de la blonde hitchcockienne classique, sont parfaits (as usual). Le seul défaut c'est qu'il y a quelques longueurs, surtout dans la deuxième partie.

Grande maestria pour cet ultra classique de la cinéphile mondiale. Un suspense mordant en subtilité, sur des éléments simples mais d'une grande efficacité. Des fausses pistes pour les novices et l'art majestueux de la direction d'acteur. C'est superbe.

 

La première partie, au Maroc, est à mon sens la plus intéressante du film, l'intrigue se met en place, il y a beaucoup d'humour, notamment au restaurant avec un James Stewart ayant du mal avec les coutumes locales. Après le film reste intéressant jusqu'au bout, mais sans être non plus le plus captivant des films d'Hitchcock.

Le film se découpe en deux parties , la première qui se déroule a Marrakech et la seconde a Londres , la première est bien meilleur car la seconde partie a tendance a être beaucoup plus lente et ennuyeuse . L'intrigue se dévoile rapidement et ne laisse que peu de suspense et la fin du film est vraiment lente et j'ai donc trouvé le film un peu long . Les acteurs sont excellent surtout James Stewart et la réalisation excellente , elle n'a d'ailleurs pas prit une ride . Dans l'ensemble c'est donc un bon film malgré des longueurs mais pas le meilleurs Hitchcock .

Il y a deux scènes mythiques : le "Qué sera" interprété avec une intensité palpable par Doris Day et la scène de concert, formidablement réalisée et calquée régulièrement depuis. Outre ses deux scènes, il y a aussi de bons moments, mais il faut reconnaître de nombreuses longueurs, le peu de cohérence dans les réactions des personnages (quelle idée de laisser son fils à des gens connus de la veille par exemple), la relative prévisibilité de l'histoire font que l'intérêt décline assez rapidement. Dommage !

« L’homme qui en savait trop ». Me voilà réconcilié avec sir Alfred Hitchcock. Si « Vertigo » m’avait déçu, celui-ci est nettement plus captivant. Il y a une ambiance, l’intrigue est palpable. La fragilité de James Stewart et de Doris Day m’aide à croire à leur initiative d’enquêter eux-mêmes. Jusque dans leur voix murmurée, instable (à voir en VO). Et l’émotion aussi, avec Doris Day qui chante « Que sera, sera » à l’ambassade. Certes, il y a bien des plans qui ont vieilli mais l’ensemble est convaincant. Là encore, la fin est précipitée pour ne pas dire soudaine et a les allures d’un feuilleton : on ne s’attarde pas sur le happy end.

Scénario plein de failles, Doris Day fadasse, Stewart sans surprise... Le maître du suspense se vautre dans un remake bien inégal. On retrouve heureusement sa patte dans quelques scènes : chez le taxidermiste et au Royal Albert Hall essentiellement. Un Hitchcock mineur à voir tout de même.

 

Décidément, je ne comprendrais jamais les thuriféraires de Hitchcock. Ce film n'a vraiment rien pour lui. Doris Day est excédante que ce soit par sa voix de crécelle ou par son jeu surfait, gras et sans aucune implication. James Stewart égal à lui-même, sans briller, un peu atone, le regard perdu, dépassé par les évènements mais qui court après. Une intrigue complètement factice avec un final aussi bien absurde que mal filmé (le coup du revolver sui sort de quelques millimètres à chaque seconde c'est d'un commun...)

Dans les années 50, Hitchcock est au sommet de sa forme et aligne les réussites les unes après les autres. N'empêche, malgré le technicolor splendide, la musique inspirée et l'excellente séquence marocaine, tout le reste apparaît très mineur. Doris Day et James Stewart, c'est assez bof comme casting (en même temps j'imagine mal Grace Kelly et Cary Grant en parents recherchant leur môme !) et surtout le fil scénaristique est très mince. Mais le pire, c'est la conclusion du film, pas loin du jus de boudin ou de la queue de poisson. Un semi-échec artistique donc, égaré dans une décennie pourtant quasi-irréprochable d'Alfred Hitchcock.

 

 

 

 

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