CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1425 

 

 

n°1425
 
" Eté 85 "

 

 

(2020)-(Fr)(1h40)  -      Comédie dramatique   

 

Réal. :     François Ozon   

 

 

Acteurs:  F.Lefebvre, B.Voisin, P.Velge ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Jamais simples, les films sur l’adolescence. François Ozon, actuellement en pleine maîtrise de ses moyens, y parvient avec un nouveau film en forme de parenthèse romanesque, poétique et vaporeuse, par ailleurs labellisée Sélection officielle Cannes 2020.

Un film magnifique sur le premier amour.

L'adolescence, le sentiment amoureux, la mort, la puissance de l'écriture cinématographique au cœur de l'un des meilleurs films du cinéaste. Un film entêtant comme une chanson de l'été.

Empruntant les codes du teen movie et du film d’initiation amoureuse, "Été 85" est surtout l’œuvre somme de son auteur. Ce dernier ne se contente pas d’articuler, pour la première fois, son film autour d’adolescents – dont l’âge coïncide avec le sien, à l’époque narrée – mais revisite ses motifs de prédilection : le travestissement, la relation trouble avec un professeur, et surtout le rapport à la mort, envisagée sous l’angle de la maladie, la disparition, la sépulture.

Ce qui aurait pu être un énième film sur la révélation de l’amour, du sexe, homosexuel ou hétérosexuel, à l’adolescence, se révèle une très belle intrigue psychologique sur un garçon qui découvre ses sentiments, certes, mais surtout la vie.

Il en ressort une sensation de déjà-vu. Ce qui est fort bien traité, en revanche, c’est l’ambiance du film. Cette impression qu’une chose grave peut se passer à tout moment. François Ozon maîtrise le suspense comme personne.

Malgré l’amour qu’il porte à ses personnages, le désir de leurs corps à corps, l’enthousiasme de ses acteurs, Ozon les observe avec distance. S’il n’a jamais eu peur des clichés, il regarde de biais les illusions amoureuses de l’adolescence, mais n’en montre rien d’autre.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Vu en avant première hier à Bordeaux, ce film est simplement un chef d'œuvre. François Ozon réussit son pari et nous plonge dans les années 1980 autour d'une histoire romantique où l'amour est roi. L'amour éphémère, la beauté de l'instant, la nostalgie d'un bonheur perdu guident parfaitement ce film dans lequel les non-dits sont parfois plus criants que les échanges explicites. Ce fil conducteur est d'autant plus fort que François Ozon le fait sans jamais parler explicitement d'homosexualité, ce que François Ozon a justifié sur cette scène par le fait que l'amour est l'amour et qu'il n'y a aucune différence entre les couples qu'ils soient hétérosexuels ou homosexuels. Un grand bravo aux acteurs dont l'alchimie entre eux est palpable. Bref, du grand cinéma.

En s’appropriant un territoire personnel, Ozon, à travers un duo d’acteurs lumineux dont le jeu en miroir nous propose une symphonie tragique, nous donne la vision la plus brute de ce qu’est la violence du premier amour. Le sublime côtoie constamment le moment où la chute est possible. La mort s’invite dans l’élan vital qu’elle torpille. Lorsqu’elle arrive, rien ne se brise pourtant, montrant par-là que ce moment édénique (6 semaines) devient, pour Ozon, la matrice des années à venir. Et qui parle plus encore pour le spectateur qui a vécu ses 15 ans durant l’été 85 !

Superbe . Un fim fort, des acteurs forts , un historie forte et sublime, le bout de la passion ... Ozon sort un de ses meilleurs films . A voir et revoir.

Comme un prisme à travers lequel on voit sa propre expérience de la vie et de l'amour avec toutes ses nuances, Été 85 est le premier film d'une nouvelle Ère, celle où enfin la représentation des amours "non majoritaires" va faire vibrer tous les publics comme depuis des décennies les non-majoritaires vibrent pour Jane et Tarzan, Scarlett et Rhett ou Rose et Jack. Là où Le Secret de Brokeback Mountain révélait la passion contrariée de deux jeunes adultes déjà piégés, on assiste dans le film d'Ozon à la naissance et l'explosion d'un premier amour adolescent entre deux garçons. 

J'ai adoré ! C'est à mon sens sublime ! Du début à la fin ! Je pensais tomber sur un film pour les adolescents et finalement c'est pour tout age. Vous avez des clins d’œils à "La boum", une ambiance des années 80, de l'amour, de la passion, de la tristesse, de la mort, de la joie et des messages. Le film s'ouvre sur une scène sombre pour finir sur un beau message. Je le conseil ! Merci à Ozon et aux acteurs !

Sortir bouleversée du cinéma. C'est tout ce que j'attends d'un film. Tout. Les 2 acteurs sont brillants, chacun dans leur rôle ils sont justes, nous embarquent dans leur histoire. Benjamin Voisin crève une nouvelle fois l'écran. Une histoire intense, émouvante, avec ce qu'il faut de nostalgie, et d'absolu. Une fureur de vivre chaque seconde.

Un film magnifique, bouleversant, les acteurs prodigieux qui jouent avec un naturel impressionnant, les dernières scènes font frissonner, vu à sa sortie et vais le revoir puis l achèterai FÉLICITATIONS !

 

On n'est pas dans le teen-movie pur et le "drame criminel" prend sans doute un peu trop le dessus. Mais tout ça reste malgré tout assez passionnant et merveilleusement bien interprété. Ajouter à plusieurs petits détails plus ou moins gênants et/ou gratuit comme un baiser qui vient d'on ne sait où et à la signification floue, ou encore une mère d'êge mûre qui déshabille une ado de 16 ans qui lui est inconnu ?!?! Sans compter une info télé qui paraît hypersonique quant aux évènements. On constate donc que le film est plein d'idées, que l'histoire est touchante voir même passionnante d'un point de vue psychologique mais traité avec tant de maladresses qu'on n'y adhère pas toujours 

 

En Normandie, en 1985, le beau et charismatique David séduit le sensible Alex. Ozon se plonge dans les années 80 de son adolescence et prend plaisir à reproduire l'esthétique visuelle et sonore de cette époque. Son histoire d'amour nait sous une ambiance un peu perverse, un peu inquiétante comme Ozon sait si bien le faire. Il nous intrigue et nous promet un récit plein de surprises. Mais, petit à petit le scénario s'enlise dans une histoire de roman photo pour ados. Les dialogues sont plats, les personnages secondaires sont peu exploités, les situations frôlent parfois le ridicule, le jeu même des comédiens s'en ressent. Si Ozon fait son miel du charme arrogant de Benjamin Voisin, il offre à Felix Lefebvre, un premier rôle doté d'une faible partition. Décevant.

Je ne m’attendais pas à un chef d’œuvre , je n’aime pas Ozon , surtout ses derniers films . Mais la , dès le début j ai été genee par le montage ( les visages en gros plan ne sont pas raccord ) et la présence perpétuelle de cette voix off qui récite des banalités consternantes . Il y a des redites , ca se répète , les dialogues sont d une platitude effrayante . On devine les scènes à l’avance . Le pompon : le jeu d acteur des deux meres respectives . Valeria Bruni Tedeschi est hystérique , surjoue , en même temps , la pauvre , on lui fait dire des phrases ridules . Isabelle Nanty n’est pas mieux en mere «  groseille «  qui répète à chaque phrase «  ton père « ( «  ton père va rentrer » ton père va penser ça » ) bref une mentalité années 50 et non pas 1985.  En plus la danse n’est pas jolie , la chanson est moche . Bref je n’ai pas été emue une seule fois .pour moi c’est un film raté et bâclé.

Une histoire bien malsaine avec un soupçon de perversité dont je n'ai pas vu l'intérêt. Un film trop long, trop bavard, des acteurs et actrices mal exploités. Un mauvais sujet. J'ai été bien gênée pour eux.

Une adaptation d'un livre anglais parfaitement inintéressante, à la fois plate, et racoleuse (au résultat : une bluette "gay", avec fausse complication - Alex/David + Kate, qui sonne artificiel, et bien faux...). Ozon est décidément capable du meilleur ("Huit Femmes", "Potiche"... "Frantz", surtout !) et du pire ("Jeune et Jolie", "Une nouvelle Amie", ou "Grâce à Dieu"). On peut même dire que ce film-là, labellisé "Cannes 2020" (pour une Sélection fantôme...) est de loin le plus mauvais de sa filmo !

 

 

 

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