CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1423 

 

 

n°1423
 
" Jumbo "

 

 

(2020)-(Fr,Be)(1h33)  -      Drame    

 

Réal. :     Zoe Wittock   

 

 

Acteurs:  N.Merlant, E.Bercot, B.Bouillon ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Un premier long-métrage mêlant fantastique et poésie.

A voir comme une parabole (poétiquement filmée) sur l'éternel mystère du désir, insondable et capricieux.

La jeune réalisatrice Zoé Wittock fait preuve d'une véritable vision et embarque le spectateur très loin tout en ne le noyant pas dans le bizarre, grâce à des scènes pleines de fantaisie.

Il y avait mille façons d'aborder une telle histoire Zoé Wittock opte pour la plus belle option : le réalisme magique.

"Jumbo" [prend] le parti gonflé d’une forme hors norme, embrassant une poésie quasi-onirique et immersion socioréaliste, pour justement "normaliser" Jeanne, femme injustement considérée comme marginale par ses proches.

"Jumbo" flirte souvent avec l'excès, les limites de son histoire et ses personnages, et bascule parfois du mauvais côté. Mais n'en demeure pas moins la sensation d'avoir sous les yeux un premier film spécial et précieux, avec un vif désir de cinéma au-delà des codes.

On espère une émotion digne d’un grand huit, mais ça patine un peu aux deux tiers. Trop d’hésitations sur la direction à prendre. Mais quelle réflexion intéressante sur les oukases de la normalité et le vertige du plaisir féminin ! Qu’est-ce qu’on aurait aimé que Zoé Wittock lâche les chevaux de la subversion !

Pour peu qu'on se laisse embarquer, cette romance singulière au style visuel soigné vise juste.

Cette fable sans morale, mais bien éclairée et bien filmée, se termine, hélas trop tard, en comédie loufoque.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film qui divise manifestement... plutôt bon signe!! Un sujet qui pourra faire peur à certains, mais qui vous étonnera par son accessibilité! C'est un feel good inattendu! j'ai été Très agréablement surpris par ce film que j'ai pu découvrir grâce au "champs élysées film festival". Pitch étonnant, et film au rendez-vous. Touchant et émouvant, il aura aussi su me faire sourire. :) Un film sur la différence et la tolérance à la poésie sans fin ! Un vrai vent d'air frais dans le cinéma indépendant français. Ça fait bien ! Je recommande chaudement (surtout au cinéma - j'hésite presque à aller le revoir sur grand écran tellement les visuels sont beaux)

Inspirée d'une histoire vraie, cette relation amoureuse entre une jeune femme et une machine est une ode à la singularité. Porté avec brio par Noémie Merlant, ce film apporte une poésie et une réflexion philosophique très forte. Ajoutés à cela, la musique, l'image et les effets spéciaux ancrent cette expérience cinématographique parmi les oeuvres que l'on n'oubliera pas de sitôt.

Alors déjà, un grand bravo à Zoé Wittock d'avoir porté ce projet et d'avoir pu faire exister ce film. Car sérieusement, qui accepterait de financer et produire un film portant sur l'histoire d'une femme qui entretient une relation amoureuse avec un manège de parc d'attraction !! L'idée parait folle sur le papier et le résultat est vraiment salutaire ! BRAVO. La thématique de l'objectophilie (des humains désirant sexuellement des objets) est vraiment intéressante dans son traitement car factuellement très original. J'apprends ainsi que l'inspiration vient d'une histoire vraie, celle d'Erika Eiffel qui a épousé en 2007 la Tour Eiffel... Par ailleurs, quelle prestation de Noémie Merlant encore une fois, qui parvient à nous faire retranscrire toutes ces émotions et les fragilités du personnage,

Quel film incroyablement magnifique, original et émouvant !! J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai applaudi !! Du grand cinéma !! Les actrices sont fabuleuses !! La fin c'est un feu d'artifices jouissif !! Bravo !! Je recommande absolument !!!

 

Si vous aviez des vues sur elle, sachez que notre chère Tour Eiffel est déjà mariée ! C’est avec cette histoire insolite qu’Erika Eiffel s’est fait connaître et inspirant ce film à Zoé Wittock. On ne peut que porter un regard plutôt curieux lorsqu’on se penche sur ce premier long-métrage porté par une magnifique Noémie Merlant. A travers une superbe combinaison de bruits mais surtout de lumières, l’attraction s’anime jusqu’à devenir un personnage à part entière. Bien que Jumbo compte aussi sur des seconds rôles de qualité, cela n’empêche pas de voir le scénario tourner un peu en rond. Toutefois, on ne peut qu’apprécier la prise de risque pour un premier long-métrage d’une réalisatrice à surveiller.

Une partie "fantasmagorique" nous empêche de croire vraiment à cette idylle : sommes-nous dans le fantastique pur ou est-ce juste un moyen de matérialiser les sensations ressenties par Jeanne/Merlant ?! Mais on comprend bien le message sur la tolérance et le parallèle évident avec les LGBT tant on a droit au panel "difficultés de vivre". Malheureusement Zoé Wittock ne sait pas du tout montrer le désir et la sensualité. Il ne suffit pas de dénuder son actrice principale. La relation entre Jeanne et Jumbo est froide et sans créativité. Heureusement, l'émotion jaillit dans les séquences mère-fille, intense et touchante grâce à deux actrices superbes et investies. Un film peut-être à revoir... 

“Jumbo” est l’histoire improbable et pourtant bien réalisée de Jeanne, une jeune femme introvertie qui travaille comme gardienne de nuit dans un parc d’attraction. Alors qu’aucun homme n’arrive à trouver sa place dans son coeur, Jeanne se met à développer de plus en plus de sentiments pour “Jumbo”, une des attractions du parc. Entre le drame, la comédie et le fantastique, “Jumbo” est un objet qui parle d’amour de façon presque hypnotisante tant l’histoire est crédible malgré ses virages inattendus. Zoé Wittock saisie la candeur du visage de Noémie Merlant tout en érotisant son corps de femme. Malheureusement et à force d’être intrigué, on a pas compris la finalité de ce fantasme.

 

Le sujet était délicat mais interessant : l'objectophilie, cette espèces d'érotomanie délirante avec hallucinations. Mais je ne suis pas rentré dans le film de l'histoire de cette adolescente en carence affective parentale et qui tombe amoureuse d'un manège de fête foraine... jusqu'à l'orgasme. Mal joué ? Tournage inadapté ?

Il ne se passe rien , aucune émotion entre le manège et l'employée de nuit...très répétitif avec des nudités inutiles a l'histoire...et le tout pour un message de tolérance qui tombe a l 'eau.

 

 

 

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