CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche 1417 

 

 

n°1417
 
" La Maison du Docteur Edwardes "

 

 

(1948)-(Am)(1h50)  -      Thriller policier psychologique   

 

Réal. :     Alfred  Hitchcock    

 

 

Acteurs:  G.Peck, I.Bergman, L.G.Carroll ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ou quand la psychanalyse s'invite dans un thriller... autrement dit un beau sujet casse-gueule dont le père Hitchcock se sort fabuleusement bien,. Si les deux acteurs vedettes sont remarquablement dirigés, il faut aussi noter l'excellente et étonnante prestation de Michael Chekhov en Docteur Brulov ! Les rebondissements sont menés avec intelligence et rythmé par l'excellente musique de Miklos Rozsa. Quant au twist final, s'il peut paraître maladroit à la première impression, on comprend en fait qu'en lâchant un lapsus révélateur (on est vraiment en plein Freud), l'assassin met volontairement en marche sa propre destruction.

L'un des grands films d'Alfred Hitchcock qui figure parmi les suspenses / psychologiques exploitant le filon de l'amnésie! Dans "Spellbound" qui s'inspire d'un roman de Ben Hecht, l'amnésie est donc le ressort de l'amour entre les personnages et la clef d'une intrigue policière particulièrement ingénieuse! L'interprétation inoubliable du couple Gregory Peck-Ingrid Bergman contribue à faire de "Spellbound" une oeuvre majeure de Hitchcock! Un film brillantissime qui n'hésite pas à se situer délibérément sur le terrain de la psychanalyse, apportant ainsi une dimension nouvelle au drame psychologique!

Passons sur les grossières ficelles freudiennes qui parsèment le film, en particulier la deuxième partie, sur le rêve dont le décor à été conçu par Salvador Dali qui apparaît comme anecdotique et sur la séquence à ski qui apparaît ridicule. Sa vision vaut (largement) le coup d'oeil parce que le reste des décors est impressionnant, la musique justement récompensé par un Oscar de Miklós Rózsa superbe et surtout parce que le couple Ingrid Bergman-Gregory Peck est glamour à souhait. Et puis Alfred Hitchcock instaure une atmosphère qui parvient à maintenir l'intérêt jusqu'au bout et nous gratifie de quelques trucages visuels inoubliables (le plan subjectif avec le verre de lait, celui avec le revolver,...). Une oeuvre imparfaite mais fascinante.

Grâce à un formidable duo de comédiens ou encore à un scénario parfaitement construit, Alfred Hitchcock réalise avec «Spellbound» l’une de ses pièces maîtresses. Ingrid Bergman est irréprochable dans le rôle d’une femme qui est prête à tout pour soigner l’homme qu’elle aime. Celui-ci se trouve être un homme paranoïaque, insomniaque et qui est interpréter par un Gregory Peck étincelant. Niveau mise en scène, Hitchcock nous sort le grand jeu et nous propose quelques séquences inoubliables et on notera aussi la présence d’une magnifique BO de Miklos Rozsa ainsi qu’une photographie en noir et blanc d’une très grande beauté.

Encore un thriller réussi d'Alfred Hitchcock. Il s'entoure là de deux des plus talentueux acteurs de leur génération : Ingrid Bergman et Gregory Peck. Encore une fois l'histoire est captivante et riche en rebondissements, la mise en scène est inventive et la musique très appropriée. Cette fois-ci je trouve que la conclusion à la va-vite typique d'Hitchcock passe bien. Le bémol serait selon moi la love story assez mièvre. Encore un très bon film du maître, on retiendra particulièrement la magnifique scène du rêve.

 

Reconnaissons à Hitchcock qu'il sait bien filmer, et que sous sa caméra même un lavabo propre parvient à devenir inquiétant. Reconnaissons lui qu'il ose s'aventurer sur un sujet pas facile, et assez nouveau au final lorqu'il a tourné son film. Reconnaissons aussi au principal duo d'acteur qu'ils sont convaincants. Malgré tout le film n'est pas le plus réussi de Hitchock. On a bien du mal à se passionner pour cette romance qui naît un peu de nul part, un coup de foudre qu'on ne voit pas, auquel on a bien du mal à croire, à cette jeune médecin qui perd la tête pour le premier beau jeune premier venu... A noter que le film est ponctué par des touches d'humour réussies.

Je n'aime pas trop quand Hitchcock fait dans la psychanalyse de comptoir, l'intrigue est forcemment tirée par les cheveux. Le film a d'ailleurs eu le droit à sa caricature. La chance du film reste la présence d'une Ingrid Bergman rayonnante et il y a aussi l'excellente scène finale du pistolet.

 

Une psychologie que le "maître" a sans nul doute bûché dans "La psy en trois jours et trois leçons"; un suspens où nous imaginons la fin avant le début; bref, un spectacle grand-guignolesque, kitchissime à souhait, que ni G. Peck ni I. Bergman n' arrivent à sauver malgré leur talent et malgré une mise en scène honorable. Il faut regarder ce film comme on regarde la série "Zorro", pour le spectacle et sans ne jamais y croire! A noter qu' en prime, mais cela n' est pas la faute d' Hitchcock, le doublage d' I. Bergman est mauvais..

Déception. Pourtant, avec David O'Selznick à la production, Ingrid Bergman et Gregory Peck devant la caméra, Hitchcock derrière et Miklos Rozsa à ses violons, on aurait pu s'attendre à quelque chose... Malheureusement, et ce malgré une scène d'anthologie assez remarquable ( celle où Ingrid Bergman semble profondément troublée par son attirance pour Gregory Peck, errant dans les couloirs de l'asile : morceau de bravoure d'une durée considérable et sans un seul dialogue, magnifiquement accompagné de la musique de Rozsa ), La Maison du Docteur Edwardes se perd très vite dans une psychologie bas de gamme et systématique. Introspection est le mot d'ordre pour ce film mineur dans la filmographie du maître du suspense. A propos de suspense, Spellbound en manque énormément : le cinéaste multiplie les erreurs de rythme et son film traîne en longueur. Le dénouement, sans être totalement prévisible, nous laisse un peu sur notre faim. Bref, un long métrage qui n'est pas représentatif du talent d'Alfred Hitchcock.

 C'est sans doute le plus mauvais film de Hitchcock. Mes enfants me l'ayant offert il y a 20 ans en cassette, j'ai du essayer de le regarder au moins dix fois sans m'endormir. Rien n'y fit. Scénario absurde, dialogues débiles, vision de la psychanalyse et de la psychiatrie complétement farfelue, musique grandiloquente omniprésente comme une sauce frelatée conçue pour faire passer un repas indigeste tout y est pour s'ennuyer à mourir.

Je suis un fan d'Hitchcock dont j'ai vu tous les films ... mais celui-ci est raté, particulièrement lent, avec une histoire d'amour improbable entre Gregory Peck et Ingrid Bergman, et une enquête amenant un rebondissement étonnant mais confus. Si vous souhaitez voir des films d'Hitchcock méconnus, privilégiez LE PROCES PARADINE ou CORRESPONDANT 17.

 

 

 

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