CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1406 

 

 

n°1406
 
" Le festin de Babette "

 

 

(1987)-(Dan)(1h42)  -      Drame    

 

Réal. :     Gabriel Axel   

 

 

Acteurs:  S.Audran, B.Kjer, B.Federspiel ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un incontournable du cinéma, pour traiter véritablement, des rapports entre morale et plaisirs, tout en sobriété : mais finalement, le film n'en est-il pas rendu plus beau et captivant ? Comment ne pas résister aux attraits d'une telle esthétique ou s’entremêle paradoxalement simplicité et sophistication, dans un film où le problème de fond soulevé demeure traité : Doit-on opposer la morale et la recherche des plaisirs ?

Il y a parfois de petits miracles. Voici donc un film danois, réalisé par un cinéaste de modeste réputation, avec une actrice française dont on ne sait trop comment elle a atterri sur ce tournage. Le décor, les personnages et l'intrigue annoncent une austérité absolue, et pourtant... Adaptant une nouvelle de Karen Blixen, Gabriel Axel a conçu un chef-d'oeuvre de finesse, qui confronte avec délice les nourritures terrestres et les nourritures spirituelles. Le style, minimaliste, laisse sourdre des émotions profondes. Une humanité douce, chaleureuse, jaillit de la grisaille quotidienne grâce aux plaisirs gustatifs. Comme une renaissance. Voir les convives du banquet, engoncés dans leur raideur et leurs principes de vie mornes, s'animer peu à peu en dégustant les divins mets de Babette est une pure jubilation. Ce film, à la fois intelligent et sensible, peut être perçu comme un hymne aux petits plaisirs de la vie, une réflexion sur le bonheur (éphémère), sur l'art et sa réception, ou encore sur la foi. C'est magnifique.

chef d'oeuvre d'intelligence , tout en sobriété . On y célèbre l'élévation de la cuisine francaise comme étant un plaisir autant gustatif que spirituel voire religieux ...le tout dans de magnifiques paysages de la mer du Nord baignés d'une douce lumière .....l'humanité a de beaux jours devant elle avec de tels films

Un film ètrange et fascinant ou dans un petit village noyè sous la pluie, un chanteur (admirablement jouè par Jean-Philippe Lafont) puis une servante (Stèphane Audran) introduisent la fête païenne! Une des profondes beautès de l'histoire, c'est l'harmonie qu'elle ètablit très subtilement entre spiritualitè et sensualitè! C'est un merveilleux hommage à la vie, à la beautè, à l'amour! Le cinèaste danois Gabriel Axel adapte ici une nouvelle de sa compatriote Karen Blixen, auteur qui a inspirè "Out of Africa" et met en scène une austère communautè villageoise qu'un festin gènèreux èveille au plaisir de vivre! Dans un rôle tout en finesse, Stèphane Audran y fait l'une de ses meilleures compositions! Un hymne à la vie qui reçut l'oscar du meilleur film ètranger en 1988...

Excellent film tout en nuances, qui montre que le Danemark à l’époque était un pays pauvre et où le plaisir ne faisait pas loi. On peut y voir aussi l'amitié profonde qui se lie entre des femmes puritaines et une parisienne. L'Europe est déjà là!

"Le Festin de Babette" ou l'apologie des valeurs de partage et de communauté, qui donne beaucoup de chaleur à l'austérité et la tristesse d'un petit village danois très isolé à travers l'art de la gastronomie. Le film est un flamboyant et très émouvant hommage à tout ceci. Donc, il est très difficile de ne pas sortir de ce film avec beaucoup d'émotions. La mise en scène de Gabriel Axel est sublime dans ce domaine, c'est à dire dans le fond, mais aussi dans la forme car que ce soit dans la constitution des décors, des costumes et des maquillages elle est parfaitement réussie. Le tout avec une précision digne des grands maîtres du cinéma scandinave comme Dreyer ou Bergman. L'interprétation est quand à elle magnifique et concourt grandement à faire de ce film modeste et généreux à la fois, non pas une leçon de cinéma mais encore mieux une leçon de vie.

Sans doute l'un de mes films cultes. Stéphane Audran est géniale et vraiment le texte de Karen Blixen nous dépayse. Merci merci à Gabriel Axel.

 

En 1871, une française chassée par la Commune trouve refuge au Danemark dans un village très pieux où les deux filles d’un défunt et vénéré pasteur la prennent à leur service. Au bout de quatorze ans, elle s’apprête à les quitter en leur préparant un inoubliable festin. Un conte plein de pudeur et d’humilité qui donne, à travers le plaisir de la gastronomie, beaucoup de chaleur à l’austérité d’un petit village danois. Oscar du meilleur film étranger.

Il y a des longueurs. Seules les 30 dernières minutes sont un véritable délice pour les yeux et les papilles : Babette prépare un festin pour 12 personnes et derrière l'écran, l'on ne peut qu'assister à l'extase d'un général et de son cocher dans les cuisines. Le reste du film ne laissant pas de réel souvenir mémorable. Concernant le jeu des acteurs et de la déco, rien à redire.

 

Le film n'est pas inintéressant, les acteurs sont plutôt bons mais... je me suis profondément ennuyée... il ne se passe rien, on reste en surface, l'histoire est un peu décousue et pas toujours très claire (surtout au début)... en tous cas, j'ai trouvé qu'il n'avait rien du chef-d'oeuvre qu'on m'avait vanté...

Un navet académique. Long comme un jour sans pain et émaillé de réflexions sentencieuses sur la Vie, l'Amour et Le Temps Qui Passe. Aucune idée de cinéma - l'espèce d'austérité de la mise en scène n'est en fait que vacuité. La photo est moche. Tout est téléphoné et plein de bons sentiments. Je préfère largement voir un épisode de Top Chef !!!

Il y avait matière avec le scénario de départ à faire quelque chose d'intéressant, malheureusement non seulement c'est d'une lenteur inimaginable et d'une lourdeur assez pénible, mais c'est complètement raté. Après une très longue exposition dans laquelle on ne sauvera qu'une assez amusante leçon d'opéra, vient le temps du repas et on se dit que tous ces culs bénis hypocrites vont enfin se lâcher, ben non, ils ne pipent pas un mot sur la qualité des plats, mais sortent en oubliant leurs querelles et en dansant en rond autour d'un puits ! C'en est affligeant de naïveté !

 

 

 

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