CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1403 

 

 

n°1403
 
" Le grand départ "

 

 

(2013)-(Fr)(1h23)  -       Comédie dramatique  

 

Réal. :     Nicolas Mercier   

 

 

Acteurs:  P.Marmai, J.Elkaïm, E.Mitchell ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Sur un thème déjà fertile, Nicolas Mercier ne parvient pas à trouver le ton juste et délivre une histoire fade, qui ne s'en tire que grâce à un casting judicieux.

Nicolas Mercier, qui signe son premier long-métrage à la réalisation, reste fidèle à la causticité qui fait la marque de ses scénarios et rend à la maladie les ressorts de tendresse et de drôlerie qu’elle recèle parfois. Si la mise en scène est un peu modeuse, l’interprétation et la finesse du propos l’emportent.

Comédie douce-amère. Les dialogues, caustiques, mettent souvent dans le mille, et l'auteur a l'art des situations limites, où comique et malaise se mêlent inextricablement 

En dépit d'un beau casting, rien de très excitant dans ce scénario en partie autobiographique qui ne décolle jamais.

Le film ne trouve hélas pas sa voie, à l’image d’un casting alléchant qui reste aussi théorique qu’hétéroclite.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Je fais partie des cinéphiles qui a aimé cette prestation... Je découvre Pio Marmai et le trouve magnifique de vérité de sincérité.. dans un film bien français avec ses longueurs, ses langueurs, ses questions existentielles, mais au final qui est plein de sensibilité...j ai "tout acheté" un peu comme une midinette mais le fond est très ressenti... il y a à tous les coins de bobine du vécu... et du vrai... avec une pointe de surréalisme... de cynisme et d addiction au malheur des risque de la vie... Qui n a pas revé d'un grand départ....? La critique presse est sur ce coup très nulle...

Très beau film, joliment filmé très bien servi par les acteurs, surtout Pio Marmai et Jeremie Elkaïm qui nous servent là une palette d’émotions. Ce film nous parle de la maladie, de la fraternité, de la mort, de l’homosexualité,de la jalousie,de la place dans la société sans jamais tomber dans le pathos, superbement bien « dosé » pour que l’on puisse être touché et s’identifier naturellement. On rit, on pleure, du vrai, du beau cinéma.

Sans être parfait, ce premier film est une très bonne surprise. On ressent la grande justesse du scénario qui, à partir d'une histoire dramatique manifestement vécue, ne tombe jamais dans le pathos lourdingue mais reste au contraire toujours ironique et léger. Évidement tout le monde ne peut accéder facilement à cette forme ultime du dandysme. Personnellement j'admire et j'encourage cette forme d'autodérision. Le dandy ici c'est Jérémy Elkaïm, mais dans une astucieuse inversion des rôles, c'est son frère, le très remarquable Pïo Marmaï qui prend la lumière. Eddy Mitchell est parfait et les belles rides de Chantal Lauby bouleversantes. On ne s’ennuie jamais, je recommande chaudement.

 

 J'ai plutôt passé un bon moment, sans toutefois être totalement entré dans le film. Je me suis senti de mieux en mieux plus l'histoire se déroulait. La rivalité des frangins est intéressante, et on se rend compte que ce n'est pas forcément celui qu'on croit qui se sent le plus responsable !

Un premier film sympathique et maladroit d'un scénariste télé ("Sousle soleil" et "Clara Sheller", no comment) qui a vu l'horizon plus clair depuis son travail sur la comédie "Mon pire cauchemar" (2011) de Anne Fontaine... Histoire inspirée de son vécu le jeune réalisateur a su choisir un joli casting, judicieux et hétéroclyre même si on sent parfois que la direction d'acteur n'a pas du toujours être simple. Sur fond de maladie neuro-dégénérative (sorte de Alzheimer) on suit surtout l'évolution vers la maturité du fils cadet... Car la force du film est un scénario malin qui ne raconte pas tant les soucis dus à la maladie ou au mode de vie de son frère gay (Jérémie Elkaïm savoureux) mais bien le mal-être du cadet (Pio Marmaï, mode charmeur maladroit) et ses interrogations ; bref le film est d'abord et avant tout sur un jeune homme qui est encore à se chercher et à se construire malgré la réussite professionnelle. Comédie douce-amère qui offre dse dialogues plutôt bien écrits, entre cynisme et humour noir il y a ce ton léger qui donne cette fantaisie malgré un fond dramatique. Sans doute un peu plus d'émotion aurait été bien vu. Un premier film pas exempt de défauts mais qui est loin d'être déplaisant.

Sujet dur. Film dur. Il faut une sacrée bonne humeur pour en ressortir d'humeur égale. Le jeu des acteurs est bon. Le rôle d'Elkaim est odieux donnant une saveur particulière à l'histoire. Je crois que ce film est à voir. Mais armez vous.

Grand Départ est une belle surprise sans pour autant être un film exemplaire. Il possède des personnages très bien écrits et aux psychologies et personnalités bien développées et détaillées aux spectateurs grâce à des dialogues et/ou séquences en règle générales. Le scénario mise énormément sur ses personnages et il en oublie tout ce qui est hors champ, tout comme le cadrage du réalisateur. Il s’agit du premier film de Nicolas Mercier et ça se ressent beaucoup dans sa mise en scène et sa réalisation même si cette dernière est assez propre en règle générale. Malgré tout, le film est porté par un très beau casting ainsi qu’une bande sonore des plus mélodieuse et agréable.

 

Aucune émotion palpable (un comble quand il est question de maladie, et de mort même), un récit linéaire convenu jusqu'à la caricature, une mise en place plan-plan, du mou, beaucoup de mou.... Niveau téléfilm de 2ème partie de soirée sur France 3, ce qui se voudrait un film d'apprentissage, sur l'air du comment s'en sortir (pour Romain/Pio Marmaï) quand on a un frère aîné velléitaire, dépressif et égocentré, mais charmeur (Luc/Jérémie Elkaïm) et un père affecté d'un cousin d'Alzheimer, encore plus offensif (Eddy Mitchell - pas du tout à l'aise, et pour tout dire très mauvais). Côté féminin dans ce "film de garçons" (dixit son réalisateur), seule Chantal Lauby, qui joue la mère s'en sort bien (mais le rôle est minuscule). Charlotte de Turckheim fait une panouille en copine, et Zoé Felix n'a que 2 ou 3 scènes, frisant le ridicule 

Tu sors de la salle et tu te dis, merde, c'est dommage, c'est dommage parce que les acteurs sont vraiment très bons, c'est dommage parce qu'il y a une mise en scène, un regard, une atmosphère mais c'est surtout dommage parce qu'en sortant du film tu ne sais pas trop ce que tu viens de voir, tu ne sais pas trop de quoi ça parle et surtout tu ne sais pas du tout de quoi Nicolas Mercier a voulu te parler. Le film n'a pas de ligne claire, pas de fil rouge, les sentiments exprimés sont parfois totalement contradictoires avec les situations et ils demeurent inexpliqués, du coup t'es complètement paumé dans le film et tu n'adhères pas. Jusqu'à te demander ce que Nicolas Mercier a bien voulu exprimer à travers son premier film. 

 

 

 

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