CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1376 

 

 

n°1376
 
" Les amants "

 

 

(1958)-(Fr)(1h30)  -      Drame   

 

Réal. :     Louis Malle   

 

 

Acteurs:  J.Moreau, A.Cuny, J-L. de Villalonga ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Si le sujet est banal - une bourgeoise abandonne son époux pour suivre un homme qu'elle rencontre sur la route et avec lequel elle éprouve un vif bonheur sensuel - la facture de ce métrage est très nouvelle! Louis Malle ne s'embarrasse pas de tabous, il laisse sa caméra enregistrer très librement, bien qu'avec une certaine pudeur, les scènes de tendresse qui réunissent l'homme et la femme dans le plaisir! Ce naturel était très nouveau pour l'époque avec une scène finale très dénudée qui provoqua même un scandale dans les milieux catholiques et qui fera plutôt sourire aujourd'hui! Film magnifique qui nous va droit au coeur, on ne peut oublier ces "Amants" de l'année 1958!

En 58, le film a fait scandale par les scènes d'amour et le scandale a éclipsé le film. Louis Malle n'a pas de chance. On parle toujours d'autre chose que de ses films. Pourtant celui-ci est un chef d'oeuvre si l'on comprend ce dont il parle : de l'affrontement à mort entre la fière Jeanne Moreau et le retors Alain Cuny (tout deux superbes acteurs sans pitié) et non pas des amants. Ce qui est souvent difficile dans Louis Malle comme dans les scénarios dont il s'inspire (Lacombe Lucien, Feu Follet, Atlantic City etc) c'est que le vrai thème est caché.

Je viens de voir ce film sur Arte et je suis encore toute ébahie !! Quel beau film ! Un film d'amour, plein de romantisme ! 2 acteurs absoluments éblouissants et surtout une Jeanne Moreau épatante, sensuelle et radieuse ! Quelle beauté ! Quelle actrice !! Bravo à Louis Malle qui est vraiment un des réalisateurs phares du siècle dernier !! Je n'ai pas vu le temps passer à tel point qu'à la fin du film (1h30), je me suis exclamée "Déja !!!" Une merveille !

 

Le film vaut surtout pour le charme de ses interprètes qui parviennent, avec la mise en scène habile de Louis Malle, à créer le romantisme du film. Le scénario, quant à lui, est assez convenu et ennuyeux.

Cette histoire d'adultère qui a marqué son époque. En effet on suit Jeanne, 30 ans, épouse bourgeoise et snobe qui prend un amant... En 1958 ce film choqua le monde catholique et bien pensant d'après-guerre à tel point qu'on a essayé de faire censurer le film, l'inetrdire au Festival de Venise et qu'il y eut une séries de procès aux Etats-Unis qui amena la Cour Suprême à préciser en 1964 ce qu'est la pornographie !... Evidemment aujourd'hui ce débat nous dépasse, rien ne nous choquera... Louis Malle dissèque ce microcosme bourgeois où l'époux délaisse sa femme à cause du travail tandis que l'amant semble plus ou moins chômeur-rentier. La première partie est intéressante, le jeu avec le mari (excellent Alain Cuny) n'est pas mené jusqu'au bout. Néanmoins ce film a marqué son temps, et malgré les scandales le film a obtenu le Prix Spécial du Jury à Venise et une certaine notoriété. Si ce film ne manque pas de qualité il demeure surestimé.

Un film plutôt joli sur le fond et la forme, mais beaucoup moins audacieux que Ascenseur pour l’échafaud, moins original aussi. On retrouve quelques-unes des qualités du cinéma de Louis Malle. Bien entendu une superbe bande son, qui pour le coup ici à l’inverse de son premier film n’est pas originale, mais n’en est pas moins belle, recourant largement à Brahms, et pour le meilleur. On retrouve aussi une belle photographie, et même si la réalisation est en effet plus impersonnelle et surtout moins ambitieuse que pour Ascenseur pour l’échafaud, elle n’en reste pas moins soignée et élégante. Reste que l’ensemble donne l’image d’une application polie, un peu morne, forcément décevant pour un réalisateur comme Malle. Le casting est toujours au rendez-vous. Jeanne Moreau, Bory, Cuny, tous font preuve d’une sobriété de bon aloi, même s’ils ne donnent pas forcément beaucoup de peps au film.

C’est plutôt joli, mais trop classique, trop académique, et trop simpliste en termes d’histoire pour séduire pleinement, et surtout surprendre sur une histoire très rebattue. Dommage pour un réalisateur qui a montré plus d’une fois qu’il savait être culotté.

Prix Spécial du Jury au Festival de Venise, Les Amants (1958) de Louis Malle nous réserve une étonnante rencontre, qui se transforme peu à peu en une histoire d’amour passionnante. Si le début du film et son intrigue en général s’avère quelque peu banal, il faudra pourtant en faire abstraction car ce qui prime ici, c’est la mise en scène qui nous tient en haleine, grâce à ses acteurs principaux dont le tandem Jeanne Moreau/Jean-Marc Bory qui illumine son œuvre, aux côtés de Alain Cuny. Une réalisation qui à l’époque fit beaucoup de bruit (trop sensuel ou trop romantique pour certains), le film n’en demeure pas mois très soft mais cinquante ans en arrière, au coeur d’une France coincée et très catholique, il y avait de quoi choquer les bonnes mœurs. Louis Malle réalise ici l’un de ses films les plus importants.

Une première partie franchement pompeuse, l'histoire n'avance pas, les dialogues sont fades, ... bref N.A.C. (nul à chier). Je suis en revanche tombé sous le charme de la seconde partie : de la sensualité, une esthétique plaisante, de l'optimisme. Au final, je suis donc partagé, et autant j'élève "Jules et Jim" dans le panthéon des chefs d'œuvre, en revanche je classe "Les amants" dans la catégorie des films à voir mais ne méritant pas que l'on tombe en pâmoison devant.

 

Cette histoire d'amour dans le milieu bourgeois est franchement ennuyeuse. Elle est terriblement académique et dépeint (à dessein?) un monde plutôt surfait et déplaisant. Et la rencontre finale qui débutait pourtant bien sous la lune "l'amour peut naître d'un regard" est monotone et longue.

 

 

 

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