CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1369 

 

 

n°1369
 
" The Square "

 

 

(2017)-(Sue,All,Dan,Fr)(2h22)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Ruben  Östlund   

 

 

Acteurs:  C.Bang, E.Moss, D.West ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Le grinçant Ruben Östlund privilégie le plan-séquence, étirant les scènes jusqu’au malaise jusqu’à parfois évoquer le Paul Thomas Anderson de Punch-Drunk Love. L’art de la comédie à son paroxysme !

Cette nouvelle fable réjouissante vise ainsi la cible favorite de cet auteur scandinave émule de Buñuel : la bourgeoisie (dont il est issu) et à travers elle, bien sûr, les ambiguïtés du fameux "modèle suédois". Sauf qu'elle le fait d'une manière plus ample qu'auparavant. Ici, Ruben Östlund repousse en effet les limites de la performance artistique... comme celles de la morale. C'est dire si "The Square" est percutant

Le cinéaste suédois se moque joyeusement du milieu de l’art dans cette comédie grinçante dont le personnage principal est un conservateur de musée d’art contemporain (Claes Bang, une découverte) peinant à concilier ses idéaux altruistes et son comportement égocentrique.

Puissant et hilarant, le film a obtenu la Palme d'or du Festival de Cannes 2017. La mise en scène est là, le cadre et la lumière. A voir, absolument. Pour rire. De nous, notamment.

Doté d'une mise en scène impressionnante et d'un humour caustique tordant, "The Square", à défaut de contenter tous les esprits, les marquera assurément. L'empreinte des grands films.

The Square, qui fait semblant de régler son compte à l'art contemporain, est un jeu de massacre tout-terrain. L'homme moderne, avec sa bonne conscience, en sort crucifié, éviscéré. Le spectacle est réjouissant.

Ruben Östlund griffe l'art contemporain avec malice et sourire, mais son cinéma joue l'élitisme. "The Square" se referme sur lui-même et tombe dans le piège qu'il dénonce.

La lourdeur de la charge est quelque peu atténuée par la drôlerie de certaines séquences décalées et par une mise en scène tape-à-l’œil qui détourne parfois l’attention. C’est long (2h20). Très long.

La mise en scène, très "épate bourgeois" et "sorrentinesque", enveloppe de ses certitudes ce film bien trop carré pour être honnête. Bof.

Enrobé dans des dispositifs de mise en scène froids et systématiques qui ressemblent à des caricatures de l’art qu’il dénonce, The Square n’arrive même plus à le dire avec humour : pesant et sentencieux derrière son vernis de cocasserie, le film joue à l’épate creuse. La Palme d’or est venu parachever l’entreprise, en confirmant Östlund dans son pré carré.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film à la fois drôle et déroutant, qui pose des questions philosophiques (sur la confiance et l'altruisme, notamment), avec de belles trouvailles scénaristiques et quelques scènes inoubliables. Belle critique de certains milieux bobos avec une caricature très juste de l'agence de communication, qui est drôlissime. Réflexion intéressante sur la lâcheté et l'hypocrisie. D'un point de vue formel, une façon de filmer originale (escalier filmé en montant, qui donne le tournis). Très bons acteurs. Seul bémol, il m'a semblé que le film aurait gagné à durer 30 minutes de moins.

Alors voilà le film qui a volé la Palme d’or à 120 battements par minute. On peut légitimement se demander ce qui a pris à Pedro Almodovar et à son jury d’accorder la récompense suprême à Ruben Östlund, réalisateur du déjà très remarqué Snow Therapy. Même si cela peut se comprendre. Le film ne manque pas de qualités. Je dois dire que je lui trouve même peu de défauts. Je m'attendais à m’ennuyer, cela n’a pas été le cas. J’ai trouvé cela assez fascinant, pour ne pas dire passionnant. Voilà, pour moi, une belle réflexion sur l’art, le pouvoir, la lutte des classes, la puissance des médias et des réseaux sociaux ou la lâcheté (de nouveau donc). La mise en scène est magnifique, souvent virtuose. Le scénario tout aussi bien brillant. Ruptures de ton, scènes surréalistes, grotesques, dérangeantes, l'ensemble ne nous ménage pas, nous pousse à la réflexion sur les sujets cités plus hauts, tout autant que sur une certaine futilité de la vie. L’interprétation est au diapason.

La mise en scène enfin: très serrée et plutôt inventive, elle ménage parfaitement ses effets. Il n'y a pas bcp de films de 2h20 qui me tiennent en éveil sur la durée (j'ai vu récemment Blade Runner: 2049 qui était comparativement d'une pauvreté abyssale). The Square fait partie de cette catégorie rare de films à la fois captivants et subtils. Donc il me semble que sa Palme d'Or est très méritée. Et il me semble aussi que je dois largement vous le recommander.

The Square est la palme d'Or du festival de Cannes 2017 présidé par Almodovar. Film étrange, inclassable, qui s'apparente à de la comédie et qui amène à réfléchir sur la façon dont on vit ensemble en société, est ce qu'on se comporte comme il le faudrait ? La scène la plus marquante du film est sans nul doute le moment du diner "expérimentale" et l'apparition de l'homme-singe, les invités sont prévenus et jouent le jeu puis finalement l'homme-singe reste dans son incarnation, comme si il se sentait mieux dans la peau de ce singe qui au final s'amuse des convives et ridiculise même l'artiste contemporain. Il y a également des allusions à toutes ces nouvelles technologies, le smartphone, les réseaux sociaux et qui font parties de notre quotidien et qui nous empêchent de vivre ensemble, d'être à l'écoute des autres et d'apprécier les moments présent, et qui peuvent même nous détruire. Le film pose aussi la question de l'Art. Qu'est ce que l'art contemporain au fond ? Bref un film à aller voir

Un film vraiment antipathique, extrêmement long, ennuyeux, théorique, censément drôle et juste navrant (on est censés rire devant la scène de la capote ou celle avec l'homme affligé du syndrome de la Tourette ?). La critique du monde de l'art contemporain et de l'hypocrisie des sociétés occidentales est très appuyée, et la représentation des sans-abris carrément de mauvais goût. A fuir et il ne faut en aucun cas que la Palme d'Or donne le sentiment d'être obligé de voir cette daube sinistre dont on ne sait pas toujours ce qu'elle veut nous dire et si elle a au fait quelque chose de vraiment intéressant à nous dire (scène très douteuse et dilatée de l'homme singe qui agrippe une femme par les cheveux et la traîne au sol). Enfin, Dominic West, bon acteur de séries - notamment "The Affair" - et dont le nom figure sur l'affiche est extrêmement sous-exploité et n'apparaît que deux fois brièvement. L'humour est toujours présent et parvient parfois à désarmer certaines tensions (scènes avec la journaliste américaine, par exemple). La critique de l'art contemporain, de son petit monde, de son jargon, fait toujours rire, même si elle reste assez convenue. PS : surtout, ne restez pas sur la bande-annonce ou l'affiche qui ne résument absolument pas le film ! Tout le reste est beaucoup plus fin et drôle.

Chef d'oeuvre absolu !!! D'une créativité incroyable, jamais vu , ou presque....Quand on croit que la scèquence qu'on vient de voir était formidablement originale....La suivante surprend encore plus... Tout ce que contient le film de message est tout aussi interessant , et tout à fait intelligent : ni snob, ni puriste, ni mode, ni rétrograde... UN CHEF D OEUVRE !!!!!!! Quand je suis sorti , je me suis dit que je savais déja que je retournerais le voir dans la semaine...

 

"The Square" critique avec acidité notre société et la bourgeoisie, interroge notre confort et nos lâchetés. C'est un pur film du festival de Cannes : ample et intellectuel. On est en droit de trouver la démonstration un peu lourde et cérébrale bien que pleine de propos. On peut aussi se contenter de plaisirs cinématographiques tout simples, tels de nombreuses séquences très drôles (l'homme de ménage, la scène de sexe, ...) ou merveilleusement dérangeantes (le dîner et son "attraction"), ainsi que d'une mise en scène travaillée.

Voilà un film qui divise ! Méritait-il la Palme ? Pour certain un chef d'oeuvre pour d'autres un film dérangeant. En Effet, Ruben Ostlund s'en prend au monde de l'art contemporain mais aussi aux nantis bien pensant et aux jeunes communicants voulant faire le buzz. Un humour assez décapant, une scène de sexe tout à fait anti-érotique et un dîner perturbé par une performance qui va trop loin. Très bien joué par l'acteur Claes Bang, ce film n'est pas aussi cynique qu'il n'y paraît.

Film original à la fois drôle et cynique. Les acteurs dont parfaits, l'ambiance bizarre. Un peu complique dans le propos et une froideur artificielle et cliche. On a du mal à comprendre ce qu'a voulu dire le réalisateur. A voir, mais c'est quand même très décevant pour une palme d'or.

 

The Square ou comment expliquer la philosophie de la vie en société par l'absurde. 2 h 30 mn pour essayer de comprendre comment un administrateur de musée (et quelle exposition de chefs d'oeuvre !!!) tombe dans l'exagération de ses actes la plus totale à la suite d'un vol de son portefeuille, téléphone...Tout cela pour bien nous faire savoir que la société est fondée de plusieurs clivages, les riches, les bobos et les pauvres. Rien de nouveau sous le soleil. De plus on en arrive à supporter des scènes qui n'ont aucun sens, si elles se veulent comiques c'est raté, si elles se veulent effroyables, on n'y croit pas non plus. Je ne sais pas pourquoi ce film a reçu plusieurs récompenses, mais pour ma part, il n'aurait jamais dû voir le jour. Mais à vous de juger...

Un film vraiment antipathique, extrêmement long, ennuyeux, théorique, censément drôle et juste navrant (on est censés rire devant la scène de la capote ou celle avec l'homme affligé du syndrome de la Tourette ?). La critique du monde de l'art contemporain et de l'hypocrisie des sociétés occidentales est très appuyée, et la représentation des sans-abris carrément de mauvais goût. A fuir et il ne faut en aucun cas que la Palme d'Or donne le sentiment d'être obligé de voir cette daube sinistre dont on ne sait pas toujours ce qu'elle veut nous dire et si elle a au fait quelque chose de vraiment intéressant à nous dire (scène très douteuse et dilatée de l'homme singe qui agrippe une femme par les cheveux et la traîne au sol). Enfin, Dominic West, bon acteur de séries - notamment "The Affair" - et dont le nom figure sur l'affiche est extrêmement sous-exploité et n'apparaît que deux fois brièvement.

 

 

 

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