Un film fort et émouvant à travers
lequel Arcady raconte son arrivée en France, après la guerre
d'Algérie. Ce film marqua les débuts en tant que comédien de Patrick
Bruel et réssussita Roger Hanin, qui n'était pas apparu sur les
écrans depuis sept ans.
Alexandre Arcady a connu le succès avec
cette chronique douce-amère sur un sujet qui lui est proche: le
retour en mètropole des pieds-noirs d'Algèrie. Il a su
toucher le plus grand nombre! D'autant que son film peut se voir
aussi comme une évocation nostalgique des annèes 60 ! Une chronique
pleine d'humanitè à la fois modeste et attachante, campèe par une
belle brochette de comèdiens...
Véritable porte drapeau de la communauté
pieds-noirs , Arcady commence sa carrière plutôt brillamment avec ce
film relatant la destinée de certains membres cette communauté
devant apprendre à changer de vie avec les avantages mais aussi et
surtout les inconvénients que cela comporte. On sent clairement
qu'Arcady se livre dans ce film , ce qui le rend d'autant plus
attachant.
Film clé dans la thérapie cinématographique d'Alexandre
Arcady, le coup de Sirocco étonne par sa légèreté. Cela en devient
même gênant. Avec une telle voix-off, on a l'impression d'assister
au "Rapatriement des pieds noirs expliqué aux enfants par Oui-Oui".
Le jeu des acteurs accentue cette impression de second degré : Roger
Hanin et son accent caricatural, Marthe Villalonga qui fait des
esclandres à tout va. La seconde partie, à Paris, manque cruellement
de sel. On assiste par obligation aux jérémiades continuelles de
Marthe Villalonga, toutes aussi pénibles les unes que les autres.
Bref, "Le coup de Sirocco" est une œuvre bien imparfaite même si
nécessaire et cinématographiquement importante.
Avec cette fresque familiale douce-amère, on comprend les
intentions louables d' Arcady d'évoquer ce déchirement personnel en
évitant tout manichéisme, mais le film souffre de ne pas trouver sa
propre tonalité. De plus, le récit paraît souvent décousu, en raison
notamment des ellipses inévitables pour évoquer la destinée d'une
familiale en à peine plus d'1H30. Au final on relève un poblème de
rythme, à mettre en lien avec le fait que le film a pas mal vieilli.
Dommage car on penserait presque à Pagnol dans la tendresse à
décrire les souvenirs d'enfance, et la mélancolie à évoquer les
paradis perdus.
"Le coup de sirocco" souffre malheureusement d’un rythme
inégal et surtout d’une voix off, assurée par Arcady lui-même,
maladroitement utilisée (diction inappropriée, dialogues frisant
parfois le ridicule…). Reste que, malgré ses défauts, on se laisse
porter par le charme de ce premier film.
Bizarre cette approche de la guerre d'Algérie et du
rapatriement des pieds noirs. Alexandre Arcady use d'une certaine
légèreté dans cette histoire qui mélange maladroitement un peu
d'humour avec un aspect plus dramatique. Les personnages sont
attachants mais à aucun moment le film décolle réellement. "Le coup
de sirocco" m'a moyennement convaincu.
Militante de la cause pied-noir,cette chronique douce-amère se
laisse regarder,et est bien jouée.Mais Roger Hanin et Marthe
Villalonga surexploitent les travers des rapatriés, ce qui par
moments agace.
Pour un coup d'essai, on est loin d'un coup de maître du
réalisateur et coscénariste Alexandre Arcady, qui signait ici son
premier film, et pour tout dire, je me suis ennuyé durant cette
histoire quasi autobiographique .Certes, cette histoire avait été
millionnaire en entrées lors de sa sortie en salles, mais n'avait
intéressé surtout que la communauté des pieds noirs
Cabotinage éhonté du couple principal,
mièvrerie et folklore grossiers, le premier film d' Arcady est un
pur navet, où les Pieds-Noirs passent pour des demeurés, racistes et
bas de plafond (ce qu'ils ne sont pas tous).
Le scénario s'avère monotone. D'autant
que le succès doit aussi beaucoup au couple Hanin- Vilalonga...
Encore que le futur Navarro joue toujours dans le même registre : il
braille en faisant de grands gestes. Lassant à la longue... Ne
parlons pas du jeune Bruel qui débute dans le show-biz et qui fait
carrément tapisserie ! Un film couscous !
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