CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  133  

 

 

n°133
 
" Le coup de sirocco "

 

 

(1979)-(Fr)-( 1h42 )  -    Drame 

 

Réal. :    Alexandre Arcady 

 

Acteurs  :  R.Hanin, M.Villalonga, M.Auclair ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un film fort et émouvant à travers lequel Arcady raconte son arrivée en France, après la guerre d'Algérie. Ce film marqua les débuts en tant que comédien de Patrick Bruel et réssussita Roger Hanin, qui n'était pas apparu sur les écrans depuis sept ans.

Alexandre Arcady a connu le succès avec cette chronique douce-amère sur un sujet qui lui est proche: le retour en mètropole des pieds-noirs d'Algèrie. Il a su toucher le plus grand nombre! D'autant que son film peut se voir aussi comme une évocation nostalgique des annèes 60 ! Une chronique pleine d'humanitè à la fois modeste et attachante, campèe par une belle brochette de comèdiens...

Véritable porte drapeau de la communauté pieds-noirs , Arcady commence sa carrière plutôt brillamment avec ce film relatant la destinée de certains membres cette communauté devant apprendre à changer de vie avec les avantages mais aussi et surtout les inconvénients que cela comporte. On sent clairement qu'Arcady se livre dans ce film , ce qui le rend d'autant plus attachant.

 

Film clé dans la thérapie cinématographique d'Alexandre Arcady, le coup de Sirocco étonne par sa légèreté. Cela en devient même gênant. Avec une telle voix-off, on a l'impression d'assister au "Rapatriement des pieds noirs expliqué aux enfants par Oui-Oui". Le jeu des acteurs accentue cette impression de second degré : Roger Hanin et son accent caricatural, Marthe Villalonga qui fait des esclandres à tout va. La seconde partie, à Paris, manque cruellement de sel. On assiste par obligation aux jérémiades continuelles de Marthe Villalonga, toutes aussi pénibles les unes que les autres. Bref, "Le coup de Sirocco" est une œuvre bien imparfaite même si nécessaire et cinématographiquement importante.

Avec cette fresque familiale douce-amère, on comprend les intentions louables d' Arcady d'évoquer ce déchirement personnel en évitant tout manichéisme, mais le film souffre de ne pas trouver sa propre tonalité. De plus, le récit paraît souvent décousu, en raison notamment des ellipses inévitables pour évoquer la destinée d'une familiale en à peine plus d'1H30. Au final on relève un poblème de rythme, à mettre en lien avec le fait que le film a pas mal vieilli. Dommage car on penserait presque à Pagnol dans la tendresse à décrire les souvenirs d'enfance, et la mélancolie à évoquer les paradis perdus.

"Le coup de sirocco" souffre malheureusement d’un rythme inégal et surtout d’une voix off, assurée par Arcady lui-même, maladroitement utilisée (diction inappropriée, dialogues frisant parfois le ridicule…). Reste que, malgré ses défauts, on se laisse porter par le charme de ce premier film.

Bizarre cette approche de la guerre d'Algérie et du rapatriement des pieds noirs. Alexandre Arcady use d'une certaine légèreté dans cette histoire qui mélange maladroitement un peu d'humour avec un aspect plus dramatique. Les personnages sont attachants mais à aucun moment le film décolle réellement. "Le coup de sirocco" m'a moyennement convaincu.

Militante de la cause pied-noir,cette chronique douce-amère se laisse regarder,et est bien jouée.Mais Roger Hanin et Marthe Villalonga surexploitent les travers des rapatriés, ce qui par moments agace.

Pour un coup d'essai, on est loin d'un coup de maître du réalisateur et coscénariste Alexandre Arcady, qui signait ici son premier film, et pour tout dire, je me suis ennuyé durant cette histoire quasi autobiographique .Certes, cette histoire avait été millionnaire en entrées lors de sa sortie en salles, mais n'avait intéressé surtout que la communauté des pieds noirs

 

Cabotinage éhonté du couple principal, mièvrerie et folklore grossiers, le premier film d' Arcady est un pur navet, où les Pieds-Noirs passent pour des demeurés, racistes et bas de plafond (ce qu'ils ne sont pas tous).

Le scénario s'avère monotone. D'autant que le succès doit aussi beaucoup au couple Hanin- Vilalonga... Encore que le futur Navarro joue toujours dans le même registre : il braille en faisant de grands gestes. Lassant à la longue... Ne parlons pas du jeune Bruel qui débute dans le show-biz et qui fait carrément tapisserie ! Un film couscous !

 

 

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