CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1322 

 

 

n°1322
 
" Les grandes personnes "

 

 

(2008)-(Fr,Sue)(1h24)  -      Comédie dramatique  

 

Réal. :     Anna  Novion   

 

 

Acteurs:  J-P.Darroussin, A.Demoustier, J.Henry ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche     Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

Allez voir Les Grandes Personnes. Vous en ressortirez simplement heureux.

Le mélange de mélancolie et de cocasserie, la qualité de l'interprétation, la maîtrise avec laquelle son auteur diffuse son propos, à petites touches, sans effets démonstratifs, expliquent la réussite de ce film attachant.

Entre profondeur des émotions et simplicité des situations. Servie par un très bon casting, la réalisatrice, pour son premier long métrage, fait mouche tant dans l'humour que dans les sentiments.

Des quiproquos cocasses, portés par des dialogues savoureux, alternent avec des séquences plus mélancoliques. Jean-Pierre Darroussin compose un formidable couillon en vacances.

De grandes aventures rêvées en historiettes semi-vécues, c'est l'été de toutes les découvertes. Si le suspense ne prédomine pas dans ces chroniques îliennes, on n'en ressort pas moins charmé par le dénouement.

C'est gentiment fait, sans guère de surprises, et assez touchant.

L'intrigue balbutiante des Grandes Personnes s'estompe vite, au profit d'une étude de caractère délicate...

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Une bonne surprise qui donne envie de passer ses vacances en Suède où Jean-Pierre Darroussin, à la fois subtil et dècalè, illumine ce premier long-mètrage simple et attachant sur les vacances mouvementèes d'un père et de sa fille dans la pèninsule scandinave! Nominèe au Cèsar du meilleur espoir fèminin, la jeune Anaïs Demoustier est une rèvèlation et apporte à son personnage des moments de grâce inattendues! La puretè de l'air et la luminositè de cette petite île suèdoise vont prendre un tout autre tournant pour ces deux personnes dont l'un recherche un trèsor viking lègendaire et l'autre aimerait bien goûter à d'autres exotismes scandinaves! Sensible et dèlicat, Anna Novion signe une jolie rèussite qui a su rendre attachante une histoire banale entre un père et sa fille semblable à tant d'autres! Et la joie de retrouver une actrice qui se fait rare et "discrète" sur les ècrans: Judith Henry...

C’est le type même des genres de film que j’aime. Un film qui parait simple mais qui ne l’ai pas. Un film qui en tout cas est très frais et très drôle. Beaucoup de non dit traversent cette chasse au trésor qui se révèle être une métaphore sur la quête, la recherche d’amour, à tous les niveaux familial, amical, amoureux. Jamais caricatural, toujours juste. Jean Pierre Darrousin et Anaïs Demoustier sont criant de vérités. Un film beau et touchant qui en plus de tout nous montre les beaux paysages de Suède. Anna Novion, réalisatrice a suivre. Elle signe ici, un film très mature qui fait jouer la corde de la sensibilité. Dans tous les cas j’ai été profondément touchée par ces caps passés, ces tranches de vies qui font que l’on avance et que l’on grandit, même a 45 ans !

 

Joli petit film subtil et sincère sur l'adolescence, Les grandes personnes ne réussit cependant pas à transcender son sujet. Mené par un Darroussin en pleine forme, père maternel, maniaque, possessif et aimant, le récit se construit comme un voyage initiatique, rite de passage d'une ado rêvant d'émancipation au fin fond d'une île suédoise. Le film se regarde plaisamment sans pour autant nous émouvoir réellement. On balance entre situations drôles (Albert échoué sur un rocher) et mal-être amoureux (Jeanne et Christine) dans un ensemble propret mais incontestablement sincère. La jeune Anaïs Demoustier est à la hauteur d'une rôle subtil, et la rare Judith Henry compose un personnage plutôt touchant. Un premier film sympathique mais oubliable.

Une bande annonce qui laissait envisager une comédie. On se retrouve en fin de compte avec une sorte de mélo-drame entre père et fille. Cependant les paysages sont très beaux et la prestation de la jeune actrice est remarquable.

Anna Novion s'inspire de tous les petits tracas que l'on traverse lorsqu'on passe des "vacances de merde" pour en faire un film où chaque protagoniste parcourt son petit chemin initiatique. Des vacances où ils vont en apprendre un peu sur les autres et surtout beaucoup sur eux-mêmes. L'ensemble est agréable et Anaïs Demoustier très charmante, je regrette juste quelques passages caricaturaux et psychologisants.

Un film tout en sensibilité, porté par un Jean-Pierre Darroussin un peu caricatural et une Anaïs Demoustier pleine de fraîcheur. C'est une sorte de récit initiatique qui ne s'assume pas. Chacun se découvre, découvre la vie, mais le film a l'air de cacher cet aspect derrière une banale histoire de relations de cohabitation. Du coup, on se demande, finalement, où tout cela mène. Cette maladresse est bien dommage, car elle gâche un peu le film, qui reste malgré tout bien sympathique.

L'interprétation sauve un film étriqué quant au scénario.On regrette par ailleurs que la psychologie des personnages ne soit qu 'effleurée.Dommage cela aurait pu être le fil conducteur.Il se dégage toutefois un charme désuet et cela rend le spectacle plaisant.

 

Un petit film aux ambitions plutôt limitées. Au moins, en apparence, car la réalisatrice compte sur les non dits pour donner de la substance sans y parvenir tout à fait. Il y avait sans doute à creuser dans les relations père/fille plus complexes qu'il n'y parait. Le film tient tout juste grâce à l'interprétation, Darroussin toujours impeccable, alors que la mise en scène, dépouillée, est bien effacée. C'est bien de revendiquer une certaine modestie mais cela n'excuse pas une absence de rythme et une atonie générale.

"Mon père ce héros" en Suède mais en plus nostalgique, en plus mélancolique. On s'attend à un film sur une sorte de quête de soi et sur la rencontre avec l'autre. On s'attend à des dialogues ciselés et de grands moments de rire et d'émotion avec un scénario original genre film suédois ! lol Et non... Un a droit à la comédie française père-fille de base. Cousu de fil blanc, le père est chiant, la fille tombe amoureuse mais se trompe...etc... On rit peu à part la scène du détecteur et de la boucle d'oreille... Et la déception de voir aussi mal filmé les superbes paysages de la Suède. Enorme déception.

Ça commence bien car il ne passe rien qui vienne abîmer "la comédie humaine" à l'état pur avec Daroussin dans sa sauce. Et puis, dieu/marx seul sait pourquoi (producteur? peur d'emmerder le public?), une pluie d'événements aussi banals qu'inutiles commence à tomber. Petit à petit ces passages nuageux se transforment en averse: le film part en vrille et je décroche.

 

 

 

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