CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1321 

 

 

n°1321
 
" La septième cible "

 

 

(1987)-(Fr)(1h48)  -      Thriller, Suspense   

 

Réal. :     Claude Pinoteau    

 

 

Acteurs:  L.Ventura, L.Massari, J.Poiret ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Voilà un film que le regretté Lino Ventura porte sur les épaules. Un thriller à la française, au rythme soporifique, mais remarquablement mis en scène, porté par une des musiques les plus réussies de Vladimir Cosma. Un scénario qui traite du sujet que personne n’est à l’abri de rien, du sujet que la nature humaine a ses limites en évoquant la paranoïa (d’ailleurs qui ne le serait pas dans ce cas précis ?) tout en démontrant qu’elle peut être vile dès lors qu’on se laisse tenter par la cupidité, l’argent facile et qu’on se laisse aller à des malversations telles que les manipulations en tout genre, y compris dans les sentiments. Un bon film, qui a certes un peu vieilli question son et image, mais qui reste terriblement d’actualité. Du bon Lino Ventura.

Avec "La 7ème cible" de Claude Pinoteau, l'acteur / ex-catcheur / bougon / Jean Gabinesque Lino Ventura nous remet dans l'ambiance des films du dimanche soir sur TF1, avant que la chaîne ne soit « bouyguisèe » ou en mode « sèrie policière » et consorts! C'ètait ègalement le temps où le cinoche français ètait encore potable, que ce soit dans le polar politique ("Adieu poulet"), l'espionnite parano ("Le silencieux"), la comèdie noire ("L'emmerdeur"), la comèdie de moeurs familiale ("La gifle"), le huis-clos ètouffant ("Garde à vue") ou le thriller hitchcokien d’une « 7ème cible » qui constitue le dernier grand rôle de Ventura, avec la toujours belle Lèa Massari! Ventura y joue avec brio un ècrivain renommè, objet d'un chantage exercè par l'amant de sa fille! Comme quoi Claude Pinoteau n'a pas rèalisè que "La boum 1 et 2", il a su aussi utiliser avec intelligence le crèneau commercial grâce à son acteur principal! Dans la même veine que "Le silencieux", ce suspense spectaculaire et intimiste bènèficie ègalement d'une magnifique musique de Vladimir Cosma...

Voilà un film que le regretté Lino Ventura porte sur les épaules. Un thriller à la française, au rythme soporifique, mais remarquablement mis en scène, porté par une des musiques les plus réussies de Vladimir Cosma. Un scénario qui traite du sujet que personne n’est à l’abri de rien, du sujet que la nature humaine a ses limites en évoquant la paranoïa (d’ailleurs qui ne le serait pas dans ce cas précis ?) tout en démontrant qu’elle peut être vile dès lors qu’on se laisse tenter par la cupidité, l’argent facile et qu’on se laisse aller à des malversations telles que les manipulations en tout genre, y compris dans les sentiments. Un bon film, qui a certes un peu vieilli question son et image, mais qui reste terriblement d’actualité. Du bon Lino Ventura.

J'ai dû le voir environ 5 ou 6 fois La septième cible de Pinoteau, malgré il faut le reconnaître une fin de film où le spectaculaire handicape un peu le suspens, qui est mal ménagé dans le scénario, cela reste un des films les plus remarquables dans la carrière de Lino. Il n'est pas mon préféré mais figure en bonne place tout de même. Il y a un casting extraordinaire de Jean Poiret à Lina Volonghi (excellente dans le rôle de la Mamma) en passant par Lea Massari et les débuts de Jean Pierre Bacri. Ce que je préfère surtout dans ce film c'est la musique de Vladimir Cosma qui signe une magnifique symphonie accompagnée par le violon d'Ivry Gitlis.

Lino et l'avventura une dernière fois. C'est le dernier grand rôle de Lino. Ce thriller est très bon. Le scénario cible sur l'habileté, en effet, l'histoire avance et déroute à plusieurs reprises, je parle pas sur le plan de son thème, non elle suit parfaitement sa destination. Elle déroute par sa dureté. Lino doit faire face à des gens rudes. Les menaces augmentent la tension. C'est crédible, notamment que de voir Lino se faire agresser m'a bien perturber. Nous avons l'habitude de le voir dominer. Bon, il subit, mais pour autant il ne se démonte pas. Le final est prenant.

 

Agressé puis menacé, un écrivain mène l'enquête pour savoir qui le tourmente. "La 7ème cible" démarre très lentement, l'intrigue ne décollant que vers la moitié du film. Jusque là, la mise en scène est assez molle, et les personnages secondaires moyens. Puis vient un développement du scénario divertissant, mais qui déçoit quelques peu. Pourtant, le film dispose de quelques atouts de taille. Malgré une réalisation un peu fade, l'ensemble parvient à rendre un certain suspens, le personnage principal étant constamment sous pression. Celui-ci est interprété par un Lino Ventura comme toujours très charismatique, qui porte presque seul le film avec son éternel rôle de gros dur taciturne mais vulnérable, et parvient à faire de "La 7ème cible" un polar appréciable. A noter : un petit rôle de Jean-Pierre Bacri, amusant en inspecteur gaffeur.

"La 7ème cible" (1984), c'est pour moi l'archétype du film du dimanche soir de mon enfance (2 films sinon rien avec Carte Noire!), celui que j'avais pas le droit de regarder "passke demain ya école"... C'est à dire de grands acteurs français pour un cocktail de polar, de drame et de comédie. C'est d'ailleurs dans ce fourre-tout que le film de Pinoteau se perd un peu, les scènes de comédie ou les séquences familiales (Ventura dans son dernier rôle père d'un gamin de 8 ans, fallait oser!) s'intègrent assez mal dans l'ensemble. Reste un film policier honnête, avec un début mystérieux qui intrigue, une fin sublime à Berlin, et entre les deux des séquences inégales, avec par exemple un Jean Poiret agaçant ou un Bacri débutant, au coeur d'un scénario pas toujours crédible. Néanmoins, la nostalgie de ces films français grand public mais ambitieux l'emporte sur les défauts.

Un polar agréable à suivre dont on ne découvre les ficelles de l'histoire qu'au fur et à mesure. C'est aussi bien, parce que le scénario est un peu tiré par les cheveux. Néanmoins, les acteurs réussissent à faire passer la pilule et à rendre l'histoire un minimum intéressante. C'est le mélange d' "hommes et femmes ordinaires" avec une situation extraordinaire qui rend le film acceptable. Autre point à souligner : la musique est très très réussie.

 

Ce film m'a beaucoup déçu. Pinoteau a visiblement bâclé le scénario qui apparaît confus, poussif, mal ficelé. La mise en scène n'est pas du tout inspirée, que ce soit lors des scènes d'action, qui sont tout juste acceptables, ou bien dans les moments de tension, où le suspense se fait difficilement jour. Le montage n'est pas non plus irréprochable. J'ai l'impression que Pinoteau a tout misé sur l'interprétation de Lino Ventura, qui est certes un excellent acteur mais qui ne suffit pas à sauver le film à lui tout seul. Le personnage joué par Poiret ne sait pas ce qu'il fait dans ce film, et nous non plus. Les interprétations de la mère de Lino Ventura et sa "fille" sont vraiment caricaturales et pas du tout crédibles. Je me suis ennuyé durant plus d' 1h40, ça fait long...

 

 

 

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