CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1313 

 

 

n°1313
 
" Her Smell "

 

 

(2018)-(Am)(2h14)  -      Drame   

 

Réal. :     Alex Ross Perry    

 

 

Acteurs:  E.Moss, D.Stevens, C.Delevingne ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Ce qui semble n’être qu’une fascination morbide pour le chaos et la furie se révèle au fil du film une attention plus douce, plus secrète, plus heurtée aussi, à ce qui est bien vivant dans ce personnage.

Entre Courtney Love et Kim Deal, Elisabeth Moss campe une chanteuse grunge magnifique et délabrée.

Entre Courtney Love et Kim Deal, Elisabeth Moss campe une chanteuse grunge magnifique et délabrée.

Derrière la rock star éphémère, c’est la femme, la mère, la copine, qu’elle dévoile et révèle, dans ses angoisses lointaines comme ses débordements. L’empreinte du film, son odeur, sont la sienne.

Le recours systématique à la caméra portée finit par agacer, mais Elisabeth Moss livre une composition hallucinante de rock star défoncée et monstrueuse.

Le recours systématique à la caméra portée finit par agacer, mais Elisabeth Moss livre une composition hallucinante de rock star défoncée et monstrueuse.

Le recours systématique à la caméra portée finit par agacer, mais Elisabeth Moss livre une composition hallucinante de rock star défoncée et monstrueuse.

Le film donne alors le sentiment d’une performance grotesque, harassante, destinée à exhiber la virtuosité toute maniérée d’un dispositif (prises de vues épileptiques) et les prouesses d’un programme (une actrice, un lieu) aussi clinquant et vain que cruel.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

HerSmell est un film définitivement pop qui magnifie les codes de la fiction musicale. Avec une bande son superbe et un casting parfait Alex Ross Perry signe un film puissant , parfois exténuant, mais réellement passionnant.

Une très bon film sur une rock star déjantée incarnée par Elisabeth Moss. Une belle mise en scène brillamment maîtrisée.

Her Smell... que dire, c'est une énorme claque, un film à la fois électrique, dérangeant et touchant. C'est clairement pas pour tout le monde car trop à part, ça déborde beaucoup, mais personnellement j'ai été touché pour ce personne, interprété par une Elisabeth Moss qui est possédée et incroyable dans ce rôle.

Le plus grand rôle d'Elisabeth Moss au cinéma, une mise en scène dingue, un film électrique sur une diva du grunge évoquant aussi bien Courtney Love que Kurt Cobain et toutes les femmes fortes du rock !

 

Après avoir vu ce film je ne sais pas trop quoi en penser. Est ce que le réalisateur a parfaitement reussi à creer une ambiance de malaise, un je ne sais quoi de malsain nécessaire pour comprendre l'héroïne et son histoire? ou est ce que c'est juste mal filmé avec des scènes trop longues? Bref, je dirai que ce n'est pas un film accessible, on est très loin des productions hollywoodiennes mais si il y a un point où il n'y a rien à redire, c'est la performance Elisabeth Moss.

"Her Smell" repose pratiquement uniquement sur les épaules d'Elisabeth Moss. Le film se compose en deux parties : la première où l'héroïne est totalement incontrôlable avec ses amies de leur groupe de rock, avec son ex, sa mère, sa fille… bref, tout le monde y passe. Cette hystérie passée et le film bien entamé, le retour à la réalité est plus que délicat et c'est là que j'ai trouvé Elisabeth Moss touchante dans sa quête de rédemption après de sa fille surtout. C'est un portrait de musicienne et de femme agaçant mais également tendre.

 

Après les 75 premières minutes de vacarme assourdissant dans une ambiance de Very Bad Trip hystérique à l’américaine, dans les coulisses de concerts de pop rock (j’ai dormi un peu et quand je me suis réveillé nous n’étions plus 25 spectateurs mais seulement 2), le film démarre enfin avec 10 bonnes minutes de calme et de silence suivies de la possible résurrection de la chanteuse déchue du début. Cette histoire n’a pas amélioré l’image que je me fais aujourd’hui de ce milieu pourri qu’est le show bizz des States.

Si vous n’avez pas le pied marin n’allez pas voir ce film ; vous sortirez avec une migraine, la nausée et des troubles visuels. Tourné caméra à l’épaule « façon télé-réalité » donc plans flous (pas un est net du début à la fin), filmé par un cameraman épileptique sous acide (gauche-droite, haut-Bas le tout à 500 mètres/seconde). Une dernière chose, le montage est innovant : 1) mettre les scènes dans un tonneau, 2) Bien mélanger, 3) Piocher une scène, 4) Piocher une autre scène, 5) Coller les scènes, 6) recommencer à partir du 3).

Alex Ross Perry propose une immersion dans le monde de la musique et plus précisément dans le quotidien d'un groupe de rock qui a comme leader, Becky, la chanteuse qui a un comportement extrêmement autodestructeur. En plus de faire du mal à elle-même avec ses excès, elle est vraiment désagréable avec tous ceux qui l'entourent. Dans son film, le réalisateur propose de très longues séquences qui se déroulent à chaque fois dans un lieu unique. Les loges après un concert, un studio d'enregistrement, etc. La première partie qui est excessivement longue est tout simplement pénible et désagréable à regarder. On assiste à des moments trashs et pathétiques qui n'arrivent qu'à une chose, c'est de nous dégoûter de ces personnages. C'est un film qui m'a grandement ennuyé et ne m'a rien fait ressentir même lors de la partie   . Finalement, on se rend compte que tout est très cliché pour un film sur ce milieu avec un traitement qui manque de subtilité et de sobriété.

 

 

 

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