CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1309 

 

 

n°1309
 
" High Life "

 

 

(2018)-(Fr,All,An,Pol)(1h53)  -      Science-fiction   

 

Réal. :     Claire  Denis    

 

 

Acteurs:  R.Pattinson, J.Binoche, A.Benjamin ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Si "High Life" restera incontestablement l’un des sommets de la filmographie de Claire Denis, c’est sans doute dû à ce point de cristallisation de ses recherches esthétiques et intellectuelles.

Aucun film récent ne donne l’impression d’aller, au point où le fait celui-ci, à l’os de notre époque.

Claire Denis pousse encore plus loin les limites de son cinéma. Jamais son art du déplacement ne se sera approché de si près de l’ouverture absolue.

Un film de SF hors-normes et intimiste, niché quelque part entre Tarkovski ("Solaris") et Glazer ("Under the Skin"), sidérant et sensuel.

Un mélodrame spatial captivant et hypnotique, filmé à huis clos, qui aborde des sujets comme l’isolement, la manipulation génétique, la quête de la perfection, la toute-puissance de la nature, la frustration sexuelle, la corruption de la morale.

Après son passage inattendu du côté de la comédie, Claire Denis revient à nouveau là où on ne l’attendait pas : dans l’espace. Et ce voyage prend la forme d’un objet froid et hermétique, autant que cohérent et fascinant, que l’on observe à distance mais non sans intérêt.

On ne voit pas trop, par-delà l’ambition scénaristique et la performance artistique, où Claire Denis veut en venir. Comme ses personnages, son film tourne en rond dans l’atmosphère confinée de cette réclusion céleste qui n’ouvre que sur le vide, le néant.

Improbable best-of des tropismes d'un cinéma d'auteur ringard et incapable de penser les genres qu'il investit, "High Life" a le mérite de proposer une version doloriste et inédite du porno soft dominical.

Un film-concept étrange, mais rapidement ennuyeux.

Un an après Un beau soleil intérieur, Claire Denis revient avec ce qui ressemble à une grosse farce: High Life, un premier essai de science-fiction raté. La réalisatrice, qui s'est prise pour Kubrick et Tarkovski, accouche d'un nanar où l'énormité du propos le dispute au grotesque.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Pour effacer leur casier, un groupe de criminels est envoyé en mission scientifique dans l'espace. La cohabitation des 12 cobayes astronautes est difficile, et après quatre années de voyage, les choses se compliquent. Tel est le sujet de "High life", une fiction coécrite et brillamment mise en scène par Claire Denis. Son scénario nous conte une épopée fantastique dans un étrange vaisseau ; une histoire dont l'intensité dramatique croit crescendo, avec des séquences d'une grande crudité et des scènes ultra violentes. Les atouts de ce film sont multiples : le montage ingénieux et efficace, des images à la photographie sublime, des instants d'émotions grandioses avec un excellent Robert Pattinson, superbement émouvant avec Scarlett le bébé. Le casting enfin, avec une Juliette Binoche comme toujours parfaite dans un rôle pourtant délicat.

Amis cinéphiles, c’est le film à voir cette semaine ! Oubliez les critiques fades et galvaudées d’une partie de la presse mi-aveugle mi-sourde. Immersion garantie au cœur de la bande à Robert. Ses pertinences philosophiques vous laisseront en apesanteur. Mention spéciale au travail du son.

 

Après un beau soleil intérieur, Claire Denis revient à un cinéma plus radical et livre un objet filmique d'une grande froideur qui tend perpétuellement à l'abstraction. La mise en scène qui fait écho aux œuvres de Kubrick et de Takovski est absolument remarquable d'une beauté froide et anxiogène. La première demi heure laisse espérer un chef d'œuvre métaphysique de la trempe de Solaris et de 2001 mais tout à coup la narration reprend le dessus et le film perd en densité et en complexité. Le récit bloque le film qui s'enlise dans une symbolique un peu datée tandis que Juliette Binoche peine à rendre crédible un personnage trop caricatural. On retiendra cependant le caractère hypnotique de la mise en scène de Claire Denis et la présence magnétique de Robert Pattinson qui valent à eux seuls le détour. Une curiosité ibaboutie mais néanmoins traversée de fulgurances.

C'est toujours appréciable de regarder un film qui n'a pas froid aux yeux et qui va où il souhaite aller à un moment donné de l'Histoire scientifique et humaine. Même si quelques références sont un peu trop voyantes et inscrites dans celle du cinéma, quelques scènes sont renversantes, surtout celles avec Mia Goth qui reste à mes yeux la figure majeure de ce long-métrage. Le reste de la distribution ne réussit pas à pénétrer cette diégèse de haute facture. Un peu décousu mais cohérent, cette œuvre reste un peu tristement dans un mainstream commercial, celui du film d'acteurs. Mais transpose néanmoins des essais plastiques hautement appréciable. La singularité reste en suspend, reste des questionnements rébarbatifs, et c'est un peu dommage. Sauf que l'on comprend la radicalité des rapports humains.

 

Quand Claire Denis se prend pour stanley kubrick ca donne ce navet qui est mal réalisdé avec une juliette binoche à la limite de la drolerie en doctoresse limite pornocrate : c'est mal réalisé. Quant au message : il est simpliste voire grotesque.. Sans intérêt.

Un film totalement decousu et d’une réelle lenteur.. Difficile d’adhérer aux personnages et encore moins à l’histoire.. La salle se vidait au fur et à mesure que le film avançait : Déception !

Grâce à ce film de science-fiction, Claire Denis a atteint le vide intersidéral : c'est mal réalisé, avec les moyens techniques d'une MJC du Limousin et des tenues d'apiculteurs en guise de combinaison. Quant au message : il est simpliste voire grotesque. Le Interstellar du pauvre. Sans intérêt.

Si vous voulez testez votre résistance,ce film est fait pour vous ! Vous serez gagné d'un ennui profond dés les premiere minutes Tout est médiocre, ahurissant et ridicule 3 ont quitté la salle, je les envies, j'ai pas eu ce courage Ceux qui ont fait ce film ont une sacrée araignée au plafond.

 C'est long C est lent et l on s ennuie ferme dans ce pseudo film de science fiction ou il n'y a ni science ni fiction en compagnie d un équipage de demeurés qui évoluent dans un 3 pièces cuisine sale et mal rangé tout cela pour servir de prétexte à l exhibitionnisme de Juliette Binoche qui essaye de jouir en se plantant avec rage sur un gros godemiché séquence porno au milieu d un désert d' émotions.

Un film sidérant de prétention, qui cache le néant abyssal de son propos sous un discours pseudo philosophique. S'il suffisait d'exposer ses névroses devant une caméra pour être un artiste, ça se saurait. Manque de bol il faut aussi un peu de talent et beaucoup de travail. Pseudo poétique, pseudo philosophique, pseudo scientifique : une très belle démonstration de la fausseté, de la faiblesse et du boulard invraisemblable des cinéastes Français. Juliette Binoche prouve une nouvelle fois qu'elle n'hésite jamais à franchir toutes les frontières du ridicule. Mais ça n'a rien à voir avec le courage.

 

 

 

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