CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1301 

 

 

n°1301
 
" Les chatouilles "

 

 

(2018)-(Fr)(1h43)  -      Drame    

 

Réal. :     Andrea Bescond et Eric Métayer   

 

 

Acteurs:  A.Bescond, K.Viard, C.Cornillac ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Moins sophistiqué que "Festen", plus accessible qu'un discours de pédopsychiatre, c'est un grand film populaire dans tout ce qu'il peut contenir d'universalité, d'humanité sans pathos excessif, et même de touchantes maladresses.

amais pesant, ce film est un extraordinaire message d'espoir et de résilience.

L’art de traiter en toute légèreté un sujet horriblement lourd. Les Chatouilles est une oeuvre lumineuse qui aborde aussi la renaissance de ceux qui, avec courage, apprennent à remonter la pente de leur vie.

Présenté à Cannes et primé à Deauville, ce film troublant et glaçant, mais excellent, est porté par un Pierre Deladonchamps époustouflant. Et il mérite d'être vu.

Ces ruptures de ton -humour, drame, danse- apportent de la douceur dans un monde de brutes et crée l'empathie nécessaire pour instaurer cette émotion intelligente qui fait souvent défaut à ce type de films.

Présenté à Cannes, dans la section Un certain regard, la version cinématographique des Chatouilles est un film hétérogène qui passe de l’affrontement direct avec la réalité à la fantaisie, de la comédie à la confession à vif, sans toujours négocier très gracieusement ses transitions. Reste que le cœur du film bat si puissamment, qu’il exige et obtient l’attention.

Contraint par sa dynamique narrative, le film empile progressivement les vignettes qui, plutôt que d’ouvrir de nouveaux horizons pour le personnage, réduisent ses perspectives d’avenir à un retour perpétuel à l’enfance traumatique.

"Les Chatouilles" laisse un sentiment extrêmement gênant qui tient dans l’écart entre la douleur terrible et réelle où s’ancre son scénario autobiographique - les agressions sexuelles subies dans son enfance par l’actrice, danseuse et auteure Andréa Bescond -, et l’inanité de sa réalisation surchargée de pathos.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un scénario coup de poing. Très vite on entre dans le vif du sujet, sans détours, son fioritures. Evidemment, être témoin passif comme l’est nécessairement le spectateur met mal à l’aise. La mise en scène est originale, alternant présent, passé, narration, quelque peu onirique ou allégorique de temps en temps avec le recours à de belles chorégraphies très expressives. Au final, après avoir digéré tout ça, certains spectateurs applaudissent. Non pas de plaisir d’avoir vu racontée une telle histoire mais de satisfaction qu’elle ait pu être ainsi portée à l’écran de manière aussi sobre et démonstrative, très efficace pour témoigner. Un film qui restera dans les annales.

Pour un sujet très délicat à traiter parfois il faut mieux prendre des chemins non explorés et c'est ce que réussit magistralement le film. On parle de la pédophilie, elle n'est pas cachée, elle est amenée dès les premières minutes mais la manière dont la réalisation, le montage, le lien avec la danse et le jeu des acteurs le traite, crée un film très réussi sur la vie d'une victime qui souhaite s'en sortir. La réalisation et le montage travaillent de pair pour être très inventifs. Le lien avec la danse et l'expression du corps prend tout son sens et le jeu des acteurs est incroyable. Karine Viard est magistrale ! Le film va faire beaucoup parler de lui, aussi bien pour son sujet que l'angle d'approche ou la mise en scène très réussie.

Ouah ! Je sors de la salle et je suis encore sous le choc. Il FAUT voir ce film ! Mais il ne vous laissera pas indemne. Sur un sujet très difficile mais ô combien actuel Andréa Bescond réussit l'impossible. Tout exprimer sans rien montrer. Grâce à une mise en scène très inventive qui privilégie la métaphore, elle nous fait vivre la souffrance d'Odette sans avoir à nous infliger des scènes scabreuses.

Très beau film. La pédophilie racontée sans pathos inutile, juste avec la force nécessaire pour en démontrer la violence et les ravages. Personne n'est épargné, on comprend l'extrême solitude de la victime face à un bourreau aux allures de gentleman parfait, une mère terrible et un père aveugle... Mise en scène excellente, acteurs parfaits, brillamment dirigés. Une vraie claque.

 

Film original sur un sujet difficile. Si j'ai trouvé les acteurs très bons, je n'ai pas accroché avec Andrea Bescond ... Je comprends qu'elle ait souhaité jouer son propre rôle, mais elle est particulièrement agaçante, pas attachante et ne suscite pas l'empathie malgré les épreuves terribles qu'elle a subie. C'est dommage, on y perd en émotion. Je n'ai pas trop apprécié les (nombreux) passages de danse moderne. Un sujet bouleversant, traité de manière originale, mais finalement moyen.

Difficile d'avoir un avis tranché sur ce film. Si l'on est touché par la souffrance de l'enfant, la narration faite autour de la thérapie de l'adulte est parfois déstabilisante. Andréa Bescond dans son propre rôle nous offre un portrait d'une danseuse très borderline et limite agaçante, les nombreuses scènes de danse parasitent le film. Les acteurs sont tous au top, Karine Viard en mère abjecte. Pierre Delalonchamps s'en sort admirablement dans un rôle très difficile à tenir.

C'est un sujet très difficile et vraiment courageux que de parler de la pédophilie au cinéma, c'est ce que tente de faire ce film d'Andréa Bescond, actrice et réalisatrice de cette oeuvre presque autobiographique. Malheureusement, même si on sent de la qualité, de la créativité et une vraie âme dans ce long métrage, je n'ai pas vraiment accroché avec les différents personnages mis à part le rôle du père incarné par un Clovis Cornillac touchant et sincère. La mise en scène m'a perturbé ainsi que la violence gratuite de certains passages. J'ai bien compris la volonté de faire passer à l'écran la douleur et le malaise d'avoir subi un viol à 8 ans, mais j'ai trouvé tout cela maladroit et plus agaçant qu'émouvant, un comble !

 

Le sujet du film est délicat mais important. L’actrice principale joue très bien son rôle , certains autres aussi comme C.Cornillac. Mais mis à part sa , je n’ai pas aimé : - les remontées dans le temps ... ( Odette petite / Odette adulte / Odette avec sa psy ) Difficile de toujours tout comprendre - Le rythme du film ( lent - Si le sujet principal du film est la pédophilie ? Pourquoi environs la moitié du film est consacré à la danse d’Odette ? Une très grande attente pour une grande déception ....

Je n'ai pas aimé. C'est surtout la forme qui m'a dérangée. Première raison: Andréa Bescond que je trouve tout simplement insupportable (j'en soufflais!). La caricature de la fille qui se veut cool et cash genre "ouais je suis vulgaire et alors?" bref pathétique... Et la seconde raison c'est le procédé de retour en arrière/ souvenirs parfois arrangés à sa sauce, ça se voulait original mais je n'ai pas accroché. Et tous ces moments de danse qui auraient pu être sympa mais pareil, vraiment pas adhéré. Bon en gros je pense que j'ai surtout un problème avec le personnage/l'actrice. C'est dommage car j'en oublie le sujet pourtant pas anodin.

Certain(e)s penseront que c'est un film courageux, moi je n'aime pas trop cette psychothérapie par le cinéma que pratique andréa bescond en filmant comme un règlement de compte son histoire avec un max de pathos. ça manque de subtilité à mon goût et ces allers- retours entre passé/ présent, réalité /fantaisie alternant sans cesse, finissent par être assez lourds. par contre les acteurs assurent (surtout viard et deladonchamps, les "méchants" du film). quant à andréa bescond, personnage principal bien sûr , (elle avait déjà exhibé son traumatisme au théâtre-pas vu-) cela m'aura permis de connaître son parcours artistique... survolté. la pédophilie, un film aussi démonstratif est-il nécessaire pour l'enrayer?

 

 

 

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