CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1299 

 

 

n°1299
 
" Boy erased "

 

 

(2019)-(Am)(1h55)  -      Drame    

 

Réal. :     Joel  Edgerton    

 

 

Acteurs:  L.Hedges, N.Kidman, J.Edgerton ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Nicole Kidman rend sensible le déchirement entre ses convictions religieuses et l’amour maternel qui la pousse à soutenir son fils.

Ce film vaut le détour pour sa galerie de portraits léchés et la description de l'Amérique profonde, prude et bornée.

Ce film vaut le détour pour sa galerie de portraits léchés et la description de l'Amérique profonde, prude et bornée.

Émouvant sans être lacrymal, "Boy Erased" se distingue par quelques beaux moments, notamment ceux entre Lucas Hedges et Nicole Kidman, époustouflante en mère aimante mais impuissante face à la détresse de son fils.

Afin de ne jamais offrir en spectacle la tragédie de Jared, le film vise une sobriété qui joue finalement contre lui.

Joël Edgerton use des ressorts du drame familial (il a la main lourde) pour dénoncer la toxicité des thérapies de conversion. L’acteur-réalisateur mène un combat au message haut et fort : « L’orientation sexuelle ne peut pas être changée ou « guérie », L’homosexualité n’est définitivement pas une maladie. »

Servi par de brillants acteurs, le film de Joel Edgerton dénonce des pratiques qui ont cours dans bon nombre d’États américains...

Et, peut-être parce qu’il est plus difficile de filmer une conversion que le refus d’une conversion, le film choisit une facilité lisse en se rangeant d’emblée du côté de son héros, quand il aurait été plus âpre et plus risqué de se tenir avec les parents.

Lucas Hedges endosse le rôle de Jared avec une pieuse efficacité. Malheureusement, les poncifs abondent et malgré la présence de Nicole Kidman et de Russel Crowe en parents aimants mais bourrés de préjugés, le film de l’acteur Joel Edgerton demeure d’une plate insignifiance.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Voilà un film absolument remarquable concernant une histoire vraie. Un homme américain, qui a 34 ans maintenant, a sorti un livre en 2018 pour raconter ce qu'il a subi quand il avait 18 ans. Etant gay, son père l'a forcé à suivre une thérapie complètement horrible. Ce genre de thérapies existe dans plusieurs états aux USA. Donc ce monsieur raconte comment il a été amené à intégrer ce centre, comment cela s'est déroulé et comment il a pu s'en sortir et . Le film est de grande qualité et la réalisation est l'interprétation sont superbes. Le jeune acteur est formidable. Il faut aussi dire que le film est assez plombant et difficile, ce qui est normal avec ce sujet. Il faut vraiment saluer ce film dénonciateur et indispensable.

Ce film traite de la question des « thérapies de conversion » des gay dans le milieu chrétien évangélique des États-Unis des années 80. On est frappé par le réalisme du scénario tiré sans doute d’une histoire vraie. Le film montre le désarroi des patients qui subissent ce type de traitement qui pour beaucoup ne se sauvent qu’en jouant le jeu et en faisant semblant de « progresser ». Le film est servi par d’excellents acteurs. Il nous tient en haleine jusqu’à la fin.

Film très simple sur une situation complexe, violente et horrifiante. Le blâme est énorme sur une société qui produit de telles structures criminelles. des milliers de vies gachées, de familles ruinées, de suicides.... Mais le film intelligemment ne pose pas le blâme sur une responsabilité individuelle. Les personnes sont faillibles et sont elles même sujette à une construction morale et politique qu'elles ne maîtrisent pas toujours. Y compris parmis les bourreaux. Ce film n'est pas un pamphlet, il met en lumière l'horreur d'une réalité qui brise encore des vies et offre ainsi des billes à quiconque voudrait lancer une bataille plus féroce contre l'homophobie, et il ramène malgré tout un peu d'espoir, les préjugés portés dans et par une société peuvent être dépassés à une micro échelle, chez les individus qui en sont l'objet, mais plus largement encore, au sein parfois de la famille qui nous a mis au monde, et puis dans celle qu'on se forge en devenant adulte

Un très beau juste et nécessaire film. Portrait d'une jeune homme ayant des doutes légitimes sur son appartenance sexuelle, suite a un abus et une histoire platonique, que son père pasteur envoi en centre de "redressement". Il y subit le pire, entre humiliations et sévices. Il s'en sort, et dénonce ce système, sa mère l'y aide. Dénonciateur et bouleversant, sans jamais sombrer dans la caricature.

Film absolument remarquable de simplicité, de justesse. Nicole Kidman est splendide en mère aimante, Russell Crow est épatant en père castrateur. Tout est parfaitement juste, sensible sans trop d'excès, ni mièvrerie. Sans aucun doute un grand succès de cinéma sur un problème qui demeure toujours d'actualité.

 

Boy Erased parle de ce sujet qui envahit en ce moment Hollywood : l’homosexualité et l’homophobie. Mais Joël Edgerton offre une approche pudique et intelligente, condamnant la religion chrétienne extrême, tout en modérant le propos avec le personnage de Russell Crowe. Dommage que la mise en scène n’offre rien de très personnelle.

On peut ressortir la même critique que pour Come as you are sorti l'an dernier : On aurait finalement presque préféré un documentaire à une fiction sur un sujet aussi dur : les thérapies de conversion orchestrées par l'église pour les jeunes homosexuels. Les jeunes acteurs endossent brillament leur rôle de victimes que l'on apprend à dégouter d'eux-mêmes. La dangerosité de la religion à travers l'intolérance qu'elle porte, l'absence de liberté et le poids d'une culpabilité inexistante est bien rendue.

Emouvant à travers un sujet fort, mais au-delà de la performance des comédiens sur laquelle le film semble reposer, il manque ce petit supplément d’âme cinématographique qui en ferait un film vraiment prenant. S’ajoute à l’ensemble ce pendant « histoire vraie » qui rend Boy Erased touchant, mais pas forcément prenant.

Un récit intéressant d'autant qu'il dénonce ces centres aberrants !... et traite de la difficulté des jeunes adolescents de se découvrir "gay", de l'accepter et de devoir l'assumer.. L'homosexualité, un thème qui ne m'attire vraiment pas d'ordre général à moins que ce soit subtilement écrit et profond de sens. Ici, c'est plutôt le cas même si je trouve le récit trop ennuyeux dans un rythme trop lent. Peut-êter aurait-on gagné à raccourcir de 15-20min

 

Porté sur les thérapies de conversion, Joel Edgerton réalise un sujet effrayant mais qui manque cruellement d'émotion. Le casting est bon : Russel Crowe en pasteur buté, Nicole Kidman en mère touchante, et Lucas Hedges dans le rôle du fils homosexuel qui va être envoyé dans le centre. On y découvre les pratiques et les leçons effectuées afin de « guérir » ces jeunes de l'homosexualité. C'est quand même aberrant de savoir que ce genre de centre a existé et existe encore... Mais malheureusement malgré un fort sujet, l'histoire peine à décoller, l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous, c'est trop plat à mon goût.

Les films sur les minorités, cela marche toujours et les critiques vont pouvoir une fois encore s'attendrir des pauvres exclus en difficulté. Ce film est un enieme film sur l'homosexualité d'un jeune. Aucune originalité, aucune mise en scène créative. Quel ennui.

 

 

 

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