CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1297 

 

 

n°1297
 
"How to talk to girls at parties"

 

 

(2018)-(An)(1h42)  -      Comédie punk, Science-Fiction   

 

Réal. :     John Cameron Mitchell   

 

 

Acteurs:  E.Fanning, A.Sharp, N.Kidman ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Ce film est une comédie romantique, une histoire sur le passage à l'âge adulte, une satire sociale, de la science-fiction, de l'horreur. Oui, tout cela à la fois, et avec une virtuosité et une fluidité renversantes !

On y voyage les yeux écarquillés et émerveillés, comme dans une expo d’art contemporain dont l’imagination et le non sens amusent et interpellent.

De cette éducation sentimentale et fantasmatique, John Cameron Mitchell fait le point d’éclosion d’une nébuleuse psychédélique où sa mise en scène élabore jusqu’à l’enivrement des trouvailles visuelles qui brouillent nos sens et excitent notre érotomanie.

A la manière d'un John Waters, le réalisateur célèbre la marge, le queer pour faire œuvre de moraliste et brode une fable foutraque, réjouissante, anticonservatrice.

A la manière d'un John Waters, le réalisateur célèbre la marge, le queer pour faire œuvre de moraliste et brode une fable foutraque, réjouissante, anticonservatrice.

Si sa narration est trop incertaine et le montage trop lâche pour permettre à son film de conserver toute son électricité, John Cameron Mitchell propose néanmoins une belle fable de science-fiction libertaire.

Entre comédie, romance et science-fiction, ce film semble hésiter entre plusieurs tons, perdant le spectateur au passage.

En parlant de décoiffage, signalons la présence de Nicole Kidman en égérie punk ébouriffée, qui clone parfaitement le personnage insensé de David Bowie dans le film Labyrinth (1986). Référence amusante, mais qui ne suffit pas à enrayer l’inexorable déliquescence de cette farce queer.

Faute de psychotropes, on n'est pas sûr d'avoir tout compris au trip de John Cameron Mitchell (Shortbus, Hedwig and the Angry Inch, Rabbit Hole). On est certain d'avoir trouvé ça longuet et peu amusant.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

On ne sait trop si le réalisateur cherche à déconstruire le mode extra-terrestre ou nous exprimer à travers lui la métaphore de l’amour entre deux êtres, toujours utile que ce film est un ovni fascinant qui ramasse toute l’énergie des années 70 anglaises : couleurs, tenues, musiques, l’ensemble projeté dans un futur fantasmé. On peut se laisser tenter par cette aventure psychédélique même si on flirte avec les limites. Quoi qu’il en soit, l’histoire entre nos deux héros est charmante et Nicole Kidman, bluffante.

C’est simple, j’adore. Et comme un con je ne saurais en dire davantage tant tout ce film coule pour moi comme une évidence. Alors attention bien sûr. Je ne suis pas non plus en train de vous dire que ce film est un chef d’œuvre universel et qu’il suffira que quiconque se plante devant pour être touché par la grâce : non. Par contre, ce que je dis, c’est que ce film est une belle audace, à la personnalité et aux savoir-faire indéniables, et que ceux qui sauront y être sensibles, ceux-là sauront – je pense – prendre leur pied comme moi je l’ai pris. Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça.

Il est bien rare qu'un film apporte en même temps des plaisirs esthétiques, intellectuels et émotionnels, tout en restant léger et digeste. C'est pourtant l'exploit que réussit le dernier film de John Cameron Mitchell, qui commence comme un tableau speed de la jeunesse punk des années 80 façon Dany Boyle, avant de se transformer en un délire psychédélique coloré et sucré. Mitchell parvient avec une grâce incroyable à varier les tons, les rythmes et les ambiances avec un égal talent. Sous son apparente légèreté, How to talk to girls at parties aborde finalement avec un angle nouveau un sujet profond et universel : qu'est-ce que l'amour ? Le film est une sorte de comédie romantique acidulée, qui parvient à éviter la mièvrerie et tous les chausse-trappes inhérents au genre. Ce prodige est dû en particulier à la prestation mutine de Elle Fanning, qui s'affirme ici comme une vraie, grande actrice. Elle semble guidée dans cette émancipation par Nicole Kidman, méconnaissable en Cruella rock'n roll. Le film n'est pas seulement beau et drôle, il est aussi piquant : pratiques sexuelles (ô combien) hors normes, punchlines décapantes, moqueries diverses. On sourit, on réfléchit, on est intrigués et émus. De la belle ouvrage.

Soyons franc : des films de ce genre, il y en a un ou deux par an et on adore ou on déteste. Moi, j'adore. C'est un ovni. La plus belle histoire d'amour que je n'ai jamais vue entre un punk londonien et une extra-terrestre. Un film totalement space. Un vrai film punk !

 

"How to Talk to Girls at Parties" est un véritable OFNI, un film qui mélangent les styles et les genres avec beaucoup de réussite. Un film musical avec des éléments de science-fiction, des Punks qui croisent la route d'Extra-terrestres, c'est inattendu et le résultat est complètement absurde et délirant. Zan qui est en conflit avec les siens décide de suivre Enn pour qu'il lui fasse découvrir son univers pendant 48 heures. Ce grand assortiment est la force du film et ce qui permet de parfaitement le rythmer. C'est à la fois une comédie loufoque, une romance attendrissante et naïve, mais aussi un film qui parle de liberté, d'amour, de sexualité, de conformisme entre autres de façon légère et décalée. Le film est parfois inégal, mais on retient surtout certaines excellentes scènes à la fois drôles et divertissantes qui prédominent le film ainsi que l'excellente performance de Elle Fanning. J'ai un peu décroché vers la fin malgré un beau final, mais dans l'ensemble ce troisième film de John Cameron Mitchell est réussi. Un film excentrique, fou, déjanté et drôle, mais aussi attachant et touchant.

Film déjanté sur la culture punk avec un scénario assez délirant mais top. Les dialogues percutent surtout au début quand Fanning rencontre le héros. On aurait pu éviter certaines scènes trop longues et lourdes dans l'antre des extra terrestres. La musique aurait pu être un peu plus présente. Bref, un film qui change mais qui ne tient que grâce à Fanning et Kidman.

 

Cette histoire avait l'air chouette et la bande annonce est bien. Quelle déception. J'ai vraiment détesté ce film. C'est une histoire complètement ridicule, ennuyeuse, pathétique. Je suis très bon public en général, j'aime toutes sortes d'histoires et de genres mais là je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire. La bande d'extraterrestres est ridicule au possible et certaines scènes sont affligeantes. Bref, un véritable navet, un véritable nanar.

J'ai détesté ce film. C'était une farce indigeste et grotesque. Un des pire films que j'ai vu. Je suis sortie avec un super mal de tête. L'histoire est stupide et l'esthétique est ratée. Les personnages sont ridicules. Même la bande son est naze alors que je suis fan de punk. Ce film n'a rien pour lui. Gros bide.

Une vraie purge ce film. Contrairement à ce que dit un internaute, j'ai bien tout compris merci mais c'est tout simplement très mauvais, pathétique. Impossible d'adhérer à cette histoire absurde, désolée.

 

 

 

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