CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1293 

 

 

n°1293
 
 " La veuve de Saint-Pierre "  

 

(2000) - (Fr)(1h52)  -  Drame

 

Réal. :   Patrice Leconte

 

Acteurs  :  D.Auteuil,  J.Binoche, E.Kusturica,...  

 

 
  Critiques Presse

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde     Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express     Télérama    Cahiers du Cinéma    Positif            

 Paris Match    Le Figaro     Libération     La croix    L'Humanité     Le nouvel Obs      Le Point    

 

C'est du mélo, dans le meilleur sens du terme. Et pour honorer son propos, Patrice Leconte fait dans le grand spectacle : pas un bouton de guêtre ne manque à la reconstitution, l'image est superbe.

Le meilleur du film, c'est son histoire. Un suspense exotique et souvent piquant.

Emir Kusturica, fabuleux dans le rôle de la brute épaisse. Hormis l'académisme de certaines scènes, voilà un bon Leconte qui parvient encore à nous étonner.

 

Daniel Auteuil et Juliette Binoche atteignent avec aisance une intensité que la narration et la mise en scène se contentent d'accompagner et de canaliser.

Certains y verront une grande fresque romantique. D'autres y percevront un pamphlet contre la peine de mort. Qu'importe ! Le nouveau film de Patrice Leconte est surtout la chronique d'une passion à trois.

Il y a dans La Veuve de Saint-Pierre deux films. L'un est une écœurante superproduction franco-canadienne, qui ne nous épargne rien. L'autre, une histoire d'amour plutôt pas mal, avec une belle prestation de Daniel Auteuil.

Sa mise en scène est maîtrisée, son trio d'acteurs idéal, parfait, mais l'ensemble, assez froid, manque cependant un peu d'émotion.

Leconte n'insuffle pas assez d'ampleur à l'ensemble du film. Ce manque de dynamisme se ressent fortement et ajoute à la prédictibilité et l'inéluctabilité de l'histoire.

Ce film à l'ancienne nous laisse tout de même, un peu agacé. C'est trop de belles images,  de scènes d'anthologie.

 

Plombant son film dans un mélo, duquel on ne sortira pas, le réalisateur avec force gros plans et chevaux qui galopent cherche sans cesse à nous émouvoir, sans jamais parvenir à nous toucher vraiment.

Consensuel et lisse, dépourvu de tout engagement esthétique ou politique fort, La Veuve de Saint-Pierre ne suscite ni emballement ni agacement : juste une profonde indifférence.

Bien sûr, les images sont belles. Mais réussir quelques plans larges quand on est entouré d'étendues glacées, c'est tout de même le minimum syndical auquel tout cinéaste est tenu.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Que d'émotions ! C'est intriguant, captivant et bouleversant !

Une très belle histoire digne d'un roman de Victor Hugo. Une mise en scène soignée, des décors superbes et des prises de vue magnifiques. Michel Duchaussoy est remarquable ainsi que tous les autres, sauf malheureusement Auteuil qui est très décevant, ne jouant pas très bien et parlant un peu faux. Reste que ce film est magnifique. A voir absolument.   

 

La performance des comédiens et la réalisation méticuleuse et soignée de Patrice Leconte rendent ce film digne d'intérêt à défaut d'être attachant.

Les 3 acteurs principaux sont comme prévus très bons, les images parfois d'une rare beauté, mais malheureusement, je me suis ennuyée pendant une bonne partie du film.

Leconte démontre , une nouvelle fois, son goût prononcé pour les reconstitutions. Un film humaniste, minimaliste et agréable à suivre. Réussi sans être renversant.

 

Bon jeu des acteurs mais pour le reste le film est d'un ennui quasiment mortel, à la fin j'étais plongé dans un état comateux.

L'histoire se déroule sans que l'on en voit vraiment l'intérêt, tellement la fin semble courue d'avance. Les acteurs font le travail mais ne transcendent rien.

Tout est raté. La mise en scène est faite à la va-vite, le scénario est inintéressant, Auteuil et Binoche semblent jouer au radar, le montage a dû être torché en trois jours. Le film semble bâclé.

D'une histoire forte et exceptionnelle, Patrice Leconte réussit l'exploit de faire une oeuvre molle, médiocre et d'un ennui quasi mortel.

 

 

 

 

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