CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1290 

 

 

n°1290
 
" Les chaussons rouges "

 

 

(1949)-(An)(1h59)  -      Drame musical   

 

Réal. :     Michael Power / Emerick Pressburger  

 

 

Acteurs:  A.Walbrook, M.Shearer, M.Gloring ...

 
  Critiques Presse  s

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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(2010)

Plein de subtilités et d'ambiguïtés, qui permettent de nombreux niveaux de lecture, ce film symbolise l'exigence et les sacrifices que tout artiste se doit de faire pour réussir, ainsi que les dangers d'une mégalomanie tyrannique.

La ressortie des Chaussons rouges (...) offre l'occasion rêvée de redécouvrir ce film qui hantera aussi bien l'oeuvre de Scorsese que celle de De Palma.

On ne saurait trop recommander aux cinéphiles et aux curieux de foncer voir ou revoir les Chaussons Rouges, et d'adhérer ainsi au rêve visionnaire de Michael Powell et Emeric Pressburger.

L'un des plus grands films du cinéma anglais

Un chef d'oeuvre signé Michael Powell et Emeric Pressburger à découvrir ou à redécouvrir d'urgence dans une restauration numérique de toute beauté.

Dans cette version restaurée, les coloris ocres, la teinture artificielle des chevelures, l'épaisseur terreuse des peaux masculines, (...) mettent en valeur paradoxalement l'envol de la danse, comme arrachée au poids de la terre par la grâce de ces chaussons au rouge flamboyant.

Dans cette version restaurée, les coloris ocres, la teinture artificielle des chevelures, l'épaisseur terreuse des peaux masculines, (...) mettent en valeur paradoxalement l'envol de la danse, comme arrachée au poids de la terre par la grâce de ces chaussons au rouge flamboyant.

Le film multiplie les allers-retours entre l'imaginaire, les apparences de la réalité et leur représentation. Jusqu'au vertige, puisque, sous la féerie apparente du conte, le réalisateur fait sourdre, à chaque instant, des abîmes de noirceur.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Une merveille du cinéma britannique qui raconte le déchirement d'une danseuse entre son amour pour la danse et son fiancè! Michael Powell et Emeric Pressburger ont su avec intelligence et talent transformer cette histoire de jeune fille frivole en un spectacle èblouissant basè sur la fantaisie et l'imaginaire! Construit autour d'un ballet, ce rècit relate l'histoire d'une danseuse dont la vie se confond avec le sort tragique du personnage qu'elle interprète! Anton Walbrook incarne dans cette intrigue romantique à la frontière du fantastique, un directeur de troupe tyrannique! Quant à la sublime Moira Shearer, elle est une rousse inoubliable et un nom à la sonorité d'une poésie au visage dessiné pour la tragédie! L'emploi surrèel de la couleur et du décor est splendide et son grand ballet central est encore aujourd'hui dans toutes les mèmoires! Un must de la comédie musicale et un coup de chapeau aux chorègraphies de Robert Helpmann, à la photographie de Jack Cardiff et à la fabuleuse musique de Brian Easdale et Kenny Baker...

Quel chef d’œuvre qui me conforte dans la piètre image que j'avais de "black swan" qui n'est qu'un vil pastiche. La technique et l'esthétisme du film dégagent une aura indescriptible par les mots, les acteurs sont portés comme par enchantement et nous dévoilent des moments d'émotions intenses. Les passages de ballets sont sublimes, la couleur éblouissante et le final grandiose. Je le conseille vivement en très haute qualité (Blu-ray minimum).

Le premier film de Powell et Pressburger autour de l’opéra. Le duo parvient à magnifier la représentation du ballet par les moyens du cinéma, à intégrer les deux arts, pour faire mieux que de l’opéra filmé, une expression inédite. Le jeu de correspondances entre réalité et représentations, les glissements entre les niveaux de fictions, fonctionnent plus naturellement que dans « Les contes d’Hoffmann » . C’est visuellement une splendeur, aussi bien dans la mise en scène du ballet que grâce à la qualité du technicolor. L’histoire est une variation tragique sur le thème de Pygmalion. Anton Wallbrook donne toute la mesure de son talent dans l’interprétation d’un personnage monstrueux et tragique. C’est une merveille, un film indispensable.

Que dire de ce chef d'oeuvre? Parler des plans et des idées de mises en scène nous prendrait une vie entière, vu que chaque plan renferme une idée de mise en scène! Rien n'est gratuit, tout est pensé! Et ce ballet, ce fabuleux ballet qui sert d'interlude à ce merveilleux film où l'horreur du monde du spectacle se comprend dans la beauté du spectacle même! Un technicolor renversant une maitrise du cadre et du langage cinématographique a couper le souffle! Bref, un grand un très grand chef d'oeuvre du cinéma!!

 

Cette adaptation du conte éponyme d'Andersen m'a laissé un arrière goût tiède. Bien réalisé et soutenu par une bonne composition musicale et de beaux décors, "Les chaussons rouges" souffre de trop de lenteurs et longueurs pour le rendre intéressants du début à la fin. Pour ceux n'apprécient pas la danse, ce film n'est pas pour vous. Si le "Black Swan" de Darren Aronofsky proposait en arrière fond une intrigue digne d'un grand thriller, "Les chaussons rouges" donne la priorité à la danse elle-même avec notamment ce passage de vingt minutes dans lequel le spectateur est plongé dans un ballet. Si l'oscar des meilleurs décors n'a pas été volé, celui de la musique est plus discutable. Je n' y ai pas entendu de grands thèmes mémorables. Une fin inattendue et d'une incroyable force tragique nous laisse cependant sur une bonne impression.

Tres beau film de Michael Powell et Emeric Pressburger, joliment interprété et rythmé par de la belle musique, "Les Chaussons Rouges" est malheureusement trop lent. Il faut reconnaître que la réalisation est magistrale, c'est filmé a la perfection, c'est tres plaisant, avec en plus de ca, un Technicolor magnifique, mais certaines scènes (comme lcelle du ballet "Les Chaussons Rouges", qui est tres intéressantes, mais affreusement longue) traînent beaucoup trop. Ca n'en est pas moins une oeuvre passionnante et passionnée, avec des acteurs et une mise en scene brillante !

Un bilan mitigé pour ma part, si je reconnais volontiers les qualités indéniables du film, tels que les scènes de danses, la technicolor et même le scénario, je suis déçu d'une chose en particulier, c'est le jeu des acteurs, que j'ai trouvé très moyen et beaucoup trop théâtral. Si par moment j'étais à fond dans le film, avec les scènes de compositions, celles de danses, ou quand l'idylle commence entre la danseuse et le compositeur, vers la fin j'ai décroché légèrement commençant à trouver le temps long. Bref j'ai bien aimé, mais je suis loin d'avoir adoré, je le note bien plus pour la qualité technique, représentative lors de la scène mythique du ballet de dix-sept minutes que pour autre chose.

 

Voyant ce film si vanté pour la 1ère fois, je suis déçu. .Niaiserie de péripéties dignes du muet, mais filmées en 1947, acteurs médiocres, les hommes surtout, côté gominé de tout ça, ballet seulement pas mal quand on pense à ceux de Minelli (un américain à Paris! par exemple), musique très quelconque. Mais le conflit très littéraire entre l'Art exclusif et l'Amour, voilà de l'eau au moulin des critiques et des gens qui pensent...

Un classique ça ? Laissez-moi rire ! le scénario est aussi inintéressant que prévisible, le rythme n'existe pas (à moins de considérer l'ennui comme un rythme), la musique est quelconque, la chorégraphie n'a rien d'exceptionnelle, les acteurs vont du passable au mauvais (à l'exception d'Anton Walbrook)., certains dialogues sont consternant (voir le début dans la salle). Constamment la mise en scène est mise en avant au détriment de l'intelligence de l'action (voir la scène de l'escalier au début, merveilleusement filmée mais absurde.) Enfin quand on se veut un rigoriste de la mise en scène on ne remplace pas un melchior de champagne (18 litres donc 18 kilos) par une bouteille en papier qu'on croit sur le point de s'envoler. Alors oui par moment la mise en scène est géniale, mais elle reste au service d'une histoire fadasse dont on se contrefout. Powel réalisera trois ans plus tard "les comtes d'Hoffman", et là ce sera un chef d'œuvre, et pourquoi ? i parce qu'Offenbach c'est quand même autre chose qu'Andersen.

Un film de danse incroyablement surfait (on le présente parfois comme le chef-d’œuvre de Michael Powell), emphatique, hystérique, aux limites de l’insupportable. Je ne suis même pas sûr que les amateurs de danse puissent apprécier ce fourbi tant le scénario présente des faiblesses criantes, étonnantes de la part du duo Powell – Pressburger. L’interprétation est au diapason de la mise en scène : les acteurs surjouent (et pour certains cabotinent) comme les réalisateurs en font trop avec leur recherche apprêtée sur des couleurs qui n’ont plus rien de naturel et sont très loin de pouvoir symboliser la vie. La fin est invraisemblable et surtout si mal racontée qu’elle en devient ridicule.

 

 

 

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