CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1270 

 

 

n°1270
 
" Les cordes de la potence "

 

 

(1973)-(Am)(1h43)  -      Western   

 

Réal. :     Victor McLaglen  

 

 

Acteurs:  J.Wayne, G.Kennedy, G.Grimes,  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

C'est un des derniers western du grandiose John Wayne qui livre ici un belle interprétation en veuf père de 2 enfants en manque d'amour qui vont être complices d'un hold-up alors que leur père est un marshall respecté. Les Cordes de la potence est un très beau film au ton un peu nostalgique parfois mélancolique comportant une petite dose de suspense et de bonnes scènes de fusillade. Vraiment ce western m'a beaucoup plu, je conseille de le voir à tous ceux qui aiment un cinéma qui a disparu.

Andrew Victor McLaglen est un vieux routier du western. Ancien assistant de Budd Boetticher et William A. Wellman, il a tourné avec des acteurs chevronnés du genre, John Wayne, James Stewart et même Clint Eastwood. Il confirme sa maîtrise du genre en réalisant l'un des derniers bons westerns avant son extinction dans les années soixante-dix. John Wayne participe à l'un de ses derniers grands westerns, fidèle à son image de marshal inflexible et déterminé, doublé d'un rôle de père confronté aux problèmes du métier. Il est accompagné de George Kennedy, autre géant du cinéma américain (1,93 m) dans un rôle de méchant. On retrouve également Neville Brand (Œil de Faucon) et le jeune Gary Grimes, peu connu du grand public, que l'on reverra l'année suivante dans "Du sang dans la poussière" avec Lee Marvin. Le scénario est efficace et l'action ne manque pas, ce qu'il faut pour réaliser un bon vieux western classique. Ce film pose aussi le problème épineux de la peine de mort et de l'injustice, difficulté récurrente aux États-Unis.

« Quand on casse les pots, il faut en payer le prix ! » Tragèdie familiale dans l'Ouest amèricain des cowboys comme on n'en voit plus aujourd'hui où le vieillissant John Wayne a encore la gâchette facile! Le « Duke » doit affronter ses deux fils à l'èducation un peu nègligèe qui ont participè à une attaque de banque! Un marshal qui n'a jamais connu de bagarre amicale et qui, bien sûr, n'a pas sa langue dans sa poche! C'est le genre de shèrif traqueur qui dèsinfecte ses blessures avec du bon vieux whisky et qui connaît les collines environnantes de l'Ouest comme sa poche! Pourtant c'est un père qui n'a pas souvent ètè là et qui a manquè un tas de choses, come voir grandir ses enfants! il n'y a pas d'excuse pour la nègligeance et encore moins pour des gens qui oublient leur devoir! Mais ce père justicier aime ses deux fils et nous le fait savoir en milieu de film dans un joli monologue! On reconnait l'habiletè et le mètier de Andrew V. McLaglen avec de la virilitè, des fusillades, un pur-sang fringuant et un duel final tout en efficacitè! Avec "Cahill U.S. Marshal", McLaglen signe un western de bonne facture dont raffole depuis longtemps les amateurs du genre, avec un John Wayne en forme! Ce qui donne un film plaisant qui ne nous laisse à aucun moment sur notre faim avec en arrière fond une belle mèlodie, emprunt de nostalgie! Reine de la sèrie B et du film noir, Marie Windsor fait même partie de la distribution! Dommage que son personnage soit très anecdotique...

« Les cordes de la potence » est un excellent western, réalisé en 1973 par Andrew V. McLaglen. Ce spécialiste du genre a largement marqué son époque avec quelques grands classiques comme « Les oies sauvages », « Bandolero » ou encore « La route de l'ouest », mais aussi avec des films plus personnels comme celui qui nous intéresse aujourd'hui. Ce dernier se révèle d'ailleurs particulièrement intéressant grâce à ses qualités techniques et à l'originalité de son scénario. Il s'agit également d'un des derniers rôles de John Wayne, qui prend visiblement beaucoup de plaisir à interpréter le « Marshall Cahill », honnête, droit et père de famille... ce qui est plutôt inhabituel. L'intrigue tourne autour d'une bande d'aventuriers, accusés à tort d'avoir braqué une banque et sur le point d'être pendus pour ce crime. Le shérif soupçonne pourtant une erreur judiciaire et fait tout ce qui est en son pouvoir pour démasquer les vrais coupables avant l'exécution. Les décors sont superbes et les scènes d'action suffisamment nombreuses et bien chorégraphiées pour qu'on ne s'ennuie pas une seconde. Les enfants jouent aussi un grand rôle dans la réussite de l'ensemble et l'interprétation des jeunes acteurs est largement à la hauteur de cet excellent film que je vous invite à redécouvrir de toute urgence !

 

Si les films d'Andrew V. McLaglen se caractérisent habituellement par un début ultra-poussif et un dénouement plutôt réussi, ici c'est presque le contraire. Après une introduction assez originale et laissant augurer quelque chose d'excitant, « Les Cordes de la potence » s'assagit assez vite pour offrir une intrigue très convenable, mais ne sortant pas non plus des sentiers battus. Cela dit, McLaglen a l'intelligence de rester sobre en toutes circonstances, donnant à son œuvre un aspect apaisé qui lui convient bien, les personnages n'étant jamais idéalisés ni caricaturés (enfin, presque). Le tout porté par un casting s'intégrant parfaitement dans cette démarche, de John Wayne à Gary Grimes en passant par l'excellent George Kennedy. Pas de quoi sauter au plafond donc, d'autant que la promesse des premières minutes n'est qu'à moitié tenue, mais un western de bonne facture, classique et plutôt élégant : c'est déjà pas mal.

Après "Le grand McLintock" (1963), "Les Géants de l'Ouest" (1969) et "Chisum" (1970) le réalisateur retrouve le monstre sacré John Wayne pour un rôle taillé sur mesure où The Duke se la joue paternaliste. Il interprète le marshall J.D. Cahill, toujours à traquer les pistoleros et qui se retrouve à aider son fils devenu braqueur de banque pour se venger d'un père absent. Le film repose trop sur un John Wayne 100% Duke avec en prime les quelques moments émotions qui en font un western familial, un sous-genre en soi.

 

Ce western a pris un coup de vieux avec une histoire usée jusqu'à la corde. un rôle sans surprise pour john wayne égale à lui même comme 99 fois sur 100 et qui porte plutôt bien la perruque quand il n'a pas son chapeau de cowboy vissé sur la tête.

Dirigé par le modeste Andrew V. McLaglen, ce western, aux relents de polar, sent la naphtaline d’un genre sur le déclin, tout comme l’est le vieillissant John Wayne, prisonnier de l’immuable cowboy qui a maintes fois interprété. Même la présence de deux jeunes au premier plan de cette impotente intrigue n’apporte finalement rien de neuf.

En 1973, ce western n’était pas bon à cause de son scénario vraiment débile, la présence d’un jeune enfant constamment apeuré de 11 ans tenant un rôle important et surtout son ton incongru alternant la Violence et un ‘’je m’en foutisme’’ mal venu. Bien sur il y a John Wayne , égal à lui même mais dans un contexte dérisoire comparé à ceux filmés par Hawks ou Ford. Les bandits sont grotesques, les habitants du village inexistants. Seul Neville Brand est de bonne compagnie pour les spectateurs. Pour aggraver les choses, ce film ne se termine pas, McLaglen ne se donne pas la peine de nous dire ce que deviennent les voleurs emprisonnés car ils sont tout autant des voleurs que ceux que Cahil à tués.

Heureusement que le ridicule ne tue pas car sinon ce vieux briscard de John Wayne serait déjà mort une bonne dizaine de fois. Dirigé par Andrew V. McLaglen, ce western, qui vient s’additionner à la liste affreusement longue de la filmographie de Monsieur Wayne, ne fait que remplir une fonction de divertissement bas de gamme pour une population adepte de justice naïve. Pas intéressant pour un sous, "Les Cordes de la potence" assombrit votre humeur par l'usage d'un script risible aux dialogues clichés et barbants où le justicier sans peur ne cesse de surjouer son rôle. Scènes d'émotions ratées au même titre que les séquences d'action nous ramènent vite à la triste réalité d'un film lambda sans la moindre résonance.

 

 

 

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