CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1268 

 

 

n°1268
 
" Blue Velvet "

 

 

(1987)-(Am)(2h00)  -      Drame, Thriller  

 

Réal. :     David  Lynch   

 

 

Acteurs:  I.Rossellini, K.MacLachlan, D.Hopper ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Réalisé par David Lynch (Elephant Man & Mulholland Drive), "Blue Velvet" est un film noir de qualité. Le film raconte l'histoire d'un étudiant du nom de Jeffrey qui trouve une oreille humaine coupée, par terre. Il l'apporte à un détective l'oreille et se lie d'amitié avec la fille de ce dernier. Ensemble, ils vont essayer de résoudre cette affaire. Le film entraine le spectateur dans un milieu malsain, pleins de pervers sexuelle et de gens atteints. David Lynch a fait un bon travaille de réalisation et le bande originale est de qualité. Les acteurs jouent très bien surtout Denis Hopper qui incarne le rôle de Franck, malade psychopathe fétichiste.

Des séquences surréalistes d'un monde bizarre, des personnages mystérieux : Dorothy Vallens, la chanteuse sensuelle et maso, jouée par l'envoutante Isabella Rossellini. Des personnages déjantés : Frank, le pervers psychopathe, campé par un incroyable Dennis Hopper. Le scénario est extrêmement complexe, mais aussi sophistiqué que macabre. Cette histoire déroutante, obscure et fascinante, nous plonge dans une ambiance mystérieuse et malsaine. Le suspense ne vous lâche pas un instant, les coups d'éclats ne manquent pas. David Lynch nous propose ici un film décalé, une mise en scène sublime, des gros plans savoureux. Attention aux âmes sensibles, les scènes violentes, voire pornographiques, risquent de choquer les non avertis. Toute l'habileté de la réalisation réside précisément dans les limites atteintes dans ce fabuleux thriller noir.

Blue velvet est un film énigmatique, étrange et génial. Esthétiquement, c'est juste superbe (comme tous les films du génial Lynch), la bo est superbe même si les meilleurs moments sont quand il n'y a pas de musique, ce qui rend ces scènes très angoissantes, les acteurs jouent très bien, etc. Ce film est impossible à décrire, c'est juste du Lynch quoi, du très grand Lynch même.

Grand prix au festival d'Avoriaz 1987 pour ce cauchemar éveillé qui nous plonge dans un monde étrange et ténébreux! Dans chacun de ses films, David Lynch affirme son attirance pour les petits déraillements du quotidien!Dans "Blue Velvet",l'intrigue commence comme une enquête policière. Mais furtivement l'anormalité s'impose! Et le décor de carte postale d'une petite ville américaine dévoile la monstrueuse relation sado-masochiste d'une chanteuse de cabaret interprétée par une hallucinante Isabella Rossellini,d'un gangster dément campé par un tordu Dennis Hooper et d'un excellent Kyle Mac Lachlan au jeu nuancé!Un film superbe à la fois vénéneux et fascinant avec en prime la magnifique chanson "Blue Velvet" interprèté par Bobby Vinton...

Empruntant beaucoup au conte, "Blue Velvet" confronte ses personnages - certains sont d'ailleurs particulièrement ambigus - à leurs peurs les plus profondes, car c'est seulement en allant au bout du cauchemar qu'ils pourront entrevoir la lumière. Un film sublime, perpétuellement inventif et capable à la fois de vous couper le souffle et de vous faire monter les larmes aux yeux. Magique!

 

Un thriller à la fois cauchemardesque et envoûtant, dans lequel David Lynch gratte le vernis d'une Amérique puritaine et tranquille, trop belle et trop lisse, pour en laisser apparaître les pires travers. Le réalisateur impose son style unique et soigne ici ses cadres, en proposant des tableaux d’une beauté saisissante. Une réalisation, cependant, déséquilibrée, avec une part importante de bizarre, de folie et de malsain, pas toujours compréhensible. Un film malgré tout assez intelligent et stupéfiant, qui surprend par ce contraste drastique entre les deux mondes qu'il expose !

Un film étrange, qui laisse certes une réelle impression après son visionnage, sans pour autant nous convaincre totalement. Alors qu'on peut en effet être séduit par de nombreux aspects, notamment vers le début du film, on a en revanche un peu plus de mal à rentrer dans toutes les obsessions Lynchéennes se promenant dans ce film. En effet, les scènes "érotiques" n'apportent au final pas grand chose, et nuit plus à l'oeuvre qu'autre chose. Toutefois, il faut reconnaître à Lynch un réel pouvoir de création, avec des enjeux esthétiques des plus intéressants et souvent très réussi. A noter de plus une interprétation de qualité, notamment l'excellent Kyle MCLachlan qui aurait sans douté mérité une carrière bien plus développée. Intéressant donc, sans être toutefois emballant.

Le 4e film de Lynch, mais le premier à mettre en place son univers de façon aussi exhaustive. On trouve même des scènes, plans ou décors qui seront repris dans les films suivants. On retrouve surtout le thème de prédilection de Lynch: la lutte de l’amour contre les forces du néant. Ici ça prend la forme du passage de l’adolescence (« it’s a strange world) à l’âge adulte (« where is my dream? »). La signature de Lynch (à partir de ce film justement), c’est de rendre concrètes et matérielles les manifestations de l’inconscient qui d’habitude restent sous-jacentes, en créant un système de signes qui fait le lien entre le réel et le rêve /cauchemar. Malheureusement ici, le système de signes est moins sophistiqué et plus statique que dans Twin Peaks ou Mulholland drive, du coup certaines excentricités passent moins bien. Ça reste un très bon film, ambitieux et très personnel.

.Blue Velvet nous emmène donc dans l'empire intérieur des sens, dans un univers à la fois noir et chatoyant. Le spectateur s'identifie aisément à Jeffrey Beaumont ( Kyle MacLachlan ), sorte de Candide hollywoodien qui va vivre une expérience pleine de mystère et de cruauté. De la curiosité à la perversion en passant par la fascination et le voyeurisme ( Jeffrey serait-il le petit frère du héros de Fenêtre sur Cour d'Alfred Hitchcock ? ), il va peu à peu pénétrer les tourments de Dorothy Vallens ( radieuse Isabella Rossellini ) et basculer dans la névrose...David Lynch signe avec Blue Velvet un film à moitié réussi dans la mesure où l'apanage du cinéaste ( surtout celui d'Eraserhead ) ne colle pas vraiment à l'intrigue ( le scénario, comme celui de Wild At Heart quatre ans plus tard, est relativement linéaire ). Bref, un film intéressant mais légèrement déséquilibré.

 

Bleu velvet est un tournant de la filmographie de Lynch il y impose ses obsessions cinématographiques. Seulement l'intrigue de Blue Velvet n'a rien d'envoûtant ni de passionnant. Le film possède une atmosphère  qui malheureusement est bien peu prenante.

Je n'ai pas retrouvé la patte lynchienne du scénario tortueux et éclaté dans ce "Blue velvet", ni une ambiance singulière, là c'est plat et linéaire et par moment, on est d'avantage dans le n'importe quoi, que dans le mystique envoûtant. Quant au suspense on repassera aussi. J'ai essayé deux fois pour voir si ça allait me plaire mais non.

Blue Velvet un chef-d’œuvre? Je suis mort de rire! Plus le film avance plus on se fait chier et vu que le film est très long... J’ai adoré Elephant Man et Mulholland Dr, deux films géniaux, mais là non. Même l’atmosphère n’est pas réussie, dans Mulholland Dr elle est exceptionnelle, là on ne ressent rien, même pas une seule scène angoissante, on somnole simplement. Plusieurs scènes sont insupportables, comme toutes celles avec Dennis Hopper, qui est particulièrement irritant d’ailleurs. Au final je retiens quoi, d’avoir perdu mon temps devant un film surestimé qui frôle la niaiserie plus d’une fois. Lynch est de plus en plus un mystère pour moi, son talent est incontestable, mais si je n’avais pas vu les deux films que j’ai cités plus haut, je me demande ce que je penserais de lui. Un film à classer avec Lost Highway, c’est-à-dire dans la catégorie des films malsains ou le fond est encore pire que le contenu.

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA