CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1237 

 

 

n°1237
 
"L'odeur de la papaye verte"

 

 

(1993)-(Fr,Viet)(1h40)  -      Drame, Romance  

 

Réal. :     Tran Anh Hung   

 

 

Acteurs:  T.N..Yen Khé, M.San Lu, T.Thi Loc ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Magnifique! Quel talent! Le premier long métrage de Tran Anh Hung est une réussite totale, un vrai petit bijou du 7e art! Incroyable comme sa maîtrise de la mise en scène, d'une subtilité et d'une sobriété exemplaires, était à ce point mature, alors même qu'il s'agissait de ses débuts. La profondeur de champ est intelligemment utilisée, les mouvements de caméra sont irréprochables, le montage est parfait, la photographie jolie, les prises de vues inspirées... Rien que pour ce qui est de son esthétique «L'Odeur de la Papaye Verte» mérite les applaudissements et indéniablement sa Caméra d'Or.

1er film de Tran Anh Hung et son meilleur peut-être. Atmosphère intimiste et moite dans une demeure traditionnelle vietnamienne admirablement reconstituée en studio (et en France !)

Quelle stimulation des sens. Cette ambiance sereine, les odeurs, les sons, les couleurs, le toucher, tout est en éveil dans ce film. Magnifique fable, ce film nous invite à la pause à profiter de chaque petit détail de la vie.

Une caméra d'or n'est pas de trop quand on sait que quasiment tout le film est tourné en studio. La vie vietnamienne pendant les années 50 semble traduite avec beaucoup de réalisme. L' image est magnifique et exploite une dimension véritablement sensorielle. Le titre du film est d'ailleurs évocateur. L'Odeur de la Papaye Verte est un doux voyage, moite, doux et acidulé.

L'Odeur de la papaye verte est un chef-d'oeuvre du cinéma asiatique d'une beauté et d'une poésie évidente . Tout dans ce film est d'une intelligence , d'une finesse et d'une beauté qui ne peuvent être remises en cause . Le film aborde avec magnificence la question du temps qui passe , de la découverte du corps , de l'amour , de l'évolution . Tout ici dans le film du réalisateur franco-vietnamien Tran Anh Hung relève de la grâce , de l'éblouissement visuel puisque dans le cas de ce film , la mise en scène est extraordinaire . Un grand film .

Une histoire qui tient en une phrase mais alors, quelle mise en scène! Magnifique! Les couleurs, les travellings sont à tomber par terre, chaque plan a été millimétré et orchestré pour nous éblouir et nous plonger dans le quotidien de cette servante Vietnamienne. On va jusqu'à ressentir les odeurs des plantes, les saveurs des plats cuisinés et les voix mélodieuses de cette langue somptueuse nous entraîne dans une ambiance zen, relaxante dont on ressort totalement reposé, apaisé. Il manque juste un soupçon d'émotion dans le scénario pour en faire un chef d'oeuvre mais ce simple portrait de la servitude employée peu de temps avant la guerre mérite toutes les éloges...

Un beau film, assez intimiste, où les plans et les couleurs ont une grande importance, qui témoigne de la vie dans un foyer au Vietnam dans les années 1950 (la guerre n'est évoquée que de façon lointaine à travers les bruits qu'elle amène), à travers les yeux d'une servante, qu'on voit d'abord enfant puis adulte. Les sentiments sont évoqués avec beaucoup de retenue et de pudeur. Un beau film.

L'odeur de la papaye verte est un long métrage très gracieux et d'une délicatesse qui m'a fait le plus grand bien. Une oeuvre très étrange mais qui ma séduite au fil des minutes. Une jolie mise en scène et un portrait de femme fortement intéressant.

Que dire sur ce film magnifique? J'ai eu la chance de le voir sur grand écran lors de sa ressortie en salle... Il ne s'y passe pas grand chose, et pourtant on ne s'ennuie pas une seconde... Tout est délicat et subtil, les émotions, les images, les sons... Et justement, ce qui m'a le plus marquée dans ce film, c'est son incroyable sensualité : les cinq sens sont en éveil, ce qui est paradoxal pour un art où seul l'ouïe et la vue sont sollicités! Mais on a l'impression de goûter les plats, de sentir les odeurs, les parfums... on ressent la moiteur, la douceur du soleil... et puis il y a Debussy, qui accompagne ce festin sensoriel... Superbe!

Ce film a un charme auquel il est difficile d'échapper. Délicats les personnages (à part ce petit garçon insupportable, et qui en plus joue mal - pourquoi l'avoir mis !?), délicate la musique, délicate l'ambiance, délicats les rapports entre les personnages (sauf une ou deux fois) et délicate la réalisation, avec par exemple tous ces plans filmés à travers les fenêtres, les ajours... tout est d'une douceur envoûtante. À voir.

 

Possédant une histoire toute simple mais finalement assez touchante, ce film franco-vietnamien se visionne aussi et surtout pour la grande qualité de sa mise en scène qui s’avère assez reposante et aussi pour l’interprétation tout en justesse des comédiens. Une très belle surprise qui est en plus doté d’une photographie envoûtante.

La mise en scène élégante de Tran Anh Hung nous plonge dans un monde de sensations des plus agréables, comme une bonne sieste en été, mais sensation n'est pas émotions, et elles manquent terriblement à ce film simple et intimiste pas bien passionnant. L

La condition sociale ne dit rien des trésors que peuvent détenir en leur for intérieur les personnes privées de parole ; preuve que l’amour soulève les barrières, redistribue les cartes. On regrettera toutefois que le cadre vietnamien soit l’objet d’une reconstitution en studios : en dépit de la qualité des décors prime ce je-ne-sais-quoi de faux qui nuit en partie au climat d’authenticité dans lequel s’inscrit le long-métrage. Il s’agit là d’une vision rêvée, esthétisée, certes. Mais le rythme naturel du village ou de la ville n’était pas incompatible avec une telle démarche ; mieux, il aurait apporté un contrepoint brutal et âpre nécessaire à la construction par l’image de la forteresse sensible où se répercutent bonheurs et malheurs, entrées et sorties, naissances et décès : le foyer.

 

Le film est certes bien réalisé, très bonne mise en scène, poétique et subtile mais que c'est lent!Je me suis terriblement ennuyé, il ne se passe rien, seul les mouvements, les regards parlent et si le spectateur n'est pas dedans, il est impossible d'apprécier cette douceur, ce portrait de femme dévouée... Difficile à appréhender.

Quelle déception! J'en avais tellement entendu parler que je m'attendais à un film vraiment touchant. Alors oui, le film a une esthétique assez impressionnante surtout pour un film de 1992. Mais vu que la plastique ne fait pas tout je suis incapable de mettre une note plus haute. Il ne se passe rien, c'est lent, on nous décrit une vie monotone, avec une fille qui est emerveillée chaque fois qu'elle voit une fourmi... Normalement je suis très fleur de peau, mais ici, c'est ridicule. Non, je n'ai pas aimé le film, ou tout simplement je ne l'ai pas compris.

 

 

 

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