CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1229 

 

 

n°1229
 
" Je ne suis pas un salaud "

 

 

(2016)-(Fr)(1h51)  -      Drame   

 

Réal. :     Emmanuel  Finkiel   

 

 

Acteurs:  N.Duvauchelle, M.Thierry, M.Cayon ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Voici une belle oeuvre au noir, fouillant les ressorts du désarroi qui habite le personnage de Duvauchelle, poursuivi par une malédiction qui le dépasse. Finkiel et ses acteurs ? Bande de salauds, quel talent !

Une oeuvre profondément anxiogène qui jette un regard sans concession sur la société de consommation. Un tour de force.

Nicolas Duvauchelle est magnifique dans le rôle de ce pauvre type égaré, même pas un salaud effectivement, plutôt un lâche broyé dans une société où il ne trouve pas sa place. Même lorsque une seconde chance s'offre à lui après une agression. Un drame social désespéré sur un anti-héros ordinaire.

Quel acteur ce Duvau­chelle ! Dans Je ne suis pas un salaud, filmé avec une “vérité docu­men­taire”, il soigne chaque posture, chaque regard, chaque mimique d’in­cer­ti­tude. Nature et brillant. Beau et pathé­tique. Il contri­bue à donner au film son côté tragique et haletant.

En faux dur qui a des réflexes enfantins, en marginal qui aspire à une vie tranquille, en vieil ado affolé par sa condition de père de famille, Nicolas Duvauchelle est exceptionnel. C’est peu dire qu’il porte le film. Il le justifie.

Toute la mise en scène d'Emmanuel Finkiel — les plans qui semblent vibrer de nervosité, la bande-son agressive, la musique obsessionnelle — semble refléter le désordre mental d'un homme que sa faiblesse pousse inexorablement à la violence.

Parfait sur la forme, avec un Nicolas Duvauchelle étincelant, mais le fond pêche par trop de signifiant social.

Sur le fil tendu d’un thriller, une dramaturgie un peu lourde de la culpabilité, qui doit sa meilleure part au jeu intense de Nicolas Duvauchelle.

À défaut d’être un salaud, Eddie est un crétin trop atrabilaire pour susciter l’empathie.

Cette critique sociale sent le mauvais Boisset à plein nez, avec son anti-héros moralement dégueulasse que Finkiel s’échine à rendre sympathique (obligeant le valeureux Duvauchelle à surjouer la contrition), alors que tout le film le condamne par ailleurs.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Ce n'est pas souvent que l'on voit un acteur aussi brillant porter à bout de bras un film qui a ètè conçu avec trois bouts de ficelle! Difficile de ne pas penser à Patrick Dewaere quand on parle de la performance toute en rage et en intensitè de Nicolas Duvauchelle, visiblement habitè par cet homme à la dèrive! Le Cèsar du meilleur acteur 2017 est largement à sa portèe et ce ne serait que justice...

Un drame social qui est un peu long à se mettre en route avec trois premiers quarts d'heure un peu plats, puis qui devient peu à peu très anxiogène avec une mise en tension constante. En s'appuyant sur un fait divers (une agression à l'arme blanche), le film tend à montrer l'emprise d'une société d'hyper-consommation, sans scrupules, sur un homme à fleur de peau, meurtri par un manque de reconnaissance patent et mis sur la touche. De tous les plans, Nicolas Duvauchelle porte le film sur ses épaules et vaut à lui seul le déplacement : il est tout simplement saisissant, oscillant entre sensibilité, rage contenue et paranoïa. Peut-être le plus grand rôle de sa carrière.

Nicolas Duvauchelle y incarne un anti-héros très authentique, impulsif et dépassé par une situation qu'il crée et qui le dépasse très vite. L'auteur fait passer à l'écran son coté écorché vif et une absence totale de maturité pour le coup. Le casting est bon notamment Mélanie Thierry dans le rôle de sa femme. Ce film a créé chez moi un sentiment de malaise tellement son propos était réaliste et que j'avais le sentiment qu'une telle situation et toutes ses conséquences dramatiques pouvaient facilement frapper tout un chacun.

Un film social et violent sur la trajectoire d'un pauvre type d'aujourd'hui chômeur et alcoolique ..Son agression va redorer son image auprès de sa femme et son fils. Il accuse on ne sait pourquoi un jeune innocent qui fait un coupable idéal, tout cela se passe dans un environnement d'une tristesse affligeante, décor fait de barres d'immeubles, de centres commerciaux. Nicolas Devauchelle que l'on suit pendant tout le film est remarquable.

 

L'histoire en elle-même n'est pas forcément très passionnante. Mais c'est surtout le personnage principal qui est intéressant. Tout le film tourne autour de lui, et heureusement, car ce personnage est tellement fort et complexe que sa psychologie nous intrigue. Mais toutes les scènes ne se valent pas. Celles qui rentrent dans le cadre de sa vie professionnelle peuvent être perçues comme presque inutiles, alors que celles qui présentent sa vie familiale sont beaucoup plus efficace. Certains passages peuvent même atteindre une très haute intensité qui nous captive totalement. Un drame juste, pouvant offrir des scène d'une puissance alarmante.

Bof bof, le jeu d'acteur est très bon mais c'est un peu près le seul point fort du film. Ca finit vite par devenir très lent avec quelques scènes sans réel intérêt, j'ai fini par m'ennuyer.

Réalisé et scénarisé par Emmanuel Finkiel, ce drame nous délivre une ambiance malsaine qui se dégrade crescendo. Le scénario très mince (l'histoire tient presque complètement dans le pitch !) nous conte l'histoire affligeante d'un homme abattu qui ne va cesser d'accumuler les erreurs. Une histoire déprimante, au rythme très lent et spoiler: Dommage car cette réalisation présente de bons cotés : une mise en scène correcte et un excellent duo d'acteurs avec Nicolas Duvauchelle et Mélanie Thierry dans les rôles principaux.

Assez mitigé sur ce drame. L'idée de départ est intéressante, le rythme assez soutenu; Malheureusement, le film, en plus d'être enlisé dans des guerres d'égo, semble être écrasé par un contexte sociétal beaucoup trop lourd qui frise (souvent) la caricature et dessert l'intention principale ...

Bien mais sans plus. Le film ressemble plus à un téléfilm qu'à une oeuvre cinématographique. Nicolas Duvauchelle interprète toutefois très bien ce loser aux nerfs à vif et au cerveau obscurci par l'alcool, qui va s'enferrer dans les erreurs avant de faire tragiquement table rase. La dernière scène est particulièrement réussie.

 

C'est long long long et sans aucun intérêt sur 1h50 de film. Le sujet banal et ordinaire est traité en 10mn le reste c'est du remplissage. Ce film est sans vie. aucun sentiment ne se dégage de la part de tous les acteurs.

Bien que ce film puisse mettre en avant certaines réalités de la violence conjugale, je ne l'ai pas trouvé pertinent. Beaucoup de longueurs s'installent, le scénario est parfois peu crédible et se résume au synopsis.

Une horreur ce film, j'ai souffert pendant tout le film. C'est pas bien joué, l'histoire est horrible, je rêvais de pouvoir partir avant la fin mais j'ai pas osé.

 

 

 

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