CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1225 

 

 

n°1225
 
" La confession "

 

 

(2017)-(Fr)(1h56)  -      Drame    

 

Réal. :     Nicolas Boukhrief   

 

 

Acteurs:  R.Duris, M.Vacth, A. Le Ny ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Le Dauphiné Libéré    L'Express       Télérama         La Voix du Nord         Positif    

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Une joute verbale toute en subtilité et en séduction entre deux êtres aux convictions diamétralement opposées.

Romain Duris et Marine Vacth interprètent magnifiquement cette histoire d'amour impossible.

La réalisation, avec ses atmosphères hivernales et ses lumières intérieures soignées, fait surgir des moments de grâce et porte une émotion délicate jusqu’à la dernière image.

On a compris que Nicolas Boukhrief a réussi à filmer ce qui est infilmable : l’amour absolu, débarrassé de tout ce qui l’encombre, l’abîme et le condamne.

Il est clair qu'on se serait bien passé des moments montrant Barny, en fin de vie, confessant son secret à un jeune prêtre. Mais ce faux pas ne fait pas oublier l'intensité incantatoire du « duel » amoureux, les yeux dans les yeux.

Sans pour autant démériter, cette nouvelle adaptation disciplinée du roman "Léon Morin, prêtre" souffre de la comparaison avec le film de Melville.

Mais au-delà de cette rhétorique qui ne sort pas des sentiers battus, "La Confession" se satisfait de trop peu, à l'image des seconds rôles absolument catastrophiques qui gravitent autour de la jeune femme.

L’efficacité de la mise en scène rend justice aux personnages, mais sa littéralité dilapide le trouble et l’ambiguïté de leur relation.

Une mise en scène trop lisse pour raconter cette histoire d'amour impossible.

Une petite ville française sous l’Occupation. L’arrivée d’un nouveau prêtre suscite l’intérêt de ces dames. Léon Morin ainsi revisité, tout sonne faux, les dialogues, les décors, les acteurs et Romain Duris en particulier.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Marine Vacth joue la carte de la sobriété : pas un geste inutile, pas un regard langoureux même lorsque le désir se fait de plus en plus présent. Et le tout dans une lenteur toute bressonienne qui accompagne comme un cérémonial dépouillé. Chose curieuse : Nicolas Boukhrief, habitué des films d'action, nous donne ici un film contemplatif et d'une grande beauté. Les lumières en particulier évoquent tantôt les clairs-obscurs d'un Georges de La Tour, tantôt telle vue impressionniste d'un village français. En somme, un film qui, s'il n'a pas la puissance que l'on peut attendre pour un tel sujet, n'en demeure pas moins une belle réussite tant par la maîtrise de la mise en scène que par la beauté des images.

MAGNIFIQUE ! Loin des considérations intellectuelles et historico-cinématographiques de la précédente critique, je me laisse porter par les émotions que m'inspirent les films. J'ai passé un très bon moment durant ce film. Je crois que ce film ne peut laisser indifférent. Outre le fait d'être un joli (et courageux) témoignage (car tiré d'un histoire vraie) que l'on soit croyant ou non, il soulève aussi des questions universelles (célibat des prêtres, rapport à l'engagement, fidélité, amour/raison...), questionne sur nos croyances et la façon d'en parler aux autres etc. Les acteurs (en particulier Marina Vacht) et les dialogues sont époustouflants et certaines scènes et lumières dignes d'un tableau. Je conseille vivement !

 

Cette joute verbale entre ces deux personnes que tout oppose est intéressante et prend même le pas sur ce jeu de séduction assez subtil. Marine Vacth et Romain Duris sont convaincants, mais il manque quand même une alchimie entre eux qui ferait passer cet amour interdit à un autre niveau. Cela vaut aussi pour le film en général qui est sobre et plein de tendresse, mais que j'ai trouvé très froid en plus de manquer d'émotion, mais malgré ça, c'est pas mal même si ça s'essouffle vers la fin.

Un reprise très lyrique et mélancolique de "Léon Morin prêtre". Un joli film sans doute. Porté par deux acteurs dont le talent n'est plus à prouver, l'histoire s'installe et se fait bercer pas des décors simplistes, des personnages romanesques et une atmosphère de déjà vu dont la nostalgie réussit malgré tout son emprise. Rien de transcendant certes, mais une oeuvre d'une sérénité surprenante, sans chichis, avec quelques bavures comiques forcées mais au-delà de ça, un calme invariable règne pour le plus grand plaisir des yeux et des oreilles. En fait, c'est une recherche d'ataraxie, pour les personnages comme pour le spectateur, un voyage un peu enjolivé qui fait tout de même son effet et laisse un semblant d'empreinte bouleversante. Plutôt joli, oui.

Bilan mitigé: le film est intéressant mais on peut regretter que le réalisateur n'ait pas clairement fait le choix d'une oeuvre méditative, en recentrant davantage son film sur les passionnants dialogues entre ce jeune prêtre et cette jeune femme communiste athée. Le contenu de leurs discussions est en effet une véritable réflexion sur la foi et la religion. Hélas, trop de personnages secondaires caricaturaux et d'intrigues accessoires viennent parasiter l'essentiel du film: ces échanges captivants entre un prêtre et une non-croyante, la possibilité d'une conversion. Avec cette question centrale du film autour du prêtre et de la jeune femme: "Aimait-elle véritablement Dieu à travers lui, ou seulement lui à travers Dieu?".

 

Le remake est d’autant plus anachronique que les deux acteurs jouent un marivaudage hors de propos. Trop beaux, trop séduisants, Romain Duris et Marine Vacth se tournent autour comme deux amants sur le point de se sauter dessus. Faute d’avoir l’austérité janséniste d’Emmanuelle Riva (qui venait de tourner « Hiroshima mon amour » avec Alain Resnais), Marine Vacth ne convainc pas entièrement. Mais c’est Romain Duris qui est le plus navrant, plagiant Bébel alors que le jeune Belmondo n’était encore en 1961 qu’un jeune acteur de la Nouvelle vague bien loin de la caricature franchouillarde dans laquelle il allait sombrer dix ans plus tard. En réduisant « Léon Morin, prêtre » à l’histoire d’un flirt chaud-bouillant, Nicolas Boukhrieff trahit l’œuvre qu’il adapte et son élan métaphysique.

Des jeunes actrices qui ont le charisme d'une huître... ... La théologie pour les nuls... La coco qui se convertit pour les beaux yeux du prêcheur.... Déjà que le film avec Belmondo ne cassait pas trois pattes à un canard, mais là, c'est consternant...... D'un ennui abyssal.... Et l'arrogance dans l'attitude qui symptômatise toutes ses actrices nouveau genre est ici encore plus anachronique, ne fusse que par des mots prononcés qui n'existaient pas à l'époque... "Ouais il est canon" Manquait plus que : ' J'le kiffe grave"..... Jamais on ne se sent dans l'époque trouble d'un village occupé par les Allemands.... Encore un navet parmi les autres, qui sera oublié comme les autres..

Petit téléfilm propret, sans odeur, sans saveur. Belle photo, beaux acteurs, mais on ne sent pas une seconde ni la passion, ni même l'ambiguïté.

Rien que la bande annonce suffit a vous dissuader. De vous déplacer. Dialogues recites a toute allure comme un spot publicitaire. Visages inexpressifs. Jeu des acteurs sans surprise. Bref on a les ingredients dun telefilm pour les soirees pluvieuses de l'hiver prochain. Restez chez vous

Je vais faire une confession : c'est mauvais ! On accroche pas à ce remake de Léon Morin Prêtre de JP Melville qui en 1961, nous avez fait de de cette histoire un film autrement dérangeant. Ça part mal dès le début quand l’héroïne mourante commence à raconter son histoire au jeune prêtre venu faire l’extrême onction. Tout sonne faux, les dialogues, les gens parlent comme aujourd'hui "il est canon !" Non, on ne parlait pas ainsi dans les années 40 ! La reconstitution de l'occupation façon "un village français". Tous les poncifs y sont. Les seconds rôles sont ridicules. Dans la salle on entendait des rires, alors que l'on est loin d'une comédie. Et surtout on s’ennuie ferme... Même Romain Duris avec son petit sourire de séducteur à la Bébel, ne parvient pas à sauver ce film du désastre.

 

 

 

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