CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1213 

 

 

n°1213
 
" Premiers crus "

 

 

(2015)-(Fr)(1h37)  -      Drame    

 

Réal. :     Jérome  Le Maire  

 

 

Acteurs:  G.Lanvin, J.Lespert, A.Taglioni ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Un film attachant mais qui, par moments, manque de fièvre.

"Premiers crus" se regarde avec plaisir, pour peu que l'on accepte la perspective de ne jamais être surpris. Aimable et bien charpenté, il lui manque un peu de piquant, un zeste de folie.

Le Lanvin nouveau est arrivé dans ce drame paysan, de facture classique dans sa réalisation et dont l'histoire, familiale et sociale, est bien racontée.

Un scénario cousu de fil blanc qui aurait mérité d'être davantage travaillé pour le solide casting.

Bref, on ne saurait trop préconiser, pour cette piquette de film, une dégustation à l’aveugle.

Après le déjà regrettable “Requiem pour une tueuse”, Jérôme Le Maire tente d'exploiter le juteux filon des scénarios “Paris contre province”, avec aussi peu d'inspiration que de savoir-faire.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un bon film très apprécié pour le cadre : la vigne, ses paysages, son environnement, les maisons de vin... Les acteurs jouent tous avec beaucoup de justesse. Lanvin est excellent. Effectivement pas de suspens pas de violence pas de scène héroïque mais de la simplicité qu il faudrait peut être apprendre à apprécier ou ré-apprécier !

Certes Premiers crus est assez prévisible, il n'en est pas moins sympathique. C'est très sympa de baigner dans le monde du vin et des vignes tout le long du film. Gérard Lanvin reste cantonné aux mêmes types de rôles mais il reste un grand bonhomme et il fait très bien le métier. J'aime beaucoup Jalil Lespert qui montre encore une fois tout son talent. Un bon petit film français.

Telle une dégustation d'un nectar de Bourgogne, ce film est aussi agréable par les superbes prises de vues des vignobles bourguignons, de la mise en musique de bonne facture, que par la distribution : un Gérard Lanvin - tout en Sagesse bourrue (mélange insolite) et au grand coeur, une Alice Taglioni resplendissante, pleine de charme et de douceur partageant l'affiche avec Jalil Lespert et Laura Smet en second couteau. Atmosphère tout à fait réaliste, scénario juste un peu prévisible, qui n’entache absolument pas une si jolie mécanique - des regards qui parlent d'eux-mêmes, une terre dont on devine les parfums, et de formidables acteurs !!

J'ai adoré ce film. J'ai même versé ma larme a la fin tellement ce film est bouleversant. Une belle leçon pour les jeunes ou tout est dû pour eux alors qu'il faut faire ses preuves avant d'imposer sa loi. Ce film est gigantissime.

 

je dois avouer que j'ai un peu (beaucoup?) les yeux doux pour G Lanvin néanmoins je garde la tête froide et il faut avouer qu'il commence un peu à ronronner dans ces rôles de bourru rebelle au coeur tendre malgré tout. Le film n'est pas mauvais mais le scénario est trop mince, ultra prévisible et tient mal la distance d'où des plans longuets sur les vignes pour meubler une histoire qui traîne. Heureusement qu'outre Lanvin, J Laspert et la délicieuse À Taglioli assurent. Bref, le film se laisse regarder mais n'est pas impérissable.

Un thème cent fois vu, le retour à la terre (et aux sources) du héros, après une réussite éblouissante qui ne lui suffit plus, il s’ennuie dans sa vie. L’opportunité lui est donnée de changer le cours des choses pour lui-même et toute sa famille. Le point de départ est intéressant, les paysages sont magnifiques, c’est plutôt bien joué. Mais le scénario est un peu faible, on ne croit pas au personnage principal, il manque quelque chose pour que ça accroche. De plus son histoire d’amour sonne faux. Gérard Lanvin tire son épingle du jeu en vigneron bourru et incompris. Heureusement qu’il est là. Le film se laisse toutefois regarder, mais sera vite oublié.

Quel dommage! Ce qui devait être un "grand cru" s'avère au final un très ordinaire petit vin. Peut être en ais-je trop attendu d'après la bande annonce et il est certain que Gérard Lanvin, malgré son talent, ne peut à lui tout seul faire un bon film. Les transitions sont trop rapides, les personnages pas assez profond. On voit bien que l'on cherche à approfondir les sentiments mais ces derniers ne sont qu'effleurés. Bref, ce n'est certes pas une "piquette" mais pas le grand cru attendu.

 

D’une naïveté sans borne qui n’a d’égale que son je-m’en-foutisme général et son absence de goût, "Premiers Crus" est tout épatant d’abnégation à tout louper. On peine à croire qu’il fut un temps où, sur le papier, ce drame filial était porteur de quelque-chose d’intéressant car en dehors de deux-trois bonnes plaisanteries faciles et d’une scène ou deux surnageant dans ce naufrage, rien n’est à sauver dans cette affaire superficielle et cousue de fil blanc, à peine digne d’alimenter les soirées de France 3 s’adressant aux seniors qui s’ennuient.

Téléfilm pépère. Esthétique publicitaire. Le premier quart d'heure, on dirait une pub pour une BMW. Réellement, Lanvin labourant sa vigne en pull over chic, on y croit difficilement ... Le sujet est pourtant passionnant. Et le scénario plausible, mais, ça décolle pas.

Ce film n'est pas désagréable mais on est vraiment loin du chef d'oeuvre ou d'un film excellent. Ce film ressemble plutôt à un banal téléfilm vraiment pas terrible. En plus on devine à l'avance certaines choses. Non rien de palpitant, c'est très banal, convenu, ennuyeux.

Ce film est un cru fade , sans relief et sans saveur , tout juste bon pour passer à la télé . Un scénario d'une banalité déconcertante , tout est téléphoné et lisse ....le monde des Bisounours ....avec de belles images de la Bourgogne à l'automne.

Toute la vigueur de Premiers Crus est happée par une balourdise d'ensemble qui rend trop de fois le film cliché voire risible : les dialogues souffrent d'un cruel manque de saveur, l'intrigue peine à s'installer - nous avons l'impression de suivre une chronique viticole pendant trente minutes au cours desquelles frères et parents se boudent et se disputent un concours de trogne, Gérard Lanvin l'emportant haut la main - pour, finalement, ne développer qu'une histoire de transmission assez juste mais déjà vue.

 

 

 

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