CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1190 

 

 

n°1190
 
" Quand vient la nuit "

 

 

(2014)-(Am)(1h47)  -      Drame policier, Thriller psychologique  

 

Réal. :     Michael  R. Roskam   

 

 

Acteurs:  T.Hardy, N.Rapace, J.Gandolfini ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Pour son deuxième long métrage, Michaël R. Roskam suit les traces de James Gray en signant un polar urbain crépusculaire et mystérieux, au scénario méticuleux et implacable.

Thriller psychologique porté par une intrigue subtile, "Quant vient la nuit" peut aussi compter sur une distribution solide et une mise en scène habilement maîtrisée.

En suscitant l’empathie pour ses anti-héros fatigués, le cinéaste resserre son étau en nous perdant subtilement dans les méandres d’une intrigue-puzzle dont toutes les pièces finissent par s’agencer de façon aussi inattendue que jubilatoire.

La violence est à fleur d'écran mais la mise en scène en use avec intelligente parcimonie. Matthias Schoenaerts forme avec Tom Hardy un duo féroce et réjouissant.

Un film modeste et plaisant, néanmoins ciselé, où s’affine avant tout une tonalité.

Un film noir à l’atmosphère étouffante et aux acteurs convaincants, mais réalisé et dialogué de façon passablement lourde.

Un polar sombre et triste du réalisateur belge de Bullhead, qui manque tout de même un peu de puissance et de rythme.

"Quand vient la nuit" tangue entre hyperréalisme (intérieurs cradasses, buée) et dialogues surécrits. L’adhérence est malaisée, d’autant que le film s’embourbe assez dans la rengaine clichée du mafieux inadapté avant d’enclencher le mode automatique pour un twist final programmé.

"Quand vient la nuit" tangue entre hyperréalisme (intérieurs cradasses, buée) et dialogues surécrits (...).L’adhérence est malaisée, d’autant que le film s’embourbe assez dans la rengaine clichée du mafieux inadapté avant d’enclencher le mode automatique pour un twist final programmé.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Dennis Lehane est un écrivain que j’apprécie énormément. Plusieurs de ses romans ont été adaptés avec une vraie réussite à l’écran et il a lui-même scénarisé celui-ci. J’ai été séduit par ce film noir dont l’apparente quiétude se révèle pesante et de plus en plus tendue à l’approche de son dénouement final. La nature difficile à cerner du personnage incarné avec un certain brio par Tom Hardy n’est pas indifférente à cet état de fait, tout comme l’est également la mise en scène du belge Michael R. Roskam.

Simple, efficace, percutant ! Un polar bien noir à l'ancienne ou le tension est savamment dosé jusqu'au final. Porté par un magnifique quatuor d'acteurs dont un Tom Hardy à la fois glacial et attendrissant.

Film captivant, on sent que quelques chose va se passer, que ce gentil barman catholique, doux, serviable et délicat qui n' est entouré que de mafieux et de magouille, qui ne fait que son travaille sans se mêler de rien va à un moment ou à un autre montrer ce qu'il a dans le ventre, je le recommande!

Très bon polar d'auteur, qui confirme l'importance d'un cinéaste qui ne perd pas son âme en acceptant ici les codes hollywoodiens. Photo splendide, suspense contemplatif et casting au top (dont un Tom Hardy au sommet) contribuent à la réussite de cette perle noire.

Roskam réalise un polar sombre de belle facture avec des gueules et un scénario qui ne pêche que sur un point. En effet on reste perplexe sur la rançon du chien, une telle somme pour un chiot qu'il connait à peine ?! Un excellent polar, bien éloigné de son précédent. Roskam a réussi son passage outre-Atlantique ce qui est assez rare pour le saluer. A voir !

 

Après le très remarqué "Bullhead", le réalisateur belge Michael Roskam continue de retranscrire à l’écran l’animalité des hommes. Il nous offre avec "The Drop", un thriller mystérieux et habile qui nous mène sur de fausses pistes, nous donnant pourtant des indices évidents, avant de nous assommer par un twist final pour le moins inhabituel. Pourtant, la realisation n’est pas toujours à la hauteur de l’ambition du film, inspiré d’un roman de Dennis Lehane. Tom Hardy, Noomi Rapace, Matthias Schoenaerts et le regretté James Gandolfini, héros de la série "Les Soprano", assurent néanmoins par leur jeu minimaliste qui rend l’œuvre très crédible.

Un polar urbain qui mêle violence et corruption au cœur d’une atmosphère sombre, froide et inquiétante. La mise en scène est sobre, le casting est bon et l’histoire, intéressante, offre quelques rebondissements et du suspense. Il y a cependant un manque évident de rythme et l’ensemble parait beaucoup trop long. Un film policier au scénario solide et à l'ambiance maîtrisée, qui pêche malheureusement par sa lenteur !

Mon avis est assez mitigé au sujet de ce film sombre, assez palpitant mais pas toujours simple à suivre. Les acteurs sont tous impeccables et on retrouve avec plaisir (et pour la dernière fois) James Gandolfini, qui, même dans un rôle plus qu'ambigu, dégage une humanité surprenante. Le réalisateur fait parfois preuve d'un humour noir salvateur, les personnages sont tous intéressants mais le scénario reste assez tortueux, ce qui nuit à la totale compréhension du film.

C'est vraiment un bon film du genre même si ça reste assez classique dans le traitement. A aucun moment on s'embête et le rythme et la mise en scène sont bien réglés. C'est pas forcément le genre de films qui va me marquer mais ça restera quand même un bon souvenir. Clairement mieux que "bon sans plus". Du solide, et c'est une valeur sûre si on veut regarder un film du genre sans trop prendre de risques. C'est jusque que ça ne soulève pas des montagnes non plus.

 

Le réalisateur Michael R. Roskam arrive à créer une bonne ambiance froide et met en scène un casting formidable, mais c'est d'une longueur et d'une lenteur intenable. Au final avec le film Quand vient la nuit... vient le sommeil !

Mon sens « quand vient la nuit » (titre français très mauvais) est du déjà-vu. Il a pourtant en apparence tous les facteurs pour se démarquer : casting, scénariste (auteur de Shutter Island entre autres) et aux commandes le réalisateur de « Bullhead ». On se retrouve avec un polar « banal » sans grand intérêt dans son genre, manquant de rythme et de peps.Grosse déception donc pour ce film qui avait tous pour se démarquer de ses concurrents, mais finalement il finira à la même place : créneau du film du samedi soir. 

 

 

 

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