CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1187 

 

 

n°1187
 
" Still the Water "

 

 

(2014)-(Fr,Jap,Es)(2h00)  -      Drame, Romance  

 

Réal. :     Naomi Kawase   

 

 

Acteurs:  N.Murakami, J.Yoshinaga, M.Matsuda  ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Splendeur visuelle, ce poème cinématographique est la plus belle réussite de Naomi Kawase et l’un des chocs esthétiques du Festival de Cannes 2014.

Le film nous semble si précieux qu’on voudrait l’avoir dans la poche comme un objet porte-bonheur pour affronter sans peur les nombreux «pourquoi ?» qui attendent encore aux détours des chemins.

Ce film élégiaque de Naomi Kawase, sélectionné au Festival de Cannes, tourné sur une île du Japon, prend les allures d’un beau poème philosophique sur l’amour et la mort.

Naomi Kawase ou l’art de filmer avec une extrême délicatesse ce que les êtres partagent au quotidien, ce qui leur est familier et naturel : moments fugitifs, changements imperceptibles, bruissement d’herbes folles, mugissement des flots, nature en colère, climats sonores, textures de voix.

la cinéaste embrasse les existences de ses personnages avec une infinie douceur, filme la mort comme un voyage magnifique. Surtout, elle capte comme personne l’averse, la vague qui se brise sur un rocher ou le souffle de la montagne, échos d’un temps enfui qui peuvent faire renaître l’espoir.

Au final, ce long métrage, loin de démériter, ne s’apprécie réellement qu’à la condition sine qua none de percer sa bulle. Nul doute que l’expérience sensorielle doit clairement en valoir le détour pour ceux qui sont parvenus à nager sur le sillage des personnages.

C'est beau, oui, mais c'est démonstratif. Du coup, tandis que la réalisatrice en appelle au retour à la nature - donc à la simplicité -, on se demande si ce n'est pas, précisément, cette humilité qui fait le plus défaut à son film.

Si Naomi Kawase pousse un peu trop son plaisir de la contemplation, rien n'empêche pourtant une ou deux fulgurances de surgir de l'ennui.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

La sensation du festival de La Rochelle. Pour ceux qui ont vu et pas oublié "La forêt de Mogari", on retrouve ici cette attention aux êtres humains et à la nature. Les trois thèmes de la mer, de l'amour et de la mort s'entrecroisent avec subtilité. Les deux adolescents vivent un amour juvénile difficile, tant ils sont prisonniers des parents à problèmes : la mère de la jeune fille a un cancer en phase terminale, et le jeune homme ne sait pas pourquoi son père a quitté sa mère. Il est en manque de repères donc. C'est un film d'une rare délicatesse. Sublime de mon point de vue. Et d'une beauté à couper le souffle...

Un film bouleversant qui parle de la vie, l amour , de la mort avec une justesse inouïe malgrés l'immensité des thèmes. Les personnages sont sublimes, la grace est infinie. Un regard très doux sur le Japon et ses traditions dans le monde contemporain.

Magnifique film plein de poésie, de force et de profondeur. Les acteurs sont flamboyants, tous d'une rare présence a l'écran. Je me suis laissé emporter par ce témoignage étrange et étranger ..... cette leçon de vie et d'amour. Un film qui vient de loin, qui nous claque le visage et qui nous donne une belle énergie..... comme une vague !

Magnifique film plein de poésie, de force et de profondeur. Les acteurs sont flamboyants, tous d'une rare présence a l'écran. Je me suis laissé emporter par ce témoignage étrange et étranger ..... cette leçon de vie et d'amour. Un film qui vient de loin, qui nous claque le visage et qui nous donne une belle énergie..... comme une vague !

 

On pourrait dire qu'il s'agit d'un lent poème à la mer, la mort et les mères au vent, à la vie et aux vagues à la terre, au temps et aux tempêtes, à l'(h)armonie, à l'amour et aux arbres. N'y allez chercher rien de plus.

Le cinéma de Naomi Kawase n'est pas de ceux qui s'appréhendent facilement. Du moins jusqu'ici. La première heure de Still the Water, élégiaque, et qui dessine les esquisses d'un scénario n'est pas loin de nous réconcilier avec l'exigence de la cinéaste, en la rejoignant dans son ode à la nature alors que la mort fait son oeuvre et qu'un amour se révèle. La deuxième heure a davantage de mal à passer. Tout était déjà dit semble t-il et Kawase ne fait que répéter ce qu'elle nous a "enseigné" auparavant. Le temps devient long et le spectacle de la mer, s'il est agréable à regarder, ne remplace pas une bonne histoire.

Un film inégal, tantôt touchant et poétique (une scène de veillée funèbre toute en retenue absolument bouleversante) voire même amusant, et tantôt longuet et ennuyeux, voire agaçant dans ses longues scènes sans dialogues et sa mise en scène "caméra à l'épaule" incompréhensible au vue de la tonalité de l'ensemble (ceci était un message de l'AACE - Association des Anti Caméra à l’Épaule). On y suit les errements d'un ado qui hésite à se jeter à l'eau (au propre - il a peur de l'eau - comme au figuré - une histoire d'amour qu'il a du mal a appréhender),

 

Très déçue par ce film d'une lenteur inimaginable...malgré les paysages somptueux, la beauté de la mer, la végétation luxuriante etc.C'est plutôt un documentaire sur l'île d'Amami qu'un scénario.Les adolescents y sont aussi empotés qu’ailleurs, les adultes sont stéréotypés.Quant aux animaux... ils sont sacrifiés!

Ennuyeux, long, insipide. Seuls les paysages méritent une appréciation positive. Autant regarder un reportage de National Geographic, mille fois plus passionnant. Quant à la poésie, je la cherche encore...

Franchement ennuyeux. la beauté des paysages de cette île n'y change rien. l'histoire, bien que tenant sur une serviette de table, est confuse. j'ai subit des passages trèèèèèèèèèèèès longs, et en plus, comble de l'horreur, deux scènes choquantes et complètement inutiles d'assassinats de chèvres. les pauvre petites sont égorgées devant nous, et le réalisateur les laisse agoniser sous nos yeux. une honte. je croyais qu'on avait pas le droit de torturer des animaux pour faire un film. ne perdez pas deux heures de votre vie pour ce scandale.

 

 

 

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