CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1185 

 

 

n°1185
 
" Jeux interdits "

 

 

(1952)-(Fr)(1h25)  -      Drame, Guerre  

 

Réal. :     René  Clément   

 

 

Acteurs:  B.Fossey, G.Poujouly, L.Hubert, J.Marin ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

 Paris Match     Le Figaro     Libération      L'Humanité    Première      France Soir     Elle     Ouest France     Le Nouvel Obs    La Croix 

 

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

C'est l'un des plus beaux films du monde. De la scène de bombardement terrifiante que Clément sert en guise d'introduction à cette fin crève-cœur, triste à mourir, tout est d'une intelligence suprême, d'un charme divin, et aussi d'une cruauté et d'une âpreté terribles dans ce film. La découverte du monde dans ce qu'il a de pire, de plus absurde, de la guerre au mensonge perfide en passant par la confrontation à la mort qu'entreprend le personnage de Paulette (comment ne pas succomber au naturel de Brigitte Fossey?) est décrite avec une justesse hors du commun, et ça n'en est bien sûr que plus émouvant. Et il y a ce thème musical magnifique qui trotte longtemps dans la tête, et qui ramène un paquet d'images sublimes derrière lui: mémorable. Un très grand chef-d'œuvre.

Voici un film au succès intemporel, mais pas sans raisons! Comment la mort est-elle traitée à l'époque de la seconde guerre mondiale ? Comment durant l'enfance, on peut se débrouiller de la mort ? Il y a une dimension historique, qui traverse ce film aujourd'hui : on assie à l'horreur de l'exode ponctuée des bombardements et mitraillages aériens, on voit comment on peut se retrouver sans rien, quel que soit son milieu d'origine. C'est le cas de la petite Paulette, qui, parisienne d'origine, se retrouve en un instant orpheline et même son petit chien meurt dans ses bras. Plus tard, la mort s'abattra à nouveau dans la maison, où elle est recueillie. Michel, le petit garçon, qui l'a rencontrée, va construire avec elle, des rites mortuaires en s'appuyant sur la religion. A eux deux, ils métabolisent une part de l'horreur de la guerre. Oui, la vérité sort de la bouche des enfants, car les adultes sont plus fluctuants dans leur authenticité, dans leur loyauté et dans leur honnêteté. La fin est tragique, je trouve.

René Clément n'a pas une filmographie considérable mais les longs métrages qu'il nous a laissé sont parmi les plus beaux du cinéma français sur des thèmes différents (drames, thrillers, guerre…). Jeux interdits est l'une de ses plus belles réalisations et l'une des œuvres d'anthologie du cinéma d'après-guerre. Ce drame se déroule à une des époques les plus dramatiques de notre histoire, l'exode de 1940 sur les routes de France. La toute jeune Brigitte Fossey montre déjà un immense talent dans le rôle de la petite fille recueillie dans une famille à la campagne. Sa complicité avec le jeune fils de famille, joué par le non moins talentueux Georges Poujouly, est admirable. Ces deux jeunes acteurs dégagent une tendresse et une émotion incommensurables que l'on souhaiterait trouver chez tous les enfants de la planète. Ce film possède un côté magique et enchanteur que l'on ne saurait décrire. Un monument du cinéma français qui fait oublier les bouses qu'on nous produit aujourd'hui.

Un chef-d’œuvre indémodable qui n'a pas pris une ride et que j'ai redécouvert avec une vive émotion. Je ne gardais qu'un très vague souvenir de l'histoire et je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre. Le scénario, d'une simplicité enfantine (c'est le cas de le dire) dépeint de manière parfaite la France profonde des années 1940. Les personnages sont tous superbes mais je n'ai pas de mots pour décrire les deux jeunes enfants joués par Brigitte Fossey et Georges Poujouly qui m'ont bouleversé. J'ignore comment le réalisateur René Clément a fait pour tirer d'eux autant de sensibilité et d'authenticité mais le résultat est vraiment touchant. Certaines scènes sont dures, d'autres drôles et tendres ; Mais la scène finale est une des pslus belles et des plus tristes qu'il m'ait été donné de voir. 67 ans après sa sortie, ce film m'a marqué pour longtemps. Ceux qui, comme moi, l'avait perdu de vue peuvent sans risque le reprogrammer sur leurs écrans. Il s'impose comme un indispensable monument du cinéma.

Un film qui donne une émotion rare. Traitant des enfants dans la guerre, confronté trop tôt et de manière brutale à la mort mais aussi à des notions adultes sur l'engagement, la religion. Le début du film est sensationnel d émotions. La jeune Brigitte Fossey est vraiment incroyable, d ailleurs les deux enfants sont d une justesse fabuleuse. En un mot c'est magnifique.

Bien qu'il ait inéluctablement vieilli, ce film est une magnifique image de l'innocence infantile face à un horrible monde d'adultes. Ils les ignorent mais essaient vainement de les comprendre pour les imiter. Bien qu’il ne s’agisse pas du plus beau film sur l'horreur de la guerre à travers les yeux de civils, ce film est une poignante vision de la découverte de la mort par de pauvres enfants naïfs. La splendide musique, joué à la guitare par Narciso Yepes, nous aide à garder un souvenir impérissable de ce chef d’œuvre de René Clément.

 

Film sympathique, pas forcément bien joué mais doté d’un charme certain, « Jeux Interdits » retrace l’histoire d’une amitié entre deux jeunes enfants durant la seconde guerre mondiale. La grande force de ce long métrage, signé René Clément, vient de sa musique qui est devenue depuis un grand classique. En effet, celle-ci donne un réel impact émotionnel à certaines scènes tragiques. Pour le reste, le film a plutôt bien vieillit mais je regrette une fin un peu trop brutale (pour ne pas dire bâclée). Sans être inoubliable, « Jeux Interdits » laisse, au final, une forte impression.

Un peu déçu par ce film, qui fait pourtant parti du patrimoine français. Mais le manque de rythme et finalement un scénario plutôt creux (malgré la dramaturgie) selon moi, ont rendu ce film un peu ennuyeux. Mais malgré tout, en point positif, il faut souligner le jeu de Brigitte Fossey qui est absolument magnifique pour son âge ! Certains acteurs chevronnés devraient en prendre de la graine.

 

Personnellement ayant entendu parler de ce film par des proches je m'attendais à beaucoup mieux maintenant l'histoire d'amour des deux enfants leur innocence qui les pousse à créer un mini-cimetière donnent une touche adoucissante à ce film sans grand intérêt .

 

 

 

Index Films

 

Sommaire  MAGALMA