CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1173 

 

 

n°1173
 
" L'enfer est à lui "

 

 

(1949)-(Am)(1h54)  -      Gangsters, Film noir  

 

Réal. :     Raoul  Walsh  

 

 

Acteurs:  J.Cagney, V.Mayo, E.O'Brien ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Pour celles et ceux qui ne connaitraient pas ou peu James Cagney, commencer par White Heat n'est pas du luxe. Rarement acteur aura autant marqué de son empreinte un rôle, le paramoIaco-pychotique dans ses oeuvres poussé par la folie des grandeurs, épousant la trajectoire d'un capitalisme sauvage où l'impunité comme les coups fourrés sont monnaie courante. Et quelle scène finale, inoubliable ! Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas non plus ou trop peu Raoul Walsh, voilà une occasion rêvée de découvrir la quintessence du Film noir en même temps qu'un immense réalisateur !

Excellent film de gangsters de Walsh, dans lequel James Cagney donne toute la mesure de son talent dans le rôle du chef de bande vicieux, cruel et amoral. Dans le rôle de la vamp, Virginia Mayo est tout aussi inoubliable. La séquence finale, qui voit le personnage de Cody basculer dans une suicidaire folie, est un morceau d'anthologie.

Très beau et très violent , Shakespeare chez les gangsters ou la localisation du gangster névropathe ....James Cagney est absolument merveilleux et sa dernière réplique est cultissime ! La mise en scène du bon Raoul Walsh et l' interprétation du monstre sacré font de ce chef d' oeuvre un des meilleurs films de gangsters de toiput les temps ! Indispensable .

Le film repose en partie sur le personnage interprété de façon magistrale par le grand James Cagney même si tous les acteurs sont très bons. Fascinant et terrifiant, ce gangster de grande envergure entraîne le spectateur dans une histoire prenante et sans temps mort avec une réalisation inspirée du Raoul Walsh en prime.

R. Walsh retrouve J. Cagney pour un autre film de gangsters, le retour de Cagney au genre également. Il en résulte un film construit en trois temps, démarrant en trombe et ne laissant jamais le rythme connaître de baisse de régime. Il explore ainsi différentes facettes du genre (traque, infiltration, film de prison, règlements de comptes) avec une solide base documentaire (les gadgets utilisés par la police) et une volonté de divertir le spectateur. Les acteurs sont fabuleux avec en tête un Cagney qui est pour beaucoup dans la qualité du scénario, désirant incarner un gangster différent de ceux qu'il campait auparavant. Et puis que dire de la prestation de V. Mayo, animal à sang froid prêt à tout pour survivre. Nombreuses scènes d'action, un mouvement perpétuel, des rebondissements incessants, une photo de toute beauté bref, c'est un des fleurons du genre, un film presque séminal et presque inégalé à ce jour. Du très grand cinéma.

Un très bon film noir, classique du genre, qui repose essentiellement sur les épaules de James Cagney, extraordinaire, et sur la singularité du personnage qu'il compose. C'est un grand enfant qui voue une adoration trouble à sa mère mais se méfie de sa femme. Un homme tourmenté par d'horribles migraines. Un psychopathe brutal qui ira jusqu'au bout de son délire mégalo dans une scène finale explosive et infernale, d'anthologie. "Si vous demandiez à Jimmy Cagney quel est son plus grand film, il vous répondrait probablement White Heat", écrit Raoul Walsh dans ses Mémoires. Il ajoute : "L'histoire nécessitait une action parmi les plus perverses que j'ai jamais mises en scène. Je savais que je pouvais faire confiance à Cagney. Mais il m'a étonné par l'intensité qu'il a mise dans la scène du réfectoire. C'était probablement un des plus grands moments d'interprétation de tous les temps..."

Dans la catégorie chef d'oeuvre du film noir, je demande "The White Heat". Car il faut pas s'y tromper ce film est bel et bien un chef d'oeuvre. En effet, nul autre cinéaste que Raoul Walsh pour ce film n'aura conjugué avec autant de brio et d'efficacité scènes d'actions et scènes psychologiques, La fascination qu'exercent le talent et le charisme de Cagney n'a jamais été aussi haute. La brillante réalisation de Raoul Walsh et l'immense talent de son interprète principal font de ce film une oeuvre inoubliable.

"White Heat" est le polar rêvé: un méchant hyper charismatique, un flic infiltré intelligent et discret et un suspense implacable. Le film est parfaitement rythmé, le scénario réserve son lot de surprises, et si tout tient sur un fil et peu très vite basculer dans la facilité, Raoul Walsh parvient à maintenir une ambiguïté constante, notamment dans des personnages révélant une complexité qui se mesure en fonction des événements à gérer. On est agrippé à notre siège durant 1 h et 50 minutes absolument passionnantes, jusqu'à un final hallucinant qui élève Cody Jarrett (impérial James Cagney) au rang de mythe. Un grand film !

Chef d’œuvre du film noir, « White heat » est une redoutable critique de la société occidentale et de son capitalisme sauvage, violent et suicidaire. James Cagney insuffle une intensité hallucinante à son personnage, faisant basculer le film dans un régime psychotique qu’épouse parfaitement l’expressionisme des images. Le récit est implacable, à couper le souffle. Regret infini pour une époque où les blockbusters avaient la rigueur et la puissance des grandes tragédies grecques.

 

Plutôt classique comme policier, le film vaut surtout pour la présence de James Cagney toujours aussi surprenant et impressionnant.

Un classique du film de gangsters (plutôt que du film noir, d'ailleurs) qui doit beaucoup à son personnage principal, incarné par James Cagney, un tueur névropathe et violent. Tour à tour nerveux et posé (ce qui contribue à donner une épaisseur psychologique inattendue aux personnages), le film aboutit à une scène paroxysmique qui a fait date.

 

 

 

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