CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1169 

 

 

n°1169
 
" Cadences obstinées "

 

 

(2014)-(Fr)(1h41)  -      Drame, Romance  

 

Réal. :     Fanny  Ardant   

 

 

Acteurs:  A.Argento, F.Nero, R.Pereira ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Trop de personnages, d'intrigues secondaires, de symboles redondants. Mais l'entreprise, au final, force l'admiration devant tant de sincérité nue.

Le scénario, proche de l'abstraction, procède par des ruptures de ton qui témoignent de l'état pulsionnel de l'héroïne. Une sorte d'autoportrait, renforcé par la ressemblance recherchée d'Asia Argento avec la réalisatrice. 

Plus abouti que "Cendres et sang", le premier long-métrage de la comédienne, "Cadences obstinées", mosaïque baroque autour de l’art et la passion, mêle violence et lyrisme dans une impressionnante tornade picturale et sonore. Un bel exercice de style.

Fanny Ardant se fourvoie avec un troisième film qui privilégie la forme au contenu. Si les interprètes sont charismatiques, ils ont très peu à défendre.

Ca ne ressemble à rien de connu, ce qui n'est pas mal, et il est difficile de savoir où cela veut aller, ce qui n'est pas forcément un défaut, mais en l'espèce pas une qualité non plus.

Fanny Ardant livre un film d’amour qui brasse du vide. Insipide, mais surtout très ennuyeux.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Cadences Obstinées est un beau film malade. Si vous allez au cinéma pour vous divertir, passez votre chemin. Si vous demandez au cinéma une perception singulière, dépêchez-vous avant qu’il ne disparaisse des écrans. Ici l’histoire n’a pas d’importance, Cadences Obstinées ne vous parlera pas du monde, les personnages évoluent dans un espace tout intérieur. Il faut savourer sa lenteur, la fulgurance de certains plans, la beauté terrible des sentiments, ces états émotionnels incontrôlables qui rythment l’errance d’une figure féminine archaïque. Ce froid constat d’un sacrifice unilatéral consenti au nom d’une certaine idée de l’amour, l’hystérie de l’héroïne, peuvent agacer, le parti pris de mise à distance peut dérouter. Proche du cinéma d’écrivain des années 70, Cadences Obstinées récuse toute empathie, rejette la psychologie et la logique narrative, mais au final, trouble et fascine, longtemps.

 

Je me suis laissé embarquer par cette histoire... Des jolies scènes...des beaux plans Un peu brouillon parfois mais intéressant !!! Les hommes sont manifier et surtout les deux acteurs principaux... Asia argento remarquable a certains moments, Fanny ardant s' est quand meme transposer à l' écran a travers elle.

Fanny A. nous offre un rôle plutôt bien interprété même si vis à vis d'elle ; j'ai ressenti un sentiment mitigé. Entre hystérie, passion... L'histoire, qui ne pourra sans doute pas plaire à un grand public. Se montre plus abstrait que quelques choses de vraiment concret. Des ruptures assez fréquentes, un rythme pas soutenu... Plein de petite choses qui amènent le spectateur à s'ennuyer peu à peu malgré une prestation majoritairement correct.

 

Cadences obstinées. Ce pourrait être le titre d'un album de Spirou et Fantasio, où le petit groom de rouge vêtu traquerait un bandit aux intentions douteuses. Dans le cas présent, la gaieté et le dynamisme de l'univers de Franquin laissent la place à une ambiance des plus grises. Dans quoi est allée se fourrer l'élégante Fanny Ardant ? Qu'elle choisisse Asia Argento comme actrice principale est judicieux, qu'elle fasse une petite place à l'énorme Depardieu peu credible déguisé en curlingue, passe encore mais qu'on baigne dans l'obscure atmosphère qui plane sur le film pendant tout ce temps laisse perplexe. Un couple, qui s'aime de moins en moins; elle violoncelliste qui met sa carrière de côté pour lui, son boyfriend, macho cogneur, empêtré dans un business un peu trop sulfureux pour lui laisser le temps de roucouler avec l'Asia Argento qui ne demande pourtant pas mieux; d'incessantes engueulades, de la tension et de nombreux bâillements qui m'ont fait réfléchir pendant la dernière heure du film au dilemme peu cinématographique: "dîner chez moi" ou "dîner chez Higuma"...

Pour sa seconde mise en scène (long métrage), Fanny Ardant nous gratifie d’une œuvre pour le moins contrastée… aussi fascinante qu’exaspérante et fulgurante que chiante. Le scénario enfin, dont la trame est aussi ténue qu’insipide comporte quelques merveilles de dialogues ! “ Je suis sale, je sens mauvais, laisse moi nager à contre-courant ” ou encore “ Tu as faim ? Tu aimes le hareng ? Déshabille-toi ! ”. On aimerait être indulgent vis à vis de l’une de nos meilleures actrices françaises, mais point trop n’en faut. Ses “ Cadences obstinées ” sont infernales en bien des points et les quelques moments de grâce qu’on y trouve ne peuvent sauver un ensemble foutraque et maniéré.

Cadences Obstinés marque la cadence du cœur de Margo, une femme qui porte en elle la culpabilité d’avoir trahi l’art pour l’amour. Noyée, pour ne pas avoir su se nourrir des deux mondes, elle cherche à s’échapper de la cage dans laquelle, elle-même s’est enfermée. Un film ou l’on aurait souhaité s’attacher aux personnages si le jeu avait été plus convaincant, moins théâtral. Un film décalé, une fresque d’un esthétisme ardent, mais qui malgré sa superbe photographie reste trop lointain.

Voici donc le 2nd long-métrage de Fanny Ardant en tant que réalisatrice et elle signe également le scénario de ce drame qui risque de tomber dans les oubliettes du cinéma français. La faute déjà à une histoire peu voire pas passionnante avec ce couple qui s’aime autant qu’il se déchire mais qui nous laisse indifférent. Coté réalisation dans l’ensemble c’est assez soigné mais il ne faut pas se le cacher c’est quand même soporifique et pire encore cette scène de l’inauguration de l’hôtel frôle l’amateurisme (ce qui a du rassurer Mika pour son rôle primordial). Reste enfin le choix d’Asia Argento en tant que personnage principal et qui, par moment, fait irrémédiablement penser à l’artiste française et c’est bien là tout ce qu’on pourra retenir de ces Cadences obstinées.

Eh ben moi je vous dis d'oublier ce film de Fanny Ardant. Il vaut mieux l'oublier, c'est une vraie merde. C'est d'un ennui ! C'est d'une prétention. C'est très mauvais, ce film. Alors là, moi je vais perdre ma voix à crier contre. Je l'aime, moi, cette femme, je la connais bien. Mais ça vaut pas le coup, merde ! C'est rien. Je suis incapable de vous le résumer. J'ai rien compris.

 

 

 

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