CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1160 

 

 

n°1160
 
" Vandal "

 

 

(2013)-(Fr)(1h24)  -      Drame   

 

Réal. :     Hélier  Cisterne  

 

 

Acteurs:  Z.Benchenine, C.Lecert, E.Berling ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

Le Monde    Le Parisien    Le Journal du dimanche    Les Inrockuptibles     L'Express       Télérama      Cahiers du Cinéma       Positif    

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Parmi les charmes de "Vandal", celui de ne pas être fixé dans un seul registre n’est pas le moindre. Derrière la membrane d’un récit aigu et même coupant, un profond lyrisme sourd, qui éclate plus amplement dans certaines scènes très inspirées.

Le film est d’une belle audace stylistique, mais d’autant plus anxiogène qu’on se fait un sang d’encre pour cet adolescent attachant.

Des films traitant de la dérive de jeunes en difficulté, il en pousse autant que des brins de mauvaises herbes entre les dalles disjointes des cités. Mais rares sont ceux capables de caler une histoire tendue comme un thriller dans un contexte aussi original.

Scénario au cordeau, belle mise en scène et interprétation sensible, "Vandal" tranche avec le genre et croque avec une énergie généreuse le difficile état d’adolescent.

D'une assez belle tenue. On est ici dans une épure qui rappelle celle du premier et remarquable long-métrage de Rebecca Zlotowski, "Belle Epine".

Un premier long métrage bien filmé, dont la toile de fond est originale, mais la trame dramaturgique convenue.

Un drame social assez complet, mais dont tous les registres ne sont pas suffisamment approfondis. Un film juste, sans fausse note, mais aussi sans relief.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Après avoir tenté (en vain) de visiter la Tour 13, immeuble dédié au Street Art, j'ai vu ce film qui rend un très bel hommage aux taggueurs. Les scènes de tags sont superbes, magnifiquement rythmées, presque jeunes artistes sont les nouveaux zorros de nos temps modernes. On comprend qu'ils fascinent un gamin en recherche d'identité et de références. J'ai été surprise de trouver Ramzy en train de jouer tout en délicatesse un père déboussolé. Le fils de Charles Berling a déjà un charisme extraordinaire. Sûr qu'il est parti pour une belle carrière.

Découvrir le premier long-métrage d'un réalisateur est toujours intéressant. Celui-ci l'est d'autant plus qu'il est très abouti. Le scenario tient la route mais surtout la réalisation est de bon niveau, la photo aussi, très belle dans les séquences nocturnes. Le casting est discret mais impressionnant, tant au niveau des adultes que des jeunes. Plusieurs thèmes sont abordés comme les relations parents/ados, les jeunes "issus de l'immigration", la difficile recherche de qui on est, la place des filles dans les banlieues... C'est toujours fait assez intelligence et sans lourdeur. Seul défaut majeur : la musique lourdingue. Mais si tous les premiers films étaient de cette trempe la vie cinématographique serait belle...

L'adolescence blessée est magnifiquement mise en scène. Il n'y a pas de pathos, jamais, juste des mouvements de vie d'un réalisme presque poétique. Voilà un film à défendre parce qu'il parle du monde.

J'ai vu Vandal hier soir et je trouve que c'est un très beau film à voir rapidement ! Ce n’est pas film sur le graffiti, c’est un film dont le fil directeur est en rapport avec ce thème. Mais c’est surtout un film sur la jeunesse et sur la difficulté à trouver sa voie, surtout quand on n’est pas un « héritier ». C’est un film très contemporain qui témoigne sur notre époque, sur la famille qui se recompose en permanence, sur le monde du travail, sur les origines de sa famille quand elles sont étrangères… sur l’école et sur celles et ceux qui ne choisissent pas leur discipline et se retrouvent souvent dans des lycées professionnels. Un film qui aborde des thèmes « sérieux » mais avec légèreté et dont on prend beaucoup de plaisir à le voir… L'écriture est nerveuse, caméra à l'épaule, scènes de nuit magnifiques. On pense à Pialat bien sûr, notamment les réunions de famille qui sont d'une grande justesse. Un film à voir dès cette semaine !

Merci au 31° Festival du Premier film d'Annonay de nous avoir projeté un film qui aborde autre chose que la vie bourgeoise de quelques nantis. Ici, nous sommes dans la rue avec des problèmes bien d'aujourd'hui et de jeunes acteurs qui se révèlent excellents. De plus, Zinedine Benchenine et Chloé Lecerf étant présents à l'issue de la projection, les spectateurs ont pu comprendre un peu plus cette jeunesse que l'on critique d'abord avant d'essayer de la comprendre. Zinedine Benchinine est un acteur plein de spontanéité et de talent, un talent qu'il devrait exprimer dans d'autres films, espérons-le !

 

Un groupe de jeunes graffeurs sans talents veut s'attaquer à un graffeur de génie... jusqu'au drame. Ce qui aurait pu être un film sur le doute et la culpabilité, un Paranoïd Park à la française, ne choisit pas cette piste. Il ne choisit pas non plus de traiter de la jeune relation amoureuse, ni des relations parents-enfants. Un si petit film aurait du choisir un angle et s'y tenir. Néanmoins, la fraîcheur des comédiens, et la mise en scène (et en musique) énergique permettent de s'immerger dans ce monde inconnu avec bonheur.

J'ai bien aimé le film car j'ai apprécie le thème du film sur le street art. Les acteurs du film jouent très bien leur rôles d’adolescents pour moi. Je trouve la fin du film bâclée car l'antagonisme entre Vandal et O.R.K est trop distant. Sinon le film en général est intéressant pour moi.

J'ai bien aimé ce film car je l'ai trouvé intéressant notamment pour ses séquences de tags. Pour moi, les acteurs étaient bien dans leur rôle. Le film n'est pas trop long. Par contre, ce que je n'ai pas aimé c'est la fin que je n'ai pas comprise. Je m'attendais à autre chose. Il y a aussi Vandal dont on parle beaucoup mais dont on ne voit pas le visage. C'est dommage.

 

Histoire d'un énième jeune un peu paumé qui s'accroche au clan qui veut bien l'accepter. Alors il s'intéresse au graf comme il aurait pu faire des casses ou probablement vendre de la drogue. A part ça, peu de progression de son caractère ou des relations avec sa famille et pire, l'auteur semble avoir le plus grand mal à avoir trouvé la fin de son scénario...

L'art du camouflage nocturne , qui fait si peur à nos papy et mamie, me gêne, on a créée une musique de film digne d'un feuilleton "les héros de la nuit" , encourageant l'action nocturne de nos ados, ceci dit je dois reconnaitre que c'est du beau travail. L'art du graffiti , oui c'est beau c'est vrai et tous les artistes ont le droit à l'expression mais pas à la dégradation des lieux public. Le plus surprenant (quelle déception !) c'est la présence de jean marc Barr (Le grand bleu) , comment peut on cautionner tout ça ? Bref il suffit de rejeter en bloc ces actions de vandales pour noter un nul pointé ! Signé un jeune vieux qui a connu ça et qui a grandi depuis....

 

 

 

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