CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1157 

 

 

n°1157
 
" L'homme de la plaine "

 

 

(1955)-(Am)(1h44)  -      Western   

 

Réal. :     Anthony Mann  

 

 

Acteurs:  J.Stewart, A.Kennedy, C.O'Donnell ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Un western âpre et tragique, annonciateur de la fin de l'ouest sauvage bien que pas encore "domestiqué" par le modernisme de la société américaine. Les hommes y sont toujours frustes et durs, mais la nécessité d'apprendre/maitriser la comptabilité, savoir gérer autant que posséder, devient une obligation vitale, bientôt plus importante que de seulement savoir monter à cheval et jouer du revolver. Mort prévisible d'un monde primaire, prémisses d'un monde nouveau, le catalyseur de cette dramatique passation d'héritage étant superbement incarné par le toujours impeccable James Stewart. Une œuvre classique majeure en point d'orgue dans la production hollywoodienne du genre, déclinante à partir du milieu des années 50. Si ce film est étudié dans les écoles, ce n'est sûrement pas par hasard...

Le dernier western de Anthony Mann avec James Stewart. Qui vaut pour ses acteurs et l'aplomb que porte le réal qui s'inspira du Roi Lear. Suivez cette histoire vers un lieu perdu qui jouxte un territoire apache. A sa juste valeur, James Stewart assure, l'acteur Arthur Kennedy à son pesant aussi. L'Homme de la plaine vous servira un chariot efficace.

Troisième et dernier film du programme cinéma sur lequel j'ai été interrogé au bac, L'homme de la plaine est un très bon western rompant avec certains codes du genre. Ce cinquième et dernier western du duo Mann/Stewart est également un des plus aboutis: bien mieux que le moyen Winchester 73 mais légèrement inférieur au magnifique Les Affameurs, L'homme de la plaine est un western efficace, avec un héros mannien à son apogée campé par l'impeccable James Stewart, un personnage double joué par Arthur Kennedy à l'image de celui que ce dernier incarnait dans Les Affameurs, plusieurs sous-intrigues. Un très bon moment de cinéma.

Un scénario qui a les ingrédients aussi bien de grands films noirs que de grands westerns : le sens du tragique, avec de la fatalité, des conflits familiaux, et aussi une énigme policière. En plus de cela « L’homme de la plaine » a un sens des grands espaces dans l’action et la mise en scène qui s’impose même dans des lieux confinés, comme le corral où a lieu une bagarre. Le film a toutes les qualités d’un classique : il est au premier degré, crédible, sans mièvrerie, ni naïveté.

C'est une merveille de western,d'une beauté sidérante avec un scénario d'une profondeur exemplaire. De beaux personnages bien différents et un méchant particulièrement réussi dans sa complexité puisque ce sont les événements qui en tournant contre ses projets le poussent dans le sens du mal. En effet Vic aurait pu avoir un comportement bien banal sans l'arrivée du trouble fête qu'est Will Lockhart,ce ne sont pas quelques fusils vendus aux apaches comme prévu qui auraient changé les choses mais tout un chariot ,c'est autre chose. Je ne connais aucun film qui dépayse plus que les westerns des années 50/60.Le fantastique le plus original fait rêver l'esprit mais le western fait plus encore ,il transporte nos corps sur des lieux réels. Quand le réalisateur ajoute aux merveilleux décors naturels des rôles secondaires forts ,c'est la réussite totale. Le cinémascope y tenant une place essentielle. Si Stewart et Kennedy sont à leur top, Donald Crisp n'a jamais été aussi bon et Aline Macmahon est carrément inoubliable... C'est incroyable un charme pareil à un tel age. Vraiment plus le temps passe et plus j'aime le western et surtout son indéracinable carré d'as :  Boetticher, Ford, Mann et Walsh qui additionnés en ont commis une soixantaine;soit 90 heures de pur bonheur renouvelables sans fin.

 

Plutôt psychologique que de pure action , mais attachant .... Personnages torturés , décors spectaculaires.... pas de saloon , ni de blonde fatale, une autre vision du western.

Un western comme je ne les aime pas. Avec des indiens assoiffés de sang menaçant les gentils colons américains. Ce qui le sauve c'est que tous les américains ne sont pas "gentils" justement. La cupidité de nombre d'entre eux est d'ailleurs au cœur du film, des hommes prêt à tout pour l'argent et souvent au pire. Le film est esthétiquement assez soigné et n'est pas désagréable à regarder. Las comme je le disais j'ai du mal avec cette période du western américain pour vraiment le trouver bon.

Contrairement à d'autres films d'Anthony Mann,l'homme de la plaine est un western qui ne marquera pas plus que ça.Les dialogues et les situations sont parfois à la limite du ridicules. Ce film reste divertissant mais loin des meilleurs du réalisateur.

Western sans surprise, simple... Les amateurs du genre passeront un petit moment sympathique, mais dans le genre il existe beaucoup mieux...

 

Au risque de choquer certains, James Stewart n'est pas un acteur extraordinaire. Son jeu caricatural prête à sourire dans des scènes qui devraient être les moments forts du film. Ceci ajouté au fait qu'il ne se passe absolument rien dans ce western, on est franchement déçu. Le côté psychologique et l'anti-héroïsme du personnage principal sont plutôt bien traités, mais on désespère face au manque d'action. Et quand il y en a un peu, c'est raté. Les effets tombent à plat, en fait. A part ça, le film n'est pas si mauvais, mais on n'en garde pas un souvenir impérissable.

 

 

 

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