CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1154 

 

 

n°1154
 
" Videodrome "

 

 

(1984)-(Can)(1h28)  -      Drame fantastique horrifique  

 

Réal. :     David  Cronenberg    

 

 

Acteurs:  J.Woods, S.Smits, D.Harry ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

Voilà ce qui reste pour moi un incontestable chef d’œuvre au propos torve et à la réalisation des plus vicieuses. Personnellement, je reste admiratif par la capacité de cet auteur à me happer dès la première seconde par ce souffle malsain de folie pure qui me colle ensuite à la peau – devrais-je dire à la chair – jusqu’à la fin du film et même après ! Pas de doute, ce « Videodrome » est un pur plaisir presque masochiste de démence visionnaire.

Le réalisateur pousse le spectateur à la réflexion, joue sur la dualité fiction/réalité et utilise des thèmes forts comme la manipulation mentale et le voyeurisme, avec toujours cet attrait étrange et extrême pour le corps humain. James Woods est impeccable dans ce rôle, la mise en scène soignée et les effets spéciaux de qualité pour l'époque. Une plongée glaçante dans l'univers barré d'un cinéaste étrangement génial.

C'est un VRAI film d'horreur, mais un film d'horreur intelligent. Si le réalisateur est très critique envers la télévision, il n'est pas évident que le message aille plus loin, Cronenberg parait en effet plutôt mal placé pour critiquer la violence et le sexe. Quant à l'amalgame entre les deux domaines, on sait qu'il fait partie des arguments de comptoir… mais certains le revendiquent et la demande existe. Bref, si l'intention du film est de faire une critique de la télévision, il serait passé à côté du sujet, mais justement ce n'est pas cela, il s'agit plutôt d'un essai sur l'interaction entre le réel et le virtuel et là on est servi, jusqu'à plus soif. James Wood est très bon, Deborah Harry (la chanteuse du groupe Blondie) est craquante. C'est excellent.

Un film d’horreur aux tons réalistes, mais aux allures spirituelles. Cronenberg réalise en 1983, le film qui avait prédit 15 ans en avance, la création d’Internet, et qui avait même prédit l’impact majeur, que cette invention aurait dans notre monde contemporain. Effrayant et traumatisant, nauséeux et stimulant, Videodrome est un long métrages ultra explicite, mais qui reste ouvert à un grand public. James Woods joue bien, dans l’ensemble les interprétations sont très bonnes. Une histoire qui tient en quelques lignes : Le directeur d’une chaîne de télévision érotique, commence à adopter un comportement de plus en plus étrange, lorsque sa chaîne capte par hasard, un programme pirate où perversion et violence dominent. Un genre qui se rapproche plus de la science fiction, que du fantastique, des décors futuristes, et de splendides maquillages, pour ce magnifique film. Des répliques inoubliables : « Long live to the new flesh ». Un dénouement extraordinaire, mais qui pourra laisser certains dubitatifs. Je le déconseille aux moins de 13 ans.

Surprenant, vraiment surprenant ce film. Pourtant on reste accroché du début à la fin. Pas de faute de rythme, une histoire captivante (est-ce réalité ou hallucination?) et une interprétation de la part de James Wood tout simplement phénoménale.

En grand fan de Cronenberg je ne pouvais m'empêcher d'écrire une critique sur ce film. C'est pour moi son meilleur, l'idée de l'homme-magnétoscope est certainement une de ses plus brillantes trouvailles. La réalisation est impeccable, les effets spéciaux géniaux (le vagin au milieu du ventre, brr), le scénario pleins de références à mes auteurs fétiches (Platon, Nietzsche), les rebondissements légions (dans la plus pure veine de Kindred Dick) sans oublier l'humour noir, omniprésent.

Même si l'intrigue et le sous-texte métaphysique peut paraître souvent trop obscur,'Videodrome' est un film unique,subversif et visionnaire. En effet,il anticipe 20 ans avant l'arrivée de la télé réalité et des dérives de la TV!Il traite aussi du voyeurisme,du rapport de l'homme avec la perversité ou encore des méfaits de l'image...Tout ça raconté avec ambiguïté par un Croenenberg génialement malsain. On ressort de ce film sous le choc et lessivé. Une oeuvre devant laquelle on ne reste pas de marbre...

 

Pourquoi tant de haine?Dans le genre auteur pessimiste,David Cronenberg se pose là.Son "Vidéodrome" dérange profondément,ce qui est évidemment le but recherché. Plutôt visionnaire pour un film de 1983,il dénonce la dictature de la télévision,et les dérives hallucinogènes qui peuvent en découler. Confusion du réel et du virtuel. Intégrité physique remise en question. Mort violente inéluctable. Cronenberg n'y va pas avec le dos de la cuillère,même pour une parabole. On flirte parfois avec le gore dérangeant. Les effets spéciaux sont impressionnants pour l'époque. Ce qui est impressionnant aussi,c'est comment le film a pris un sérieux coup de vieux. De la gestuelle aux looks,plus rien n'est crédible. Et je ne vois pas l'esquisse d'un film culte là-dedans.

Sorte de préquelle au futur eXistenZ, Videodrome est encore plus flou et dérangeant. On retrouve encore une fois cette limite entre réalité et virtuelle, mélangeant habilement chair et technologie. Le résultat est visuellement parfois choquant, et psychologiquement un peu dur à suivre pour le spectateur non patient. Un belle œuvre qui amène réflexion, parfois trop complexe, à voir néanmoins !

 

Ce film est vraiment dégoutant! Certes l'idée de Cronenberg n'est pas mal en ce qui concerne de dénoncer la dictature de la télé et c'est un bon message,mais ce qu'il réussit à faire c'est d'effrayer les enfants qui tombent dessus par hasard,ou des personnes comme moi à l'âme sensible. Pour ma part,certaines images de ce film m'ont poursuivie pendant de nombreux jours.

Videodrome est tellement obscur que le propos en devient confus. Entre un personnage principal sans passion, une intrigue pas claire et un final chaotique, on ne saisit pas vraiment quel est le sens de tout ceci. Pourtant, certaines idées ne sont pas mauvaises. D’une part, il y a cette incertitude à propos de l’objet Videodrome. S’agit-il d’une émission, d’une cassette, d’une onde, d’une maladie ? Le doute est d’autant plus fort que l’œuvre porte le même nom. A côté de ça, les pistes de réflexions sont nombreuses : le traitement par le visionnage d’écrans, l’immortalité par la vidéo, la banalisation de la violence à la télévision, mais sans qu’aucune d’elle ne soit approfondie comme elles le méritent. Pire, dès lors que commencent les hallucinations de Max , le spectateur ne peut plus que perdre le fil du récit. De là, le film perd toute cohérence, et son message devient indéchiffrable.

Même si l'intrigue et le sous-texte metaphysique peut paraitre souvent trop obscur,'Videodrome' est un film unique,subversif et visionnaire.En effet,il anticipe 20 ans avant l'arrivée de la télé realite et des dérives de la TV!Il traite aussi du voyeurisme,du rapport de l'homme avec la perversité ou encore des méfaits de l'image...Tout ça raconté avec ambiguité par un Croenenberg génialement malsain. On ressort de ce film sous le choc et lessivé.Une oeuvre devant laquelle on ne reste pas de marbre...

 

 

 

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