CINECRITIKIUM

 

 

 Fiche  1135 

 

 

n°1135
 
" Portrait de la jeune fille

en feu "

 

 

(2019)-(Fr)(2h00)  -      Drame, Historique  

 

Réal. :     Céline  Sciamma   

 

 

Acteurs:  N.Merlant, A.Haenel, L.Bagrami ...

 
  Critiques Presse 

  bonnes            moyennes           mauvaises      critiques  nd    

 

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Grâce à ce magnifique film, Céline Sciamma s'inscrit en digne héritière de Jane Campion.

Entre peinture et littérature, une brûlante histoire d’amour.

Manifeste édifiant et intelligent sur la condition féminine.

L’éclosion de l’amour entre deux femmes, une peintre et son modèle, en 1770. Le désir, la création, l’émancipation, filmés avec autant d’élégance que de lyrisme.

Avec une intelligence de chaque instant, Céline Sciamma interroge la nature de la passion amoureuse et la question du regard au cinéma. Elle livre une romance réflexive de prime abord, un geste de mise en scène et d'écriture formidablement abouti.

Le temps de scènes sensuelles mais jamais provocantes, les corps s’enflamment sans s’exhiber. Les deux actrices maîtrisent leur jeu tout en retenue et font monter à l’unisson l’émotion. Pour un final d’une rare intensité.

Céline Sciamma raconte avec une infinie délicatesse une histoire d’amour impossible, sublimée par Adèle Haenel et Noémie Merlant.

Par ses lenteurs, sa préciosité et une certaine prétention, ce huis clos féminin peut fasciner ou décourager. Restent quand même de très belles images...

De très belles scènes, notamment lorsque ces femmes entre elles se dévoilent dans l’intimité de leur chambre. Céline Sciamma est cependant moins convaincante dans la peinture de femmes du Grand Siècle que dans le portrait de celles d’aujourd’hui.

L’écriture filmique de ce Portrait appartient au genre tout ce qu’il y a de plus neutre du cinéma endimanché, à l’interprétation calamiteuse, plein d’hilarants détails qui tuent et de feu qui crépite très fort dans la cheminée, pour faire ambiance.

 

Critiques Spectateurs

  bonnes            moyennes           mauvaises 

 

 

C'est un film réussi, maîtrisé à la perfection, excellent. Il a reçu un prix à Cannes et c'est entièrement mérité. On sent la qualité de la réalisation et de l'interprétation. C'est un vrai plaisir de regarder ce chef d'oeuvre.

Cette oeuvre toute en nuances et en silences rappelle par instants "Tous les matins du monde". Mais tandis qu'Alain Corneau traquait l'absolu en racontant l'absence, Céline Sciamma évoque l'amour ; son sujet n'est pas la musique mais la femme, celle du XVIIIe siècle (ou d'autres époques en d'autres lieux), une femme à laquelle on refuse la liberté pourtant donnée aux hommes. Ici, pas de pénombre et de clair-obscur mais des personnages en pleine lumière qui s'offrent un court moment de grâce. La photographie est superbe et l'interprétation d'Adèle Haenel et de Noémie Merlant est sobre et efficace. Une réussite.

Un film superbe et assez bouleversant que l'on garde en soi longtemps. Oui il y a des longueurs, mais qui servent plutôt le propos : lentement, au rythme de l'action et du rapprochement des deux personnages, on se laisse emporter par cette histoire d'amour pure et impossible. La scène finale est une apothéose, un grand moment de cinéma.

J'ai beaucoup aimé ce film. D'abord, il y a un gros travail de photographie avec des plans magnifiques, immersif. Un très bon jeu d'actrices. Enfin, un scénario simple mais non sans subtilité, charmant mais pas mièvre, qui fonctionne parfaitement. Et dans tout ça, un regard intéressant sur la vie de cette époque. Le tout est bien rendu, en particulier la dimension artistique de l'histoire. La fin est très émouvante. C'est finalement un film sans prétention, très bien tourné, qui raconte une romance, humaine, vraie. Ce retour au simple et à l'authentique, à notre époque, m'a fait le plus grand bien. Merci !

Très bon film. Malgré sa lenteur, ce film de Celine Sciama traite avec justesse d'un sujet spoiler: avec brio, sans jamais tomber dans la facilité ou dans le voyeurisme. Les prestations des 2 actrices principales sont réellement excellentes, ainsi que pour la troisième qui interprète la domestique qui se révèle etre un egrande actrice en devenir. Malgré quelques longueurs, on trouve ici une belle histoire d'amour interdit, dépeinte élégance.

Ce film magnifique sur la condition des femmes, quelque soit leur niveau sociale, parle d'amour impossible et d'avortement clandestin. Etre libre de choisir son destin et d'avoir ou non un enfant est tellement d'actualité que je conseil ce film touchant. La réalisatrice joue beaucoup sur les jeux de regards et les respirations pour créer une ambiance. Et la lumière de la cheminée et des bougies est parfaite. Ce film est d'une beauté époustouflante. Aucune vulgarité ni musique ni de dialogues inutiles. Céline Sciamma va à l'essentiel et c'est juste un pur bonheur.

 

Un pari risqué que ce film en costumes minimaliste (un lieu unique, quatre personnages, des décors presque nus) avec Adèle Haenel en jeune fille fraîchement sortie du couvent. Le résultat fonctionne bien, grâce à une très belle photographie, quelques plans magnifiques, des dialogues très bien écrits et surtout une Haenel surprenante de nuance. Il y a quand même quelques longueurs (ça ne mérite clairement pas deux heures), quelque chose de statique dans la réalisation et un peu de lourdeur dans la façon de souligner la symbolique du regard par des références appuyées et peu originales au mythe d'Orphée. Heureusement, les moments de drôlerie sauvent le film de sa propre froideur et on ressort avec quelques belles scènes en tête, comme ce magnifique chant nocturne et féminin autour d'un feu.

Une histoire d'amour impossible où le feu qui s'embrase derrière les prunelles de l'incroyablement magnétique Noémie Merlant s'étouffe dans une mise en scène glacée. Un contraste thermique certainement voulu par la réalisatrice mais qui m'a empêché de succomber totalement à ce film, pourtant remarquablement photographié et scénarisé. Au début hypnotisé par le ballet des deux protagonistes, par leur désir et leur intelligence j'ai fini par ressentir de l'ennui, pour moi cette œuvre a un goût d'inachevé.

Globalement, la réalisatrice nous transporte dans quelque chose qu’elle a souhaité être très esthétique. Mais elle semble avoir picoré ici ou là quelques idées et thèmes pour les mettre bout à bout en scène, sans trop de vision d’ensemble… pourvu que ça s’assemble (comme les touches successives d’un tableau de peinture finalement, coïncidence ?). On n’est pas loin de l’exercice de style. Et ARTE est d’ailleurs là à la production. Vous êtes prévenus…

 

Quel dommage ! Sur un très beau scénario original, Céline Sciamma signe un film scolaire, corseté, anémié et souvent ennuyeux. On se prend à rêver d'un remake par Jane Campion. Le film est long, mal dialogué avec des temps de 5 secondes entre chaque réplique. Le montage est languissant, répétant à l'infini les motifs de la peintre et sa création.

La réalisatrice a pris le parti d'un excercisse de style pas conventionnel du tout puisqu'il n'y a rien . des plans fixes, des séquences mièvres qui n'en finissent plus, des semblants de dialogues et surtout le pire pour un film en constumes il y a zéro esthétisme. l'ennui est le maitre mot de cette réalisation c'est un ratage prétentieux . méfiez vous des prix de festival.

 

 

 

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